{ Dirty Prince }
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 No- There never were a child.

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No

{ "Welcome to the Black Parade" ♫ }

No
Messages : 33
Localisation : Dans un coin obscur.
Âge du personnage : 12 ans


No- There never were a child. Vide
MessageSujet: No- There never were a child.   No- There never were a child. EmptyMer 4 Mai - 0:54


ANIMAL YOU HAVE BECOME.
No- There never were a child. 542498noban2
DANS MES YEUX DANSENT LES SILENCES.


    Prénom : No, qui signifie la négation.
    Âge : 12 ans.
    Orientation sexuelle : De par son jeune âge, et son peu de contact avec tout être humain, elle n’en a pas.
    Fonction, métier, titre de noblesse : Servante personnelle de la Princesse Eden. Animal de compagnie.
    Signe caractéristique : Une peau pale et des yeux rouges, vestiges d’une enfance passée dans le noir.
    Manie, habitude : No aime poser sa main contre sa gorge afin de sentir vibrer ses cordes vocales. Etrangement ce geste a le don de la rassurer lorsque celle-ci est nerveuse.
    Groupe : Extremist. Ou Edeniste plutot.



GOT NO SINS TO PAY FOR.
No- There never were a child. 778668noeban3
ET DANS MON AME BRULENT LES RENIS.


    Crissement dans la pénombre.

    C’est le bruit infime des ongles effleurant le sol froid, les battements sourds d’une vie qui grince au creux de la poitrine, mécanique, animale, le souffle rauque d’une ombre qui se faufile entre les caresses de la pénombre, le vide criant d’une unique pensée qui lacère le sein de son crane, qui résonne doucement, entre ses sens en alerte. Protéger Maitresse. Protéger Maitresse.

    Alors elle s’avance. Ce n’est plus une fille, plus un enfant, plus un humain, à peine un animal avec ses mots ravalés et sa dévotion de bête fidele, gamine sans l’être, marmot dénaturé, ne vivant que pour ses beaux yeux. Et les mots qu’elle économise, même au sein de son esprit, comme par peur des pensées qui pourraient déferler, les mots comme des rayons de jour qui brulent ses pupilles, ne reste qu’une bête craintive, ombrageuse. Terrée dans sa bestialité.
    Protéger Maitresse.
    Un bruit.

    Car eux ont les mots, eux ont la lumière, eux ont la crasse tourbillonnante, éclatante, d’un luxe délicieusement ostentatoire, eux ont les cris, eux ont les larmes, eux ont la misère, les flots bouillonnants de sang, eux ont la folie et la dérision, car eux sont ce jour qu’elle refuse de saisir, cette humanité qu’elle ne veut accepter, enfin encore prisonnière de sa cave comme de l’étreinte de sa belle, alors elle se terre No, alors elle refuse, se cache derrière ses dénis et ses pensées mono-verbales. Car No, ne veut qu’elle. No ne veut qu’Elle.
    Elle sera son seul Oui.

    A quatre pattes l’enfant se relève, elle se fait souffle, elle se fait silence, entrainée par des années d’errances nocturnes, elle est la fidélité même, l’aveuglement acharné, et qu’importe le Bien, le Mal, le Juste, le Bon, et tout ces tendres concepts dont elle ne connait guère l’existence, qu’importe l’injustice, la douleur, ou la mort qui fauche pour un geste de trop, qu’importe leur peur, leur haine, leur mépris ou leur colère, qu’importe sa perte, qu’importe le reste. Elle sera la lame que l’autre ne soulèvera pas, elle sera ses mains salies, ses doigts écorchés, elle sera ses yeux crevés, son bras toujours levé. L’ombre derrière chacun de ses pas. Elle sera sienne sans interrogations. Elle sera sienne.

    Alors elle bondit l’enfant sauvage, d’un geste, l’enfant féline, l’enfant monstre, l’enfant servile, un cri étouffé de l’inconnu ayant eu le malheur de passer devant la porte de la chambre de sa maitresse à telle heure, giclée de sang aspergeant son visage et son corps nu, un râle, et puis le silence. Satisfaction. Menace éliminée. Et silence, tandis que ne résonne le grattement sourd de la chair trainée contre le sol tandis qu’elle emmène le corps, ceci n’est point un spectacle pour les regards matinaux de sa princesse, afin de le jeter aux chiens, dangereuse enfant que cette gamine de force considérable pour sa frêle carrure. Quand au sang, d’autres se chargeront bien de nettoyer au petit matin. Et qu’importe l’injustice, tous derrière leurs livrées, leurs sourires carmins, leurs brillants, leurs chapeaux, ou leurs haillons, ne sont qu’une seule même masse, une seule vague menace grondante, à chaque de ses pas. L’Autre est ennemi. Il n’y a rien de plus à comprendre.
    Et qu’il est doux de fuir derrière ses silences là, de se vautrer dans le confort d’une seule conviction. D’un seul amour. A jamais inébranlable.
    Et qu’importe le reste.

    […]
    Parait qu’elle a gémit, crié du fond de sa cellule, parait que son corps s’est cambré sous la douleur, lorsque sous la pénombre, tu fus rejetée du cocon chaud de ses entrailles à la dureté de la pierre glaciale des cachots. Parait qu’elle a serré des dents, qu’elle t’a soulevée, de ses bras tremblants, sans avoir la force de t’achever, car qu’aurais fait un être tel que toi dans les pénombres de cet enfer de pierre là, criminelle condamnée pour son existence même, pour l’air que tes poumons arrachèrent à la cellule lorsque tu poussa ton premier cri, pour la lumière que tes pupilles ne reçurent point. Coupable d’exister, dernier cadeau de ceux ayant souillé le corps pale de ta catin de mère, semence révoltée nichée au creux d’un corps qu’il faut quitter. Bienvenue dans le monde enfant. Vois déjà la beauté qui te tend les bras.

    Alors ce n’est pas toi qu’elle aimerait cette misérable, enfermée là pour un morceau de pain volé dont elle ne put guère profiter, ce n’est pas toi qu’elle saura choyer, ce n’est pas cette bouche de plus à nourrir qu’elle voudrait porter à son sein desséché. Et pourtant, peut être quelque chose se brise t’il lorsque ses yeux croisent ceux du nouveau né. Peut être l’emprise de mains refuse t’elle de s’abattre sur le coup de l’enfant. Peut être comprend t’elle qu’elle n’est prête à devenir aussi monstre qu’eux.
    Alors c’est un murmure qui s’élève, franchit le seuil de ses lèvres épuisées. Une seule syllabe, comme un baptême, un pacte que l’on scelle. Un nom.

    -No.

    Alors elle serait l’enfant-refus, l’humanité mort-née.
    Elle serait éternelle Négation.
    [….]
    -Sortez moi ce corps de là avant que ça n’empeste dans toute la prison, par tout les diables !

    Mouvements, cris, intrusion dans la cellule qui pour la première fois depuis cinq ans s’ouvre toute grande, tandis que terrée dans un coin, l’enfant les darde des ses yeux farouches. Des hommes, le corps d’une mère que l’on soulève, emporte, et les cris muets de son regard, la peur, face aux mots, aux gestes, elle qui ne connait que les injures des gardes, les cris de douleur qui retentissent parfois, les mains se tendant entre les barreaux afin de servir les chiches rations de pain et d’eau, tandis qu’aux alentours quelque chose se brise. Et l’odeur de la mort qui prend aux narines, se mêle à celle de la crasse, du sang et du désespoir alentour, peut être est-ce toute cette gangue qui a tué peu à peu sa génitrice, corps flétrit par les privations que lui imposaient l’enfant parasite, tandis qu’elles s’accrochaient l’une à l’autre, chacune nécessaire à la survie de l’autre, et meurtrière à la fois. Etre cohabitant par nécessité et obligation, mêlant autant leurs urines et leur crasse, que leur chaleur, deux bêtes cohabitant, survivant, et rien de plus. Il y avait autant d’amour entre ses murs là que d’humanité.

    Alors ses yeux se posent sur les gardes tandis qu’ils soulèvent le corps d’où plus un souffle ne s’échappera. Indifférence. Elle ne connait pas l’amour, elle ne connait pas la peine, elle n’est que gestes mécaniques, se lever, s’étirer, bouger, se nourrir, boire, déféquer, elle ne connait que la pierre, les barreaux rouillés, les courant d’airs glacés. Et les bras qui la serrent jusqu’à l’en étouffer.

    -Et la gamine ont en fait quoi ?

    Un corps qui s’approche, un bras qui se tend, elle est celle qu’ils n’ont daigné sortir jusqu’à présent, celle propulsée à la vie par leur corruption et leurs désirs lubriques. Fruit de la souillure et du péché.

    -Bah jetons la parmi les domestiques, quelqu’un viendra bien s’occuper de cet animal, haha !

    Râle, tandis qu’elle se recule, saisit les mots qu’elle parvient à comprendre, tout en refusant de reproduire, grognement, tandis que, reflexe de bête piégée, acculée, elle …

    -Ah, mais c’est qu’elle m’a mordue !

    Coup de pied qui s’abat violemment contre son crane, tandis que d’un geste brusque, les doigts ensanglantés parviennent à se défaire de la morsure violente de la gamine, et qu’elle s’effondre, heurtant le sol dans un bruit sourd. Noir.
    […]
    Labourrements du couteau pénétrant, déchirant la chair, peaux fendues, os brisés, muscles lacérés, cris, vomissements, sang qui gicle, éclats de rire hystériques du Prince Armand qui s’élève. C’est l’horreur même qui se déroule sans artifices, l’Enfer d’une réalité qui ouvre toutes grandes ses portes, sans la moindre concession, les tréfonds d’une humanité catin qui soulève ses jupes flétries, dévoilant sa chair nue rongée par la corruption et la cruauté. Et les yeux fascinés de l’enfant, qui terrée dans un coin ne perd pas une miette de la scène.
    Alors elle observe. Du haut de ses onze ans elle se gorge de cette monstruosité qui est devenue son unique quotidien, son unique préoccupation, son unique fenêtre sur la réalité. Du haut de l’innocence qu’elle n’a pas, elle emplit ses pupilles du spectacle d’une douleur viciée, dénaturée. Les hommes ne sont point monstres, il n’y a de bien ou de mal. On tue pour tuer, comme par instinct. Tout n’est que mécanique. Tout n’est que survie. Alors elle s’accroche, perdue dans son éternelle pénombre, l’enfant terrée dans son cachot, refusant tout contact humain, se contentant de toucher aux rations qu’on veut parfois bien lui laisser, tandis qu’elle a finit par se faire ombre de plus dans cet endroit morbide, que les gardes acceptent d’un haussement d’épaule. Ne reste que le noir, et le sang qui gicle, et une laideur qu’elle ne voit pas, l’enfant qui ne veut pas du monde, de leur chaleur ou de leurs mots, tout n’est que danger, intrusion, rayure entre les lignes trop bien connues de son monde. Qu’importe le reste qu’elle ne peut regretter car ne le connaissant pas, elle n’a qu’une maxime, l’inconnu est à bannir. Le noir lui est bien suffisant.

    -C’est beau, tu ne trouves pas ?

    Un sursaut effrayé, tandis qu’elle se recule brusquement de derrière la porte entrouverte, où elle observait le Prince s’acharner sur une fille de joie assommée par l’alcool et les coups de couteau. Et son regard qui croise celui de la fillette.

    -Chuuut, n’aies pas peur.

    Le reste, elle ne s’en souvient pas vraiment. Ne reste que la voix de l’enfant qui résonne doucement, les frissonnements de sa chevelure de nacre, tandis que pour la première fois dans les yeux de la bête enfantine, quelque chose se réveille, tandis que peu à peu, elle se détend bercée par le son de sa voix, comme un intérêt pour cet enfant étrange et sa douceur inconnue, ses muscles en alerte qui se détendent peu à peu, tandis que doucement celle-ci se rapproche, lui offrant une gentillesse et un intérêt que jusqu’à la personne n’avait daigné lui jeter. S’adressant à elle en tant que semblable, et non comme à une bête pouilleuse que l’on chasse d’un revers de pied. La rendant … humaine. Et peut être au fond de sa poitrine est un battement de cœur qui se réveille.

    -Mais dis moi, comment t’appelles tu ?

    Une seule syllabe, la première au bord de ses lèvres. Comme une renaissance.

    -No.
    […]
    Tremblement dans ses jambes.

    -Tiens bien ma main d’accord ?

    Et doucement ses doigts maigres serrent la main frêle de sa princesse, tandis qu’elle hoche la tete. Elle est tout ce dont elle a besoin.

    -Tu veux rester avec moi n’est ce pas ? Tu verras la lumière ne te feras pas de mal.

    Silence. Là haut ce sont déjà des monstres qui s’agitent, des formes inconnues qui bruissent tandis qu’elles montent les escaliers. Là bas, c’est le jamais vu, tandis qu’elle l’emmène doucement. De l’autre coté de la lourde porte en bois, c’est déjà si loin.
    Que ne ferait-elle pour elle pourtant.

    -Un, deux, trois, j’ouvre !

    Et la porte qui s’entrebâille, sa main dans la sienne, les battements de son cœur qui s’accélère, et soudain c’est la vie, la chaleur qui lui saute aux yeux, l’air qui emplit ses poumons, le vide, loin de l’atmosphère empestée des cachots. Ses yeux se plissent, tandis que dans un geste de peur et de recul, ses mains viennent couvrir ses yeux. Là bas c’est déjà si loin.
    Que ne ferait-elle pour elle pourtant.
    […]

    Alors c’est un pacte qui doucement s’est construit, tandis que pour elle l’enfant-ténèbres a peu à peu appris à apprivoiser les démons du jour, qu’elle a quitté les cris de son cachot, pour mieux la servir, apprenant à exécuter les gestes journaliers afin de l’aider à s’habiller, se coiffer, redoublant de zèle, les soirs lorsque dans les couloirs elle traque toute trace de danger, ayant appris par elle-même et ses observations à se servir d’une arme, et ce n’est plus mécanique, c’est un amour aveuglé pour le jour qui a transpercé ses pupilles, c’est une délicieuse perdition pour les beaux yeux de sa Maitresse, dont la chevelure de nacre se mêle à l’ébène de sa pénombre capillaire. Alors elle sera l’ombre derrière la lumière resplendissante, sa chose, son tout, elle affrontera les regards des autres et l’inconnu tourbillonnant qui jaillit de toutes parts, elle domptera ses peurs, fuira toute main qui ne sera la sienne. Alors elle crachera sur les autres, mordra leurs doigts tendus, refusera les mots, seule Eden déteint la voix de la Raison, les autres ne sont que superflu, nuisance, alors elle les hait, un peu, beaucoup, lorsque les yeux de la Princesse se tourne vers eux. Sans mot dire. Seul importe le bien être de sa Maitresse.
    Alors elle se perd encore un peu, se terre dans sa servilité et son refus de jamais, jamais en sortir. Tandis que l’autre sera son Tout. Son nouveau cachot.


SAY HI TO THE FREAK.
No- There never were a child. 298877worstplacetobebylifeinplasticd3b5sue1
QUAND JE S’RAIS GRANDE J’FERAIS LE TROTTOIR.

    Votre nom ou pseudo : Sheina.
    Comment avez-vous découvert le forum ? Par partenariat il y a longtemps je crois. Puis Léa-chii m’en a reparlé un beau jour. =3
    Qu’aimez-vous/détestez-vous dedans ? Filez les caramels et on en reparle 8DLe contexte est preneur et glauque à souhait (huhu), le design est agréable à l’œil, l’ambiance à l’air sympathique. J’aime.
    Comment l’améliorer ? En mettant des images plus contrastées pour « nouveaux messages » et « pas de nouveaux messages », faut s'attarder pour faire la difference je trouve. *Flemmarde*
    Rien à ajouter? [Code Okaay!] (Ou pas. Je suis une rebelle vous savez ? 8D //PAN) [A GENO/sblarf] J'espere ne pas avoir fait trop court sinon.


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http://life-in-plastic.deviantart.com/
Eden

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Eden
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Localisation : Avec ma poupée.
Âge du personnage : 13 ans



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Profession ou titre: Princesse
No- There never were a child. Vide
MessageSujet: Re: No- There never were a child.   No- There never were a child. EmptyJeu 5 Mai - 19:25

    Bienvenuuuue esclaaaave ♥♥ *fuit*

    Hiiiiiii, j'aime ta fiche *___* Bon, très glauque, mais c'est No quoi u__u" Ya quelques fautes mais ça passe et tu as bien respecté le caractère de No et d'Eden, même si Eden ne la considère absolument pas comme une humaine XDD Mais on peut dire que No se l'imagine 8DD

    Validée Extremist ♥
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No- There never were a child.

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