{ Dirty Prince }
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 Fiche de Sept

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Septimus
Septimus
Messages : 22
Localisation : Dans la rue
Âge du personnage : 19 ans
Trash of the Count Family



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Fiche de Sept Vide
MessageSujet: Fiche de Sept   Fiche de Sept EmptyDim 2 Aoû - 21:06

I – Le Cadavre Exquis :

Prénom : Septimis, anciennement Anatole
Âge : 19 ans
Fonction, métier, titre de noblesse : mendiant (pas mal à la cour des miracles)
Signe caractéristique : un luth à son dos.
Manie, habitude : se touche les cheveux.
Groupe : Misfit

II – Chronique Sordide :


« Rentre! », avait dit son père d'un ton impérieux.

Il fallait le croire, mais depuis cette époque-là, Anatole avait du mal avec les ordres.

Il avait été un noble, quelqu'un d'exception, un lettré, un homme de valeur. Chacun de ses gestes étaient observés par la maison et il ressentait sur sa personne une pression comme nul autre.

La maison dans laquelle il vivait fut un temps était grande, il n'en sortait que rarement. Anatole ne connaissait ni le fracas de la rue, ni la dureté des trottoirs et les vociférations des marchands. Il n'avait idée du fumet des marchés et des bagarres entre voyous. Non, Anatole vivait captif dans une maison dorée aux multiples tableaux.

Son préféré était une aquarelle représentant la ville. On pouvait y voir de multiples petits passants s'agiter dans tous les sens, vivre. Son père n'aimait pas cette toile qu'il qualifiait de trop moderne, lui se posait parfois, en secret, devant pendant des heures.

Anatole, depuis le début, avait été un petit garçon modèle. On le disait de santé fragile, alors il n'avait jamais quitté le domaine, légèrement à l'extérieur du Royaume, alors il avait eu les meilleurs précepteurs de tout le Comté. D'ailleurs, le domaine comptait également une petite chapelle où il confessait régulièrement ses péchés.

Pouvait-on vraiment qualifier de péché les bêtises d'un petit garçon ? Fils d'un Lord, il avait le dur fardeau d'être son héritier. Son allégeance allait directement au Roi, qu'on lui avait fait rencontrer une fois, alors qu'il accompagnait son père. Il se souvenait, très nettement de la seule fois où il était sorti du domaine. Sa mère l'avait emmitouflé dans masses de couverture, on l'avait coiffé et, l'hiver aidant, une énorme écharpe était enroulée autour de son cou.

Il se souvenait qu'il n'accompagnait que son père. Celui-ci lui avait très clairement dit qu'il devait renouveler son serment d’allégeance et que lui, petit parmi les petits allait également le fait, en tant que futur héritier. Anatole se souvenait de la pression qu'il avait ressenti lorsque la calèche était entrée dans le Royaume, du changement entre la terre et les pavés. Il se sentit brinquebalé de droite à gauche et était obligé de s'accrocher à la porte.

Arrivés au château, il était là, tout petit enfant de 7 ans, derrière un père qui menait la danse. Dans ses souvenirs, ils se rendirent assez directement saluer le roi et le saluer. Tout se passa assez rapidement et dans ses souvenirs, ces serments étaient assez flous. Resta cependant net le souvenir d'avoir croisé un enfant qui devait avoir quasiment son âge, la chevelure sombre, les yeux marrons, au détour d'un couloir.

« Excuse-moi, je cherche les latrines. Je suis le fils de Lord John ! Tu habites ici ? C'est super grand, ça doit être trop chouette ! », dit-il.

Il ne se souvenait pas tout à fait ce que l'autre lui avait répondu, sans doute qu'il n'était pas un domestique et qu'il n'avait pas vocation à faire le panneau directionnel.

Le retour se fit sans encombre.

Les années suivantes furent rudes, sans doute parce que la fortune de la famille disparaissait progressivement, absorbée par la vie qu'il menait et les dettes de jeu de son père. Alors que l'or se faisait rare, la pression pour faire de lui un bon héritier se fit de plus en plus aiguë. Les précepteurs se multiplièrent, puis disparurent faute d'argent pour les passer.

Bientôt, quasiment tous les domestiques furent virés et il ne resta plus qu'eux trois, et son père qui jurait de redonner à leur famille la prospérité d'antan.

Alors que ça aurait dû être moins pire pour Anatole, ce fut, pour une étrange raison, encore pire. Ils peinaient à trouver à manger, mais son père ne se privait pas pour lui donner toujours plus de travail. Lorsque ce n'était pas un texte de latin, c'était une version d'allemand à traduire. Lorsqu'il ne devait pas faire un exercice d'économie particulièrement difficile, il lui faisait faire les comptes de la maison.

Il y avait toujours quelque chose à faire. La présence de son père était partout, étouffante et si la maison avait pu être un havre de paix dans son enfance, elle était devenue une cage étouffante et mortifère. Anatole n'avait plus un seul instant pour lui, même aux latrines, la figure de son père, imposante et étouffante, frappait à la porte pour l'assommer d'inutiles révisions et de choses à faire.

Les nuits blanches devinrent fréquentes et sa condition d'enfant fragile un prétexte pour le faire sortir encore moins. Le moment qu'il eut en déclic fut lorsqu'il constata que la porte d'entrée était fermée à clé et qu'il ne les avait pas. Si sa mère gérait désormais tout dans la maison, elle prétexta qu'en l'absence de son père, il était trop dangereux qu'il aille se promener dans le jardin. Dépité, l'adolescent rentra dans sa chambre.

Si il savait qu'il était hors de question qu'il resta là plus longtemps, Anatole fut également qu'il devait fuir et changer de milieu. Une apparence, ça pouvait se changer, c'est pourquoi pendant que son père pensait qu'il révisait son latin ou l'allemand, il apprit la médecine ou le maquillage, fit des tests de couleur avec ses cheveux. Il trouva facilement comment, avec quelques teintures naturelles, il pouvait passer de blond à roux.

Alors qu'il avait dix-sept ans, il passa à l'acte : il glissa par la fenêtre de sa chambre des draps et se fit tomber un peu plus bas. Avec lui, il n'avait pris que quelques pièces, le colorant qu'il avait fabriqué pour les prochaines fois où il aurait à se décolorer les cheveux, mais rien qui ne pourrait rappeler son milieu. Anatole n'était pas bête : il savait qu'on allait se mettre à sa recherche, qu'il avait intérêt à bien se cacher et se montrer dans un milieu totalement différent des autres.

Vêtu des vêtements qu'un domestique avait dû oublié là, avec à la main un pauvre bâton, il franchit les portes de la capitale.

Les premiers jours furent tranquilles : il avait l'argent qui pouvait lui permettre de vivre décemment, il put quelques verres, profita de sa vie, lui qui n'avait jamais pu le faire. Anatole rit, pour la première fois, d'un rire honnête et franc. Il tenta le jeu de dés, perdit, eut l'air aussi malheureux qu'un enfant ayant perdu sa première bille. Il répondit à ceux qui le lui demandait qu'il se nommait Sept, ou Septimus, septième fils d'un usurier qui ne savait que faire de ses gosses. Il montrait toujours une direction au hasard quand il s'agissait de parler de sa famille, ce qui était parfait, surtout lorsqu'on parlait de gens bourrés.

Si les deux premiers jours furent parfait, les suivants furent un peu plus compliqués. Même s'il s'y préparait depuis des années, rien n'aurait pu vraiment préparer Anatole à la rue. C'était un milieu tellement dur qu'il n'aurait jamais pu anticiper tout ce qu'il allait s'y passer, mais quelque part, il était content.

Jamais il ne regretta, même lorsqu'il fut pris dans une méchante bagarre où un poing s'écrasa sur son nez. Il mit des semaines à guérir et dut même perdre quelques kilos, à cause du manque de nourriture. Anatole trouva une cachette sur un toit où dormir semblait possible. Il apprit vite à voler, ne pas se faire prendre par les gardes et éviter de perdre sa main. Il sut vite distinguer qui était à éviter de celui qui était inoffensif.

Les mois, une année passa. Presqu'habitué à la rue, il avait même réussi à se dégotter par un miracle absolu un petit luth sur lequel il s'exerçait dès qu'il le pouvait. Un jour, peu avant que les Princes ne prirent le pouvoir, d'ailleurs, il tomba nez à nez avec son père.

Assis dans la rue, il était sur le point de se relever pour rejoindre son repère lorsqu'il croisa le Lord. Il se souvint très nettement de son regard lorsqu'il jugea sa personne, puis de son cœur qui battit fort dans sa poitrine. Lord John partit aussi rapidement qu'il était arrivé, soufflant à l'homme qui l'accompagnait qu'il faudrait se débarrasser de tous ces mendiants puants.

Anatole se souvint alors du soulagement qu'il avait eu et comprit un peu plus tard dans la soirée en se regardant dans une flaque d'eau pourquoi on ne l'avait reconnu : ses cheveux roux étaient gras, sa peau, sale, seuls ses yeux perçaient à travers son visage. Il avait tellement changé que même son propre père ne l'avait pas reconnu.

Le règne de Louis et d'Armand ne changea pas grand chose à sa vie. Il ne comptait pas sortir de la capitale dans l'immédiat, étant trop pauvre pour pouvoir le faire et continua sa vie tant bien que mal. Il se fit des alliés, quelques ennemis, mais jamais trop mauvais. Il rencontra quelques femmes, mais ses amours ne durèrent jamais trop longtemps. Lorsque la résistance gagna, Anatole gagna deux pièces, suite à un audacieux pari, et se racheta un nouveau luth, le premier ayant cassé, première victime de l'usure.

III – Anastasie censure :

Votre nom ou pseudo :Vidal
Comment avez-vous découvert le forum ?En cliquant.
Comment l’améliorer ? :D
Rien à ajouter ?Do you want a cup of tea ? Trop une rebelle, je saute le code.
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Primo

{ "PASTAAAA !" }

Primo
Messages : 173
Localisation : Reclus quelque part ?
Âge du personnage : 20 ans
Fiche de Sept Icprim10



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Profession ou titre: Musicien compositeur
Fiche de Sept Vide
MessageSujet: Re: Fiche de Sept   Fiche de Sept EmptyDim 2 Aoû - 22:55

[Tu sais qu'en tant qu'admin tu peux auto-valider ton code, au lieu de faire ta rebelle? XD]

Ton nouveau perso est trop chouuuuuu je suis trop fan !!

Je valide donc SEPTIMUS, et t'as vu je le fais avec PRIMO 8D *bâillonnée pour cause de blague nulle intempestive*
Qu'ils vivent de grandes aventures tous les deux !  Fiche de Sept 2464283667

[Validé > Misfit]

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"A l'été à la vie, au soleil et aux filles,
Je veux lever mon verre à m'en rouler par terre,
Je rejoins l’imprévu, la folie et l'ivresse"

Thomas Dutronc
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Fiche de Sept

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