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 Le journal de Primo ♪

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Primo

{ "PASTAAAA !" }

Primo
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Le journal de Primo ♪ Icprim10



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Profession ou titre: Musicien compositeur
Le journal de Primo ♪ Vide
MessageSujet: Le journal de Primo ♪   Le journal de Primo ♪ EmptyLun 2 Jan - 0:14

    [Et voilà, je recycle quelques scènes coupées de ma fiche et en invente de nouvelles because j'aime mon petit Primo et que j'ai envie d'écrire pour lui ♥ So, voici son journal en exclusivité, yeaaah !]

    Le journal de Primo ♪ 1ylicx


      21 décembre

    Aujourd'hui, anniversaire de notre très cher monarque Armand, j'inaugure ce journal de guerre. C'est certainement risqué de consigner quelque part des propos blasphémateurs et injurieux envers la Royauté, mais tant pis. Io sono un avventuriero !
    Aussi : Puissiez vous crever et n'avoir jamais de descendance, maudits pédérastes !
    Bon, comme je ne tiens pas non plus à me faire décoller la tête, j'ai intérêt à bien planquer ce cahier.


      22 décembre

    Comme je suis assidu, j'ai décidé de remplir ce journal chaque jour, même quand je n'avais rien de bien intéressant à dire. Aujourd'hui par exemple, je me contente de faire le bilan.
    Si ces charmants princes n'étaient pas là, je serai certainement déjà reparti vers de nouveaux horizons (entre autre, loin d'Alceus), au lieu de faire le lèche-botte à la cour, de jouer de sinistres oratorios pour la messe et d'insignifiantes ballades pour des aristocrates à l'oreille aussi éduquée qu'un pot de chambre, et surtout, de me charger d'élèves plus lamentables les uns que les autres.
    MAIS OU AS-TU APPRIS A TENIR TON ARCHET, PETIT INCAPABLE ?


      23 décembre

    Ce journal ne semble pas commencer de façon courtoise et distinguée. Je hasarde une explication.
    A force d'être toujours dans les pattes de la domesticité, mon frère, Silvio, avait fini par en entendre de belles. Le jour où il lança naturellement, sans s'en rendre compte, « Ce pendard ! », notre mère horrifiée mit en place un stratagème novateur : elle appelait cela "la boîte aux vilaines choses". Chaque fois que Silvio prononçait une vulgarité, il devait l'écrire sur un bout de papier à glisser dans la boîte ; ainsi, le vilain mot disparaissait de sa tête et ne devait plus – ne serait plus – prononcé. Malgré ses treize ans, Silvio joua le jeu pour faire plaisir à mère. Et Mina et moi, soucieux de faire notre éducation et d'apprendre quels étaient les mots à ne surtout pas dire, allions, le soir, ouvrir la boîte et lire son contenu. Voilà sans doute la raison de mon langage peu châtié.

    (Que la ruse ait réellement fait oublier à mon frère son vocabulaire malsain, j'en doute. Mais la question est ailleurs : aujourd'hui encore, je me demande tout de même à quelle occasion Silvio s'est servi du mot « forniquer » pour insulter quelqu'un.)


      24 décembre

    Diantre, nous voilà déjà la veille de la naissance du Christ. Messe de minuit ou pas, avant d'officier je file de ce pas à la taverne du coin pour fêter ça.


      25 décembre

    C'est à n'y rien comprendre. J'étais tranquillement en train de décuver somnoler sur mon lit, quand Alceus est entré comme une tornade dans ma chambre. Oh, j'ai l'habitude qu'il viole mon territoire de la sorte sans le moindre scrupule, mais ce n'est pas cela : avant que je ne comprenne ce qu'il m'arrive, il a jeté un livret de partitions par terre et il est reparti aussitôt en fulminant. Je doute que ce soit un cadeau des Rois Mages. J'ai entendu les mots « Il se fout encore de moi », « farce », « tout à refaire ». … Pardon ?


    Après m'être levé pour chercher les feuilles et les examiner de plus près, tout semble un peu plus clair. Mais qui a écrit cela ? On dirait une mauvaise blague. Les notes sont tout à fait correctes, mais sous le titre Cantique Religieux, au lieu de lire un psaume latin, on découvre une chanson paillarde. Je comprends qu'Alceus, ce petit puritain au service de sa Seigneurie l'Évêque, soit offusqué. Personnellement, imaginer sa tête à la découverte de cette partition me suffit pour trouver la plaisanterie très drôle. Cet incident me donne une occasion de plus pour charrier le pauvre petit.


    Horreur, malheur ! Après relecture j'ai découvert avec effroi ma signature gribouillée à la fin du livret ! (Et si quelqu'un me disait à l'instant que c'était prévisible, je l'abattrais sur le champs.) Ciel, mais quand ai-je écrit cela ? Je ne pensais pas avoir bu tant que cela pourtant hier. Mon Dieu, je suis bon pour les remontrances pendant un mois. Si je ne suis pas viré.
    … Il faut à tout prix que je rattrape Alceus avant qu'il n'ait la mauvaise idée d'aller se confesser à l'Évêque.


      28 décembre

    Alors que j'étais en train de lustrer mon violon, j'ai redécouvert une éraflure sur la mentonnière. Je n'ai malheureusement pas réussi à me souvenir d'où elle provenait. Était-ce le jour où l'on m'a jeté (littéralement, sans pitié, et mes bagages avec moi) hors de l'auberge où je résidais gratuitement ? Ou bien celui où le fiacre dans lequel j'ai voyagé il y a longtemps a freiné trop brusquement ?
    Il m'est à la suite de cela revenu en mémoire un passage de ma vie. Je venais d'arriver à Paris (la belle époque ! dire que c'était il n'y a pas si longtemps que ça). Quelques heures à peine s'étaient écoulées depuis que j'avais quitté la voiture et ses autres occupants (Léandre et moi nous étions donné un point de rendez-vous pour nous retrouver le soir même), et j'étais déjà en train de courir au hasard des rues parisiennes.
    Les maisons à colombages défilaient à mes côtés sans que je ne puisse m'arrêter pour en admirer l'architecture. Je mis plusieurs fois les pied dans le caniveau central, criant des excuses aux dames que j'avais éclaboussées ainsi par mégarde. Mais je perdais l'allure. Au loin, les sales gosses commençaient à me distancer, mon violon sur le dos.
    Tout comme j'aurais couru après ma vie, j'accélérai autant qu'il me l'était encore permis alors qu'ils tournaient au coin d'une ruelle proche. Je m'y engouffrai sans réfléchir. Une masse. Je n'eus le temps ni de l'esquiver ni de m'arrêter : je percutai la chose de plein fouet.
    Assis par terre, je relevai la tête sur une sorte de grand baraqué derrière lequel se planquaient les mioches souriants. Bande de petits voleurs.

    « A partir d'ici t'es sur not'e territoire, l'étranger. J'te conseille de pas t'approcher. »

    C'était un petit blond qui parlait. Il me fixait droit dans les yeux. Quelques instants plus tôt pourtant, sur la place où la voiture m'avait déposé, j'étais certain de l'avoir aperçu quémandant de l'argent, un bandeau tâché de sang sur les yeux pour se faire passer pour aveugle.

    « Votre territoire hein ? Rendez moi mon violon et je n'y mettrai pas les pieds, sur votre foutu territoire.
    - Je crois que tu ne comprends pas bien la situation. Un pas de plus et Le Croc te tranche la gorge. »

    C'est un autre enfant qui avait répondu, un petit excité sur pattes. Il désignait le géant devant eux. (Je ne veux surtout pas savoir d'où lui vient son surnom.) Mais pour l'instant, il restait sur place, sans bouger, aussi je m'enhardis :

    « Rendez-moi mon violon.
    - Tu rigoles ? Je suis sûr qu'on peut en tirer un bon prix.
    - Bande d'amateurs crétins. Il vous rapporterait cent fois plus si vous saviez en jouer, et ce n'est pas le cas. »

    Ils parurent hésiter, mais le surexcité relança : « Eh bien on apprendra, voilà tout ! »
    Leur naïveté me sauta aux yeux : ils se laissaient prendre à la conversation ! Si je les baratinais encore juste un peu...
    J'éclatai d'un rire froid pour continuer le jeu.

    « Impossible. Il faut des années rien que pour apprendre à manier de simples balades sans faute aucune. D'ici là vous serez déjà morts de faim.
    - Menteur. » siffla une fillette entre ses dents. « Je suis sûre que tu mens.
    - Absolument pas. Je sais de quoi je parle, je suis musicien.
    - L'écoute pas Babeth, c't'un beau parleur. Il veut juste faire son intéressant.
    - Tu veux une preuve, le blondinet ? File moi mon violon et demande moi de jouer quelque chose, n'importe quoi. Je peux vous faire gagner le triple du prix de cet instrument, et plus encore. »

    Ils hésitaient encore. Je me relevai et tendis la main – j'y étais presque... :

    « Allez. Je ne suis pas un menteur. Je tiens toujours mes promesses avec les gens d'honneur. »

    De longues secondes s'écoulèrent. Des mains sales me tendirent finalement mon étui. Je m'en saisis tranquillement, et sous le regard morne du colosse, lançai le sourire étincelant de l'homme en qui l'on peut avoir confiance.

    « J'ai dit "avec les gens d'honneur", crétins. »

    Je tournai les talons et courrai à toute vitesse, hors de portée.
    Je repense à cette mésaventure avec beaucoup de fierté (non, ce n'était pas les mioches qui étaient remarquablement idiot mais moi qui suis incroyablement malin), certes, mais rien ne confirme que c'est vraiment à ce moment là que j'ai rayé mon précieux violon. Enfin, tant pis.


      1er Janvier

    J'ai l'impression de m'être éloigné du sujet de base. A quoi servait ce journal, déjà ?
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Le journal de Primo ♪

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