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![L'entrevue des couturiers {PV Evan ~ Kim} [Fini] - Page 2 Vide](https://2img.net/i/fa/vide.gif) |  Sujet: Re: L'entrevue des couturiers {PV Evan ~ Kim} [Fini] Mer 31 Aoû - 17:11 | |
| Eh bien soit. Je me pliais à sa proposition. D'abord, parce que, étant dans un de mes rare moment de lucidité, il fallait bien que je trouve cela plus raisonnable, et ensuite parce que je ne tenais franchement pas à passer la nuit dehors et que si je n'acceptais pas son aide, c'était sans doute ce qu'il risquait de m'arriver.
Alors, contraint de suivre la personne bienveillante à laquelle j'avais pensé, mais celle aussi que j'avais fuis pour le bien être de notre amitié, je faisais demi tour, prenant son épaule pour béquille sans pour autant m'apuiller de tout mon poid sur elle. Monter les escaliers risquait de m'être plus complexe que de les dévaler et la rampe ne me serait certainement pas d'une grande aide.
Pourquoi avait-il fallut qu'elle soit aussi gentille ? Je me peinais maintenant de cette situation que j'avais cherché à fuir. Je ne souriais plus bêtement, j'avais perdu mon air rêveur habituel pour arborer quelque chose qui ressemblait plus à de la confusion mêlée de fatigue.
Elle est gentille, tout de même, ma petite Kim...
Et voilà ce que je redoutais tant. Que mes pensées divaguent encore et que je ne me concentre plus sur ce que je faisais. Des pensées saugrenues comme j'en avais souvent lorsque je me retrouvais dans un pareil état. J'étais habitué à boire, mais sur de plus longues durées et en plus faible quantité. Seulement pour quelques gorgées. Alors normalement, lorsque je ne tiens plus sous l'effet du rhum, je n'ai plus qu'à m'endormir quelque part dans mon atelier. Mais là, il était bien plus rude pour moi de me conduire convenablement.
De plus, comme c'était souvent le cas lorsque je tombais saoul dans les tavernes, je devenais alors à la limite du respectable. Je me voyais alors devenir presque aussi déplacé que ces hommes qui jurent seulement par leur whisky et autres boissons. Les mêmes qui se rincent l'oeil dans le décolleté de la serveuse et qui leur met sans retenue aucune, une main au fesse alors qu'elle passe tristement devant eux.
Je me transforme en ce type de personne, quand je n'ai plus toute ma tête. Et qu'elle affreuse personne je deviens !
Voilà donc pourquoi je ne voulais pas rester proche de mon amie. Et voilà donc ce qu'il risquait de se passer si jamais la folie me prenait. Mieux vallait donc que je m'endorme rapidement.
[Alors finissons là, et on aura qu'à en entamer un autre si tu veux ! ] |
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