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 Les roses tombent, les épines demeurent...

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Les roses tombent, les épines demeurent...  Vide
MessageSujet: Les roses tombent, les épines demeurent...    Les roses tombent, les épines demeurent...  EmptyMer 1 Juin - 17:11

J'aurais besoin d'un petit coup de main. Mon ordi fait des siennes et je n'arrives pas à mettre mon avatar.


  • I – Le Cadavre Exquis :


    Prénom : Evelyne … le nom de famille n'a plus vraiment d'importance, car il s'éteindra avec elle.
    Âge : Née un 1 Août, elle est âgée de 18 ans.
    Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
    Fonction, métier, titre de noblesse : Fleuriste
    Signe caractéristique : Ses yeux mordorés qui hypnotisent pratiquement ceux qui se risque à les fixer.
    Manie, habitude : Elle ne cesse d'entortiller ses cheveux autour de ses doigts.
    Groupe : Damn Thing

    II – Autopsie du Macchabée :

      Sa couleur, la forme de ses pétales, son odeur....La délicatesse et la grâce incarnée.

      Tout comme ses protégées, Evelyne a une silhouette allongée et mince qui, au niveau de la tête, s'élargit grâce à sa longue crinière brune. Celle-ci est entremêlée de filaments dorés et blonds qui offrent une gamme de reflets magnifiques sous le soleil. La plupart du temps lâchement retenue dans une tresse, sa chevelure cascade jusqu'à ses hanches et effleure ses fleurs lorsqu'elle travaille. Sa peau pâle et fragile ajoute à son visage ovale un petit côté délicat et plein de charme. Ses yeux mordorés pétillants et vifs sont les seuls vestiges de la petite fille énergique qu'elle fut autrefois. Parfois, une lueur s'y glisse et on s'interroge sur ce qui vient de lui traverser l'esprit. Une rangée de longs cils noirs vient compléter le tableau et intensifier son regard. Lorsqu'elle se replie sur elle-même, Evelyne fixe le sol et ses yeux disparaissent sous l'épaisse forêt de cils. Tantôt chaleureux et invitants, ses yeux peuvent se révéler bien menaçant quelques secondes plus tard. Des lèvres charnues et rosées, malheureusement rarement étirées en un sourire et son petit nez au bout arrondis termine de compléter son charmant visage. Le regard souvent perdu dans la vague, son visage affiche une moue particulièrement adorable et elle semble parfois sur une autre planète.
      Evelyne a des mains fines aux doigts agiles qui manipulent les fleurs avec délicatesse. Quelques coupures par-ci, de la terre par-là, ses mains sont la plupart du temps abîmées. Son corps est quant à lui beaucoup trop mince et délicat pour intimider qui que se soit, elle passe facilement inaperçue dans une foule ou dans les recoins d'ombre.


      Les épines...
      Douce et fragile en apparence, dure en réalité. Evelyne est à l'image de la rose. Sous ces pétales se cachent de dangereuses épines.

      Très craintive, elle se réfugie dans son magasin, s'entoure de ses fleurs, seules et uniques amies qu'il lui reste. N'appréciant pas beaucoup les contacts humains, ses relations interpersonnelles sont assez minimes et ses connaissances sur la bienséance le son tout autant. Enfermée dans un monde imaginaire que nombreux ont tentés de pénétrer sans jamais réussir, Evelyne apparaît toujours légèrement absente. Certains l'a qualifie de rêveuse invétérée, d'autres la jugent tout simplement trop idiote pour interagir normalement. Continuellement absorbée dans ses pensées, inutile de spécifier que les maladresses s'enchaînent et cela n'encourage pas les gens à l'approcher. Pourtant, indifférente à ce qui l'entoure, aux gens qui évoluent autour d'elle, l'image qu'elle projète est le dernier de ses soucis. Cette déconnexion quasi constante du monde réel lui permet de survivre, de ne pas être submergée par la douleur qui la hante constamment depuis huit longues années. Cet existence solitaire lui convient très bien. L'orgueil et la fierté résultant rarement en un bon mélange, Evelyne refuse de demander de l'aide ou d'avouer ses faiblesses. Même dans les pires moments de sa vie, elle s'entête à trouver une solution seule et refuse d'exprimer sa douleur et sa tristesse à quelqu'un d'autres que ses fleurs. Cet entêtement lui a valu de se retrouver dans des situations dramatiques et parfois dangereuses. Dans ces moments, Evelyne trouve refuge dans son magasin et dans la passion que lui a transmise sa mère et trouve la force de se battre jusqu'au bout. Fougueuse, Evelyne passe par un éventail d'émotions en quelques minutes. Tantôt absorbée dans ses rêveries ou dans sa tâche, une réplique cinglante accueil les malheureux qui l'extirpent de son monde.
      Malgré ces petits côtés bizarres, cette jolie demoiselle peut se révéler une personne fort charmante à ses heures. Sa gentillesse n'a d'égal que sa générosité lorsqu'il s'agit de ses clients. Elle prend un soin minutieux à satisfaire leurs exigences. Nobles ou pas, pour ou contre la royauté, cela importe peu, ils restent tous clients.


    III – Chronique Sordide :



      Cher journal.
      Aujourd'hui, moi et mon mari sommes les gens les plus heureux du monde. Après tant d'années durant lesquelles nous avons désirés un enfant, ce jour est arrivé. Cette nuit, j'ai donné naissance à notre premier enfant. Une adorable petite fille aux yeux dorés. Nous avons choisis de la nommer Evelyne en souvenir de ma sœur décédée durant l'hiver. Elle qui souhaitait tant avoir une nièce, je crois que s'est un bel hommage.
      Avila


      Quelques années plus tard.
      Avila était assise dans le petit jardin derrière la maison familiale. Teri, son mari, avait quitté tôt le matin, en direction du marché pour aller faire les achats de la semaine avec d'autres hommes du village. Le jardin de forme rectangulaire, était divisé en plusieurs allées qui regroupaient des fleurs toutes plus magnifiques les unes que les autres. Agenouillée devant un buisson duquel s'étiraient des roses, elle s'affairait en chantant. Soudainement, elle redressa la tête et dirigea son regard sur sa droite d'où venait un bruit de pas précipité. Une petite fille surgit à l'extrémité de l'allée. Âgée d'à peine quelques années, elle n'était pas plus haute que les arbustes de fleurs et ses yeux mordorés pétillaient : « Maman maman! » La petite Evelyne se jeta sur sa mère tel une sangsue et celle-ci en riant ne pu qu'abandonner son ouvrage pour lui consacrer toute son attention. « R'garde. Evy apporté jolies fleurs pour maman. » Affichant un sourire et une moue impressionnée, Avila accepta gracieusement les fleurs et remercia sa fille d'un baiser sur le front. Toutes les deux, elles offraient un tableau touchant. Au beau milieu des fleurs, la mère était assise les jambes croisées sur le sol, sa fille assise sur ses cuisses et agitant les quelques fleurs qu'elle avait vaillamment cueillis à l'autre bout du jardin. Comme à son habitude, la fillette demanda à sa mère ce qu'elle faisait. Celle-ci entreprit de lui montrer les roses qu'elle avait soigneusement couper et lui expliqua l'importance de faire attention aux épines qui pouvaient blessées. Avila expliqua que les roses se munissaient d'épines pour se protéger. Ensuite, elle entreprit de nommer et de décrire toutes les fleurs du jardin pour le plus grand plaisir de la petite qui écoutait son discours. Les yeux écarquillés pour tenter de tout voir, elle se tortillait dans tout les sens pour apercevoir les fleurs que lui pointait sa mère. Ainsi, la mère et la fille passaient leurs journées ensemble à observer et soigner les fleurs que Avila chérissait tant.
      Le soir venu, Teri revenait de la ville où des champs et ils dinaient tous ensemble. Certes, leur maison et leur repas étaient bien modestes, mais ne faisaient pas obstacle à leur bonheur. Le couple chérissait leur fille plus que tout, seul enfant que Avila avait réussit à enfanter et ils s'estimaient heureux qu'elle grandisse en santé et en beauté.


      Cher journal,

      Je sais que normalement, s'est ma femme qui te fait des confidences. Qu'elle s'exprime le long de tes pages presque chaque soir et te raconte ses péripéties du jour. Malheureusement, ces dernières semaines, elle est gravement malade et ne peut à peine tenir une plume. Elle souffre. Je le sais. Je voudrais faire quelques choses pour elle, mais les services d'un médecin sont beaucoup trop coûteux. Je ne sais sur qui me reposer. Je ne peux que me confier à toi, cher journal. Evelyne m'inquiète. Elle a cesser de prendre soin des fleurs de sa mère depuis une semaine. Elle ne quitte plus la chambre de cette dernière et la veille jour et nuit. Je souhaite de tout mon coeur que ma femme se rétablira et que les choses redeviendront ce qu'elles étaient.
      Teri



      Malgré les efforts de Teri et le soutien constant de la petite Evelyne, Avila mourrue un mois plus tard. Personne ne savait qu'elle étrange maladie l'avait ravagée ni d'où elle était venue... La petite famille autrefois heureuse avait perdue son cœur, son âme et tenait difficilement le coup. La jeune fille, alors âgée de dix ans, ne comprenait que trop bien que plus jamais elle ne reverrait sa mère. Tout ces moments qu'elles avaient passés toutes les deux dans le jardin, elle se les remémorait encore et encore. Le souvenir de sa mère qui parmi les fleurs l'accueillait à bras ouvert, chaleureusement, la hantait toutes les nuits. Evelyne avait repris les habitudes de sa mère comme celle d'entretenir le jardin du mieux qu'elle le pouvait. Teri, de son côté, dépérissait à vue d'œil. La mort de sa femme l'accablait et même s'il tentait de rester fort pour sa fille, le chagrin creusait son cœur.

      Cher journal,

      La vie n'est plus la même depuis qu'Avila nous a quitté. Je ne trouve plus la force de me lever le matin, lorsque je vois Evelyne dans le jardin, je ne cesse de revoir ma femme qui y passait tout son temps. Elle nous manque cruellement. Mon courage m'abandonne. Je ne veux pas qu'Evy se retrouve seule. Elle aura bientôt 15 ans, mais n'est nullement prête à se retrouver seule dans ce monde de fou. Demain, j'irai la déposer chez la vieille fleuriste du village. Je sais que le temps m'est compté.
      Teri



      Comme écrit dans le journal, quelques jours avant son quinzième anniversaire, Evelyne fût emmener chez la vieille fleuriste. Elle connaissait bien la dame d'un certain âge qui les recevaient, elle et sa mère, à toutes les semaines. Avila vendait les fleurs du leur jardin et la fleuriste les leur achetait. Bref, la jeune fille se retrouva un bon matin devant la boutique accompagnée de son père. Depuis la mort de sa femme, Teri n'avait pas voulu retourner à la boutique. Il était bien étrange que soudainement, il modifie ses habitudes. Camilla, la vieille fleurisse, les accueillit gentiment et leur proposa d'entrer. Heureusement de revoir cette dame qui avait partagée sa vie depuis le tout début, Evelyne accepta sans hésitation. Teri refusa l'offre poliment. « Je dois aller faire des courses. Pourquoi ne pas passé la journée avec madame Camilla le temps que je reviennes Evelyne? » La jeune fille ne se fit pas prier, embrassa son père et lui promit d'attendre son retour et de ne pas retourner à la maison seule. L'homme s'éloigna de la boutique et avant de s'éloigner d'un pas décider, il cria à sa fille « Je t'aime ma chérie ne l'oubli pas ! ».

      Cher journal,

      Après m'avoir laissé chez Camilla, mon père n'est jamais revenu. Il s'est pendu dans notre maison. Plus jamais je ne le reverrai.

      Evelyne
      .


      Un an s'était écoulé depuis la mort de Teri. La bonne Camilla s'inquiétait énormément de l'état de Evelyne. Depuis qu'elle avait apprit la mort du dernier membre de sa famille, elle s'était enfermée dans un univers lointain. La jeune fille passait ses journées a soigner les fleurs, emprisonnée dans ses douloureux souvenirs. Plus rien ne parvenait à la faire sourire ou à rallumer la flamme qui autrefois brillait dans son beau regard. La vieille dame souhaitait tant la voir de nouveau heureuse. Un soir, alors qu'elles étaient silencieusement attablées, Camilla annonça « Dans une semaine, nous quittons le village. Nous allons nous établir dans un autre royaume et nous prendrons un nouveau départ. Plus rien ne nous retiens ici. » « Mais voyons Camilla, ce n'est pas sérieux? À ton âge, un si gros voyage! ». Malgré l'opposition d'Evelyne, la dame ne changea pas d'avis et fini par forcer sa protégée à capituler. C'est ainsi qu'une semaine plus tard, elles laissèrent derrière elles le village où elles avaient toujours vécues. Qui savait ce qui les attendait? Camilla avait déniché un endroit où vivre dans un royaume lointain où vivait l'une de ses vieilles amies. Les rumeurs racontaient que le roi était bienveillant et qu'on vivait bien. C'était l'endroit parfait, se disait-elle, pour qu'Evelyne prenne un nouveau départ.


      Cher journal,

      Voilà maintenant une année que Camilla et moi sommes arrivées en ce royaume. Nous avons ouvert une petite boutique où Camilla continue d'exercer son métier de fleuriste. Moi j'aide aux tâches ménagères et à l'entretien de la boutique. J'essaie de ne pas songer à notre ancien village et à mes parents. C'est trop douloureux. De plus, Camilla vieillit et elle s'est affaiblit considérablement ces derniers mois. Sa santé n'est plus aussi bonne qu'autre fois, mais elle continue à travailler dur. Je m'inquiète pour elle. Comme si ce n'était pas assez, le coup d'État qui s'est produit il y a un mois à secoué tout le royaume. Nous ne pouvons plus franchir les frontières, les choses se sont dégradées. Honnêtement, peu m'importe qui est au pouvoir. Je continue à vivre ma petite vie et à m'occuper de ma boutique. Les choses n'ont pas vraiment changées de notre côté, mais je vois clairement ce qui a changé tout autour.

      Evelyne



      Deux semaine plus tard, la vieille fleuriste se retrouvait alitée et confinée à son lit. Trop faible pour se tenir debout, Evelyne lui apportait ses repas et s'occupait de la boutique. Au fond d'elle-même, la jeune fille âgée de dix-sept ans savait bien que ce qui attendait Camilla s'était la mort. Chaque fois qu'elle retournait la voir, lui apportait de l'eau ou à manger, la demoiselle redoutait de la trouver morte dans sa couche. Un soir, alors qu'Evelyne fermait boutique, attrapait quelques roses et se dirigeait vers l'arrière boutique, le malheur frappa. La jeune fille entra dans la chambre, salua Camilla sans lui jeter un regard et deposa les roses près de son lit. « Je me suis dis que sa égaillerait un peu le décor tu ne crois pas ? » N'obtenant pas de réponse, Evelyne tourna la tête en direction du petit lit. Camilla était morte. Ce fût comme si de l'eau glacée lui était versée dessus. Un frisson parcouru son échine... Tout était terminé. Elle était maintenant bel et bien seule au monde.



    IV – Anastasie censure :

      Votre nom ou pseudo : Andréanne
      Comment avez-vous découvert le forum ? Par hasard en fouillant sur Internet.
      Qu’aimez-vous/détestez-vous dedans ? J'aime le concept et les membres semblent assez actifs!
      Comment l’améliorer ? Je ne vois rien à améliorer pour le moment.
      Rien à ajouter? [code bon par Eden ♥]

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Eden

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Les roses tombent, les épines demeurent...  Vide
MessageSujet: Re: Les roses tombent, les épines demeurent...    Les roses tombent, les épines demeurent...  EmptyJeu 2 Juin - 19:36

    Bienvenue sur Dirty Prince !

    ... J'aime ta fiche, elle est super bien écrite et mélancolique et tout .___. Voilà, tu te retrouves avec une fan 8DD *fuit très loin*

    Tu as très bien compris le contexte, il y a quelques fautes d'inattention (un mot en trop ou en moins parfois) mais ce n'est pas très grave ^^ Si tu veux, tu peux me passer ton avatar par MP pour que je le mette à ta place, et après je te validerai =3

    Bonne soirée ♫

    EDIT : en fait, après avoir vu l'avatar dans la FAQ, je me suis dit que j'allais le mettre et te valider, et puis tu n'auras qu'à le changer s'il n'était pas fini ^^


    Validée Damn Thing ♥
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