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 Gabriel sur le déclin |

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Invité
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Gabriel sur le déclin | Vide
MessageSujet: Gabriel sur le déclin |   Gabriel sur le déclin | EmptySam 30 Avr - 15:46

I – Le Cadavre Exquis
Gabriel sur le déclin | Gaby01
PRÉNOM ; Gabriel
ÂGE ; 27 ans
ORIENTATION SEXUELLE ; Pansexuel
FONCTION, MÉTIER ; Maitre d’armes au service de la famille royale.
SIGNE CARACTÉRISTIQUE ; Gabriel est atteint d’achromatopsie totale depuis sa naissance. Ayant donc les yeux fragiles, il est depuis peu victime d’un glaucome aigu, et est destiné à devenir aveugle avant ses 35 ans.
MANIE, HABITUDE ; Il est pieux. Très pieux. Il ne rate jamais la messe du dimanche, et ne manque pas d’adresser ses prières à Dieu chaque soir. S’il ne le fait pas, il ne peut pas dormir en paix.
Et c’est plus un besoin qu’une manie mais il fume. Beaucoup.
GROUPE ; Extremist. Plus par obligation morale que par vrai choix ou conviction ceci dit.



II – Chronique Sordide


TEST RP ;

Dieu est en moi, je l’ai toujours su. Il est en moi depuis ma naissance, comme il est en chacun de nous. Quand je fais mes prières à Dieu, c’est aussi moi-même que je prie. Pas une seule fois je n’ai douté de son existence.

Pas même quand Céleste a disparu du jour au lendemain.
Ni même quand j’ai taché mes mains du sang d’un homme pour la première fois.
Et encore moins ce jour où l’on m’a annoncé que l’on ne pourrait jamais stopper la lente mort de mes yeux.

… Mais j’ai déjà douté, oui, je le confesse. J’ai douté du Seigneur, mainte et mainte fois, pour beaucoup de choses, petites et grandes. A chaque fois, je l’ai regretté, et on m’a pardonné.



Dimanche matin. Il est tôt. Bien trop pour moi qui suis un couche-tard. Mais le jour Sain est bien le seul qui, à mes yeux, mérite une exception, ainsi que le sacrifice de sortir du lit aux aurores. En 27 ans de vie, je ne me souviens pas avoir loupé la messe du dimanche une seule fois. Ou alors, c’était toujours justifié. Cette habitude doit remonter à mon père. Il était encore plus pieux que moi, à un point même qu’il en délaissa sa famille pour se faire curé. Ça ne m’a jamais dérangé. J’étais très jeune quand il est parti, et je n’ai jamais eu besoin de modèle paternel ou de père de substitution. Je ne l’ai jamais revu depuis et à dire vrai, je ne m’en soucie pas. Je ne me suis même jamais demandé s’il avait pu réaliser son rêve ou pas.

Si l’on exceptait ce père un peu trop obsédé par le Créateur, je n’ai jamais eu à me plaindre de ma famille. Nous n’étions ni pauvre, ni riche. Un rang de bourgeois tout ce qu’il y a de plus banal, comme il y en avait des cents et des milles à travers tout le pays. Pas de résidence secondaire ni de riches et vastes domaines mais de la famille en Espagne et en Italie, où nous étions toujours les bienvenues, ma mère, ma sœur et moi.

Dehors, j’entends déjà le bruit assourdissant des calèches qui martèlent le sol pavé. Pataclop, pataclop, pataclop. Un boucan désagréable, d’autant plus que je n’aime pas les chevaux – ou peut-être devrais-je dire que ce sont eux qui ne me porte pas dans leurs cœurs ? – mais cette nuisance sonore fait tellement partie du quotidien que les gens ne l’entendent même plus.
Je me fraie difficilement un accès jusqu’au premier miroir en pied que je peux trouver. Difficilement car cette chambre est dans un état de bordel tellement inimaginable qu’un inconnu aurait peine à croire qu’une personne normale puisse y dormir en paix. A cause de mes manières, ma façon de m’exprimer et mes revenues, nombreux étaient ceux qui pensaient que j’avais, comme beaucoup de hauts bourgeois, quelques domestiques pour maintenir la maison en ordre. Et bien non. Je suis ce que l’on appelle un sociopathe latent : J’ai pour principe de toujours être agréable, souriant et chaleureux avec les gens, mais j’ai un besoin presque vital de solitude. C’est aussi pour ça que je refuse de vivre au palais malgré mon travail. Et de toute façon, l’état de ma demeure – quoi que demeure est un bien grand mot, il ne s’agit là que d’une maison tout à fait modeste – est tellement…. Spécial, qu’aucun majordome ne pourrait décemment accepter de se mettre à mon service.
Je suis atteint d’achromatopsie depuis ma naissance. Pour vous éviter d’aller ouvrir une encyclopédie, la seule chose à comprendre est que j’ai toujours vu le monde en blanc et teintes de gris. Je n’ai pas tout saisi à ce propos mais d’après les médecins, ma cornée serait donc tellement fragile que j’ai très facilement développé un glaucome. J’ai 27 ans, et d’ici une dizaine d’année, surement moins, je perdrais totalement la vue. Quel rapport avec l’état déplorable de ma maison ? Eh bien, je ne veux pas oublier. Je m’entoure d’un maximum d’objets, de peintures et d’illustrations diverses. Tout ça pour graver dans ma mémoire le moindre petit détail du moindre petit objet. S’il y a une chose qui me fait peur, c’est de me dire qu’à force de ne plus voir, j’oublierai. Du coup, rien n’est rangé, tout est bien visible. Et à part l’entrée et la cuisine, encore épargnées, le reste ne ressemble qu’à un vague atelier géant de peintre. Car j’aime dessiner et peindre. Encore un exercice pour ma mémoire.

Et pour les mêmes raisons, tous les matins, j’ai l’habitude de m’observer quelques minutes dans la glace. Je suis grand. Je l’ai toujours été. Petit, je ne ressemblai à rien d’autre qu’à un androgyne dégingandé, un gamin à l’aspect sec et fragile à cause d’une croissance trop rapide. Heureusement, avec les années, j’ai rapidement gagné en poids, en muscles et en carrure. Aujourd’hui je suis très physique – je ne supporte pas de rester les bras ballants à ne rien faire – et même si je n’en ai pas forcement l’air, à côté des mastodontes de la garde royale, j’ai une force particulièrement honorable, et je sais bien m’en servir, mon métier m’y aidant. Je suis Maitre d’Armes pour le compte de la famille princière. Une profession pour laquelle j’étais destiné depuis toujours, et que j’adore. Donc oui, souvent, quand je m’annonce, on a du mal à me croire tout à fait, avec mes longs cheveux blonds ramenés en catogan, mon visage fin aux joues parsemées d’un bouc de quelques jours que j’aurais eu la fainéantise de couper – mea culpa –, mon sourire rieur et mon aspect svelte. Pourtant, il faut être ainsi pour espérer apprendre à manier décemment l’épée et les arts du combat. Jamais un lourdaud sans cervelle ne sera capable de faire autre chose que donner de grands coups dans le vide avec son arme. Voilà pourquoi j’aime enseigner aux nobles et aux membres de la famille royale. Eux sont plus à-même de comprendre que la force physique ne fait pas tout, loin de là.
En fait, quand j’y pense, je me rends compte que je ne sais pas à quoi « blond » peut correspondre. On m’a dit que mes cheveux étaient comme ça oui, mais au final, tout ce que je vois dans ce miroir un peu sale, c’est un gris clair, comme toujours. C’est pareil pour mes propres yeux. Je ne sais pas à quoi ils ressemblent vraiment. D’après les autres, ils sont d’un bleu profond. Il parait que c’est beau. Mais là encore, je ne vois qu’une couleur de cendre un peu terne.
Je ne me suis jamais vraiment posé de questions quant à mon physique. Je me sais relativement agréable à regarder, mais n’étant de toutes façons pas du genre à user de mes charmes pour arriver à mes fins, je n’ai jamais vraiment eu de complexes, et encore moins d’envie de changer. La seule chose que je regrette fut dans mon enfance, alors que j’étais un petit garçon à l’aspect tellement ambigu que Celeste s’amusait à m’habiller en fille dès qu’elle le pouvait. …Mais je préfère passer sous clé cet événement particulièrement honteux de mon enfance.

Celeste était ma grande sœur. Une magnifique et déterminée jeune femme qui a hérité du côté italien de ma mère, aussi bien physiquement que psychologiquement. Une vraie matrone qui ne se laissait jamais faire, mais qui savait être aussi douce que la chaleur du soleil. Elle s’occupait bien plus de moi que ne l’a jamais fait notre génitrice, qui a dû reprendre son travail de médecin le jour où son mari l’a laissé pour Dieu. Celeste était de 7 ans mon ainée. Un écart énorme, certes. Mais grâce à cela, elle a pût m’enseigner les rudiments des arts martiaux et de l’escrime, qu’elle-même tenait justement de notre père. Chez nous, les seuls réels luxes dont nous pouvions nous targuer étaient la salle d’arme et celle d’entrainement. J’y ai passé des jours et des jours, dans l’espoir de devenir assez fort pour reprendre le flambeau de Maitre d’Armes – chose que ne pouvait pas faire Celeste, par la faute de son statut de femme.

Je passe une main sur mon visage encore fatigué. Je force avec difficulté mes jambes à se deplacer jusqu’à mes vêtements. Le souvenir de Celeste n’est pas une bonne chose pour une personne mélancolique comme moi. Allons, je me suis promis de toujours regarder droit devant moi, sans jamais laisser le passé me rattraper, je ne vais commencer ce matin.

Pourtant, alors que je m’apprête à sortir de la chambre, mon regard tombe sur une partie du mur noyée sous les esquisses et les croquis. Des ébauches fidèles représentant des paysages italiens. Et là, forcément, je ne peux m’empêcher de penser au rêve de Celeste, qui est devenu le mien depuis bien longtemps.
Ma mère était donc italienne. Et elle avait transmis l’amour de son pays à ses enfants. Le seul rêve de ma sœur était de partir s’installer définitivement au pays de ses racines. Elle me parlait avec tellement de passion des milles et une villes toutes plus magnifiques les unes que les autres que très vite, je me suis surpris à avoir la même envie qu’elle. Aujourd’hui encore, ce rêve me poursuit. Dès que faire se peut, je veux partir vivre là-bas, en Italie. Pas juste y rester deux semaines près des frontières françaises pour rendre visite à la famille, non. Je veux m’installer à Vérone, à Florence, à Rome, à Venise. Je veux tout voir. Je veux rassasier ma faim de découvertes et de voyages en découvrant les pays jouxtant le royaume d’Italie, telle que la Grèce et ses maisons blanches de chaux. Et je veux faire tout ça avant que la cécité ne m’atteigne totalement. Je commence déjà à avoir des troubles de la vue, et ça n’ira pas en s’arrangeant, au point même que l’autre jour, lors d’un entrainement, j’ai laissé un amateur m’entailler la joue, je ne l’avais pas vu venir... Je veux réaliser mon rêve, et celui de Celeste, avant le jour fatidique.

Celeste. Chère grande sœur que j’idolâtrai presque autant que Sainte Marie. Chère grande sœur qui a disparu du jour au lendemain, dans un souffle. Aucun mot laissé, aucune affaire emportée, rien. Ma mère pleurant la perte d’un enfant, de son ange. Elle n’a jamais voulu me dire ce qu’il était advenu d’elle, même si je suis sûr qu’elle le sait parfaitement. Je ne l’ai vu pleurer qu’une seule fois, et ce n’était pas le jour où son mari était parti pour l’Eglise, mais bien celui où Celeste a disparu de nos vie. De même que je ne l’ai vu se mettre en colère qu’une seule fois, celle où je lui ai demandé des explications. Depuis, nous n’avons plus jamais abordé le sujet. A la maison, c’était comme si Celeste n’avait jamais existée. J’étais fils unique.

Déjà d’habitude, je mange très peu le matin. Mon horloge interne détraquée par mon rythme de vie quelque peu marginal ne me permet pas de me gaver dès le réveil comme la plupart des oisifs. Et ce matin, c’était pire encore. Me souvenir ainsi de mon ainée, sans rien savoir de ce qu’elle avait pu devenir, m’avait totalement coupé l’appétit. Dans l’espoir de trouver le courage de questionner ma mère à ce sujet un jour futur, je me promis de retourner, dès que j’aurais le temps, à la maison familiale, que j’avais quitté depuis plusieurs années pour m’installer en ville. A l’époque, j’étais encore une bleusaille fraichement arrivée, mais devant mes prédispositions à l’escrime, j’ai rapidement trouvé un mentor. Mentor qui m’a laissé lui succéder à sa mort. De petit maitre escrimeur venant d’un peu trop loin, j’ai fait mes preuves depuis, à mainte reprise. Et j’ai atterris au milieu de l’aristocratie pour dispenser mes leçons. Pour mes heures perdues, j’ai aussi ouvert une petite salle d’entrainement en ville. J’y accueille tous ceux qui le veulent, membres de la plèbe comme soldats, tant qu’ils sont motivés et à l’écoute.

Quand j’ouvre la porte d’entrée, la clarté m’éblouie. Aujourd’hui sera une belle journée. Le ciel est dégagé et vide de nuage. Il doit être d’un magnifique bleu. Je ne sais pas à quoi ressemble le bleu, pas plus que le reste, mais bizarrement, je me la représente comme la plus belle de toute les couleurs. S’il y en a une que j’aimerais voir un jour, c’est celle-ci. Les rues grouillent de vie. Tout le monde semble être à sa place. Pourtant, je sais que derrière chaque homme, chaque femme, voire même chaque enfant, se cache peut-être un membre de l’horrible résistance. Je n’aime pas les opposés au régime. Ils sont capables de tout et de n’importe quoi, même tuer des innocents, seulement pour défendre une cause qui ne peut pas être juste. La justice guide mes pas. Je travaille pour la royauté, c’est en parti grâce à elle que je vis plus que décemment. Et je ne peux accepter qu’une bande de chiens fous défient l’autorité et cette justice saine et véritable en laquelle je croie tant. Dès que l’occasion se présente, j’aide à traquer ces gens. J’ai décidé que les seuls qui mourront de mes mains ne seront que ces monstres qui, plus que de provoquer la colère des princes, outre le Seigneur par leurs actes dignes du plus vil des barbares.

Pourtant… Pourtant… Quand je vois la misère humaine, cachée dans les ruelles sombres, quand je vois les infirmes qui viennent me trouver pour apprendre une passe d’arme, mon cœur se serre et ma foi vacille. Si j’avais été à la place de ces gens, n’aurais-je pas envie de changer les choses ? N’aurais-je pas envie de lutter contre le système qui m’aura fait tomber dans la vermine ? Si, bien sûr que si.

Un croyant qui doute de Dieu est chose plus courante qu’on ne le croit, et facilement pardonné.
Un extrémiste qui doute de ses Princes est simplement envoyé à l’abattoir.
Voilà pourquoi je vais taire ces doutes qui m’envahissent. Je vais taire ces brides d’humanités qui hurlent en moi. Je vais faire semblant de ne pas douter.

Je suis le premier arrivé à l’église. Devant l’autel, mes mains se joignent en ce geste si habituel pour moi. Seigneur, donnez-moi la force de chasser ceux qui tente de renverser notre royaume.

Je vais continuer de jouer au parfait chrétien, et au parfait extrémiste.





III – Anastasie censure
Gabriel sur le déclin | 1b9dd0a8
Gabriel sur le déclin | 46518445

Votre nom ou pseudo ; Ffffft, trop. Kiku ou Autoroute le plus souvent. (Autoroute oui. Vous avez bien lu)
Comment avez-vous découvert le forum ? C’est Obiwan Kenobi qui me l’a montré, tu peux pas test.
Qu’aimez-vous/détestez-vous dedans ? Je n’aime pas répondre à ce genre de question. /oh, un bus/
Comment l’améliorer ? Un design plus axé sur le css/html peut-être ?
Rien à ajouter? [Code Okaay!]
C'est la première fois que je fais un personnage de ce style, et la première fois que j'écris une fiche à la première personne - ça a été écrit à 4h du mat' d'ailleurs - donc heu... Si c'est naze, ayez pitié. D8
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Armand

{ What a sadistic smile, my Lord...}

Armand
Messages : 133
Âge du personnage : 17 ans
Gabriel sur le déclin | Bwahah11



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Autres détails:
Profession ou titre: Prince tyrannique
Gabriel sur le déclin | Vide
MessageSujet: Re: Gabriel sur le déclin |   Gabriel sur le déclin | EmptySam 30 Avr - 17:32

    Bienvenuuuue!

    (Désolée pour l'attente, j'ai du aller jouer dehors avec mes neveux un moment ._. )

    Kyuuuh, Gabriel est chouuu! Et puis ça faisait un moment qu'on attendait un Maitre à quelque chose, c'est cool (En plus ça manquait d'Extremists ces temps-ci, tch, sales Résistants *lapidée*)
    Alors voila, ta fiche est claire et bien écrite, il ne manque rien, donc je ne vais pas retarder plus longtemps ta validation! J'espère que tu te sentiras bien parmi nous, amuse toi bien =D

    Validée > Extremist ♥

_________________






Gabriel sur le déclin | 25qc608
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