{ Dirty Prince }
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 Maksimilian {Ow Yeah, babe }

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Maksimilian {Ow Yeah, babe } Vide
MessageSujet: Maksimilian {Ow Yeah, babe }   Maksimilian {Ow Yeah, babe } EmptyLun 18 Jan - 21:43



Maksimilian {Ow Yeah, babe } Tns1-1615502247Maksimilian {Ow Yeah, babe } Tns1-1615533a34Maksimilian {Ow Yeah, babe } Tns1-16155010ec

    Maksimilian {Ow Yeah, babe } 48721654


      Prénom : Maksimilian. { Nom Russe de Maximilian, dérivé lui-même de Maximilien, lui même un dérivé de Maxime, venant du latin Maximus, le plus grand (moralement parlant).
      Âge : 27 ans et toutes ses dents – On ne lui a jamais assigné de date de naissance en Russie, et à son arrivée en Angleterre, on lui a donc dit qu’il était du premier janvier et qu’il avait vingt-sept ans, comme tout ces étrangers sans date de naissance qui arrivaient à l'époque.
      Orientation sexuelle : Hétérosexuel – « putain, vous le voyez, mon cul envahi ? Jamais de la vie. Et puis, ca me donne des frissons, les choses toute plates et avec trop de force. Oui, je suis compliqué, je sais. »
      Fonction, métier, titre de noblesse : Proxénète, et agent indirect des renseignements pour Vidal (il envoie les putes qui lui rapportent les informations les plus croustillantes)
      Signe caractéristique : Ces cheveux rouges naturellement, surement une anomalie génétique – Le demi-masque de porcelaine disposé sur son visage en permanence, son œil droit étant pourri - "PAR UNE OGRESSE, pourquoi personne ne me crois??".
      Manie, habitude : Le sexe Les femmes avant tout. Maksimilian a aussi pour habitude de faire rouler entre ses doigts une pièce Russe qu’il garde sur lui, souvenir de son passé.
      Groupe : Résistant Union.


    Maksimilian {Ow Yeah, babe } 48721804


      Votre nom ou pseudo : Audy-Kuuun, alias Audion le chaudron, le pigeon ou encore pleins d’autres surnom que j’aime tous plus que les autres *ou pas. C’est mon fort interieur qui m’a obligé, BREF*
      Comment avez-vous découvert le forum ? Louis est un Dieu. Louis est moi. Donc je SUIS Dieu. *mouahahaha*
      Qu’aimez-vous/détestez-vous dedans ? j’aime ce fucking CSS ♥️ Et puis j’aime Talion le garçon, et Elie la souris, et Léon le… heu Scorpion et Sophion le… fion HAHAHA *spaf* J’aime tout le monde voyons, venez touuus dans mes braaas <3
      Comment l’améliorer ? Une plus grosse partouze, of course u__u
      Rien à ajouter? [Validé Loulou le caillou]


Dernière édition par Maksimilian le Dim 24 Jan - 20:27, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Maksimilian {Ow Yeah, babe }   Maksimilian {Ow Yeah, babe } EmptyDim 24 Jan - 20:00

    Maksimilian {Ow Yeah, babe } 48721775




    «A bout de souffle comme une sirène
    Elle voit son corps qui se réveille
    Elle arrachait tous ses vêtements
    Par quelques gestes élégants»

    Indochine


    J’n’ai jamais vraiment été courtois. Qu’on se le dise.
    J’n’ai jamais été poli. Qu’on se le dise aussi.


    ______________________________________________


    La première chose qui m’a été faite contre mon gré, surement Dieu qui répandait le courroux céleste, ça a été un après-midi. Un peu comme tous les autres, mais pas complètement, enfin, disons qu’il était comme les autres.
    Je me baladais dans le quartier riche. Oui, ce quartier aristocrate de cette chère ville qu’est Moscov. J’y suis né, j’y ai habité. J’ai passé ma vie dans cette ville un peu trop grande et un peu trop impressionnante pour un type comme moi, mais je m’y plais.
    Donc, je me trouvais vagabondant avec des habits volés à des hommes bien plus vieux, gros, grands, intelligents, mais surtout riches. Les trois premières alternatives influaient pas mal sur mon attirance, frustrait même la vision parfaite que j’avais de moi-même, mais cela ne changeait rien à mon charme irrésistiblement légendaire de bête sexuelle.
    La dernière était ici dans le but même d’attirer les proies. Mon gibier préféré, se sont les minettes. Toujours consentantes, je le précise. Oh oui, je ferais n’importe quoi pour en attraper. Une, deux, trois à la fois. Jamais je ne pourrais donner ces animaux que je chéris tant en pâture à des éléphants avec bien trop d’or et d’argent. Avec trop de paillettes et de bijoux. Je suis un chasseur, une bête à la recherche de sa proie. Je réussis toujours, et ce en parti grâce à l’amadouement que je mets en place. Je n’suis pas si con, qu’on se le dise, malgré les apparences.

    « La gazette est là ! La gazette est là ! Monsieur ? Vous voulez ? »

    Moi, grand homme aux cheveux roux, une chapka sur le crâne, et une bouteille de vodka à la main, je me retournai alors violemment. Ce garçon m’avait fait friser la crise cardiaque, et je dévisageai ensuite ce jeune homme souriant, qui me tendait, un air enthousiaste et idiot figé par le froid russe, un papier. J’attrapai la fameuse gazette. Scrutant vaguement la grande nouvelle, déchiffrant comme le pouvais avec mes quelques bases de russe, je partais alors, l’air de rien, dans mes vêtements aristocrates trop grands. Je me rends compte maintenant que le fait que j’ai trébuché sur cette culotte de bourgeois m’a surement ralentie dans la future course contre la montre que je mènerait contre ce pauvre enfant qui cherchait à gagner quelque pièces en vendant une revue miteuse et inintéressante à des analphabètes arriérés – ici, surtout à des gens scolarisés, mais quand même idiots – et qui n’en avait rien à faire de la vie que nous menions. De toute façon, la moitié de ce qui était écrit était supprimé à l’impression par notre saint empire tant aimé.

    « MONSIEUR ! Ça fera cinq sous ! »

    Je suis sourd. Je suis sourd.
    Complètement sourd. Oui, je n’entends rien. Ce gamin parle dans le vide.
    Oh, mes jambes se mirent alors à galoper. A croire que je courrais maintenant contre mon gré, bousculant passants, enfants, passantes, chats de gouttière, me prenant dans la face tout le vent russe que je détestais dans ces moments là, mais qui parfois était bien pratique – bien que j’ai été à cet instant incapable de penser à un seul avantage en faveur de ce vent. Je remarquai rapidement, alors que des dizaines d’images défilaient sous mes yeux à la seconde, que les fourrures à la mode dans le quartier étaient tout sauf jolies. Dans le genre immonde, on aurait pas trouvé mieux. Même les abattoirs étaient plus attrayants. Sans rire.
    En fait, oui, et je me rends compte maintenant, cette culotte et ces images effrayantes n’ont pas été dans mon sens, et que c’était surement Dieu qui avait voulu ça.
    Je ne savais plus si j’étais encore poursuivi. Dans d’autres circonstances, j’aurais pu imaginer un agneau poursuivant pathétiquement le loup, mais j’étais ici bien trop occupé.

    Je ne sais pas comment, ou, pourquoi, mais je me retrouvais dans une ruelle inconnue. Dans la capitale, c’était fréquent pour des de ces riches de se perdre, dans la mesure ou ils passaient la journée à marcher dans le lopin d’herbe du quartier, sans avoir le cran d’aller voir le bout de leur museau. Mais pour moi, me perdre, c’était rare. Pas que je me donne beaucoup d’importance, personnellement, mais oui, j’étais magnifiquement paumé dans un patelin inconnu, entouré d’une population inconnue qui ne paraissait pas vouloir que mon bien – non merci monsieur, ne me touchez pas comme cela, monsieur, vous me chatouillez et ne m’attirez pas, monsieur, vous me donnez même des frissons d’horreur, vous êtes tout plat de partout, je n’aime pas ça. Le tour était joué, j’avais vaincu l’homme, qui n’avait pas l’air d’être la réincarnation de l’amour chaste et pur que recherche une frêle jeune fille innocente.

    Et puis je remarquai rapidement que j’avais toujours, dans un premier temps, la bouteille de vodka, et deuxièmement, la gazette qui m’avait value tant de périples. La bouteille disparu vite – hop, monsieur, je la fini, et paf, sur votre tête, ça vous calmera. La gazette fut une autre affaire.
    Mes quelques connaissances en russe – et Dieu seul sait comme elles sont vraiment vagues – m’ont permise de déchiffrer quelques mots, tant bien que mal, pendant que le mendiant agonisait encore sur le sol, et que je l’ignorais – Monsieur, ça va? ah non, tant pis.
    En dehors de l’habituel « les anciens sont des dieux vivants, le frère de Alexandre untel a pris la relève après l’atroce mort de son défunt frère », je pus lire quelque chose qui ressemblais à ça :

    « Afin d’aider le prince de notre empire Moscovite, hommes du peuple, prenez les armes, battez-vous pour la nation, pour notre patrie ! Pour aider la Russie que l’empire chérit depuis tant de temps. »


    Tous n’était pas compréhensible au commun des mortels – donc à moi – et j’en avais approximativement déduit la fin. Selon les habitudes que tout le monde remarquais, et selon la lecture que l’on me faisait, quelque fois. Ces lectures étaient rares, et en général c’était les femmes lettrés avec qui j’avais passé la nuit qui me les lisaient… et avouons-le, elle était plus que rarissimes en notre bon pays.1, parler Russe, 2, lire, n’importe quelle langue, qu’elle leur soit maternelle, ou non, était un fait miraculeux.

    - дерьмоooooo !! [hj : comprendre ‘’dermo’’, ‘’merde’’ en russe]

    Oui, je l’avais sur les fesses. Vraiment.

    La première chose à laquelle j’avais pensé avait été « mais pourquoi j’vis ici ?? » a bien y réfléchir, c’était peut-être aussi « Mes pauvres petites chéries vont se sentir bien seules… » mais à vrai dire, mon cerveau était à présent contenu d’un mélange de « PUTAIN DE PAYS, FAUT QUE J’ME CASSE VITE ! J’VEUX PAS ABIMER MON BEAU CORPS AU COMBAT !! … mais j’veux pas abandonner mon gibier. Ni ma vie. Ni la Russie en fait. »

    La nostalgie était un sentiment en moi que j’avais toujours su extraordinaire, et a vrai dire, qui n’avait jamais vraiment existé.

    J’étais né dans une famille qui se portait plutôt bien. Mon père était un marchand tapissier reconnu dans notre minuscule ville, et le jour ou le tzar lui avait fait une demande, nous étions vite parti de notre minuscule village, vers Moscov. Il avait eu de l’argent, beaucoup de roubles, et moi, je vivais ma vie tranquille, peinard. Je suis allée travailler à l’école une ou deux fois dans mon enfance. J’n’aimais pas ça, et puis j’étais mal vu. Une sorte de « nouveau riche qui s’intéresse aux aristocrates ». J’ai appris à lire, un peu. Et puis à écrire, vaguement. A l’origine, je devais reprendre l’affaire de mon père, et puis ma mère n’aurait pas du mourir. Elle l’a fait, en accouchant d’un enfant mort-né. C’est la vie, qu’est-ce que je pourrais dire d’autre.

    J’ai perdu ma virginité à quatorze ans.

    Mon père, Vladimir, mais que tout le monde appelait Vladouchka, m’a laissé partir de la maison familiale à vingt ans. Avec un gros paquet de rouble, et des habits. Je m’en suis pas mal sorti, je dois dire. Mon corps viril de rêve m’a beaucoup aidé dans cette quête de reconnaissance par la société Russe et m'a permis de m'immiscer dans le cercle fermé qu’était l’aristocratie.
    Tout ça pour dire, la nostalgie, c’n’est pas mon fort, je suis pas un sentimental, je suis pas une minette, moi.

    Ensuite, après la séance de sentiments niais et naïf dont mon esprit avait fais part, j’avais tout de suite pensé « Je veux allez à la chasse. ». Je rangeai donc à toute vitesse le bout de papier qui venait de signer mon arrêt de mort – oh, monsieur, vous êtes mort ? Tant mieux. Et me dirigeai vers une artère importante de la vieille ville.
    Devant moi, encore des froufrous, des fourrures et des coiffes, blanches, blondes, rousses, entortillés dans du talc.
    Je me retrouvai finalement devant une grande baraque, avec un jardinier, qui, tant il était emmailloté, ressemblait à un pingouin, ces oiseaux qui ne volent pas et qui ne sont encore presque que des légendes urbaines. Et puis aussi des canards, des colverts, avec qui le pingouin discutait.
    J’ouvrai la grille, une lourde grille qui me donnait mal au bras, et puis m’avançai dignement dans l’allée - bonjour monsieur, journée un peu froide, n’est-ce pas, hahahaha !.

    Une grande porte en bois massif montrait bien que la famille qui vivait ici était riche, et la taille pouvait laisser croire que le maitre de maison était un ogre.

    L’avantage qu’avait mon caractère était que j’avais du cran. Oui, ça, c’est sur.

    Je poussai l’imposante porte, rentrai timidement, et me retrouvai alors dans le hall de l’ogre, qui, je l’avais maintenant déduit, était véritablement un ogre. Je me demandais si sa femme était une ogresse.
    Je montais tout aussi timidement les escaliers, admirai rapidement la vue que j’avais a partir du haut, et tentais de comprendre le pourquoi du comment les dalles de béton était disposées comme elle était disposées.
    J’ouvrai, toujours timidement – oh, j’airais su être timide, ce jour là... – les portes devant lesquelles je passais.

    Et puis, oh, magie! – Bonjour madame, excusez moi.

    Elle était sublime, courbes graciles et cheveux d’or. En général, je n’aimais pas les blondes, mais là, je n’avais pas d’autre choix.

    - Je… Madame. Excusez-moi. Je suis un ami de votre mari.
    - Je… Retournez-vous, monsieur…


    Je m’exécutai. Je ne devais pas faire fuir la proie.
    Ah, j’oubliais. La maison, je ne l’avais jamais vu. Tout n’avait été que hasard. Heureusement que je suis tombé sur une telle beauté – et, mariée à un ogre, de surcroît.
    Je débutai donc mon plan d’attaque, toujours dos à l’ange que, lorsque je fermais les yeux, je voyais nu. Oh, totalement nu. – Non non non, Maksimilian, ouvre les yeux… attend encore un peu.

    - Je suis un investisseur que l’on a conseillé à votre mari.

    Oui, elle avait forcement un mari. Si elle n’était pas une ogresse, alors qui, en dehors d’un mari, aurait pu l’être ?

    - Et on m’avait dit de venir. J’ai frappé, ma… mais personne n’est venu… alors je suis rentré, madame. Veuillez m’en excuser…

    Elle restait muette. Conclusion : Le chasseur gagne TOUJOURS contre la proie.
    Je me suis donc retourné, son joli visage semblait perturbé, son regard vague. Un drap de soie recouvrait la moitié de son corps, et ses grands yeux brillants me fixaient.

    - C’est… qu’il n’est presque plus là… Il ne rentre plus. Il travaille.

    BINGO. Je suis un dieu. Un dieu du sexe, aussi. Et puis elle était une fille facile, ça facilitait les choses.
    Rapprochement en douceur, encore en douceur… Oh, magie, je me retrouvais assis à ces côtés, entourant ses hanches de mes bras. Quelques cris, quelques gémissements. Oh, j’aimais ça. Et puis…

    Je ne me souviens plus.

    Mais dans le genre, plus, plus du tout. Une sorte de grande plaine toute blanche, des papillons et des fleurs… mais je doute que cela ai été réel. A mon réveil. Je me suis frotté les yeux. J’en ai ouvert un. Mais pas un autre. J'avais autre chose à faire que de réfléchir à ce problème. Quelle était cette douleur qui me brulait? Je remarquai au moins que je me trouvais aux côtés de mon ami de la veille (veille ?).

    Oh, mon dieu, l’ogre, c’était elle.

    Je décidai de ne plus jamais forcer une femme au consentement. D’abord, c’était ma première expérience dans le domaine. Deuxièmement, j’avais pris trop de risques pour cette ogresse damnée. Dans le futur, je menacerai d’abord, pour ensuite passer à l’acte… Pff, tout ça a cause d’un monstre vivant sous des airs de princesse – quelle horrible princesse, maintenant que j’y pensais !

    Décidemment.. je ne voyais plus.. De mon œil droit.

    - OGRESSE DE MALHEUR !!

    Ça me tuait, autant de douleur. Je secouai le pauvre homme à mes côtés, pensant qu’il se réveillerait. Cela n’arriva pas, mais quand même. J’avais au moins pu me lâcher sur cet homme, le sang coulant encore… Mais. Il était chaud.

    - PUTAIN C'EST MON SANG !

    Encore quelques secouement – décidément, heureusement qu’il était mort.


Dernière édition par Maksimilian le Lun 25 Jan - 13:46, édité 2 fois
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Maksimilian {Ow Yeah, babe } Vide
MessageSujet: Re: Maksimilian {Ow Yeah, babe }   Maksimilian {Ow Yeah, babe } EmptyDim 24 Jan - 20:15




    «Dans la chambre au pied du fleuve
    La ville endormie les laisse seuls
    Et sous la chaleur et sans un bruit
    Ils rattraperont de la nuit "la nuit" »

    Indochine


    J’arrivai à dénicher dans les égouts un bout de verre qui me permit de voir qu’en effet, mon œil croulait sous le sang noirci. Saloperie.
    Le vieux avait une sorte de masque en porcelaine dans sa sacoche. Il l’avait surement volé, et n’aurait surement jamais imaginé que dans futur proche, cette chose (il l’aurait surement revendue à pas cher) aurait servie, et utilement s’il-vous-plait, à une pauvre âme en détresse qui n’avait besoin que de ça.. En fait, peut-être que notre Saint-Esprit bien-aimé était de mon côté... Le masque était même brisé en deux, dans la hauteur. Quelle chance, quelle chance.
    Cette chose n’était pas vraiment adéquate, mais ce n’était pas trop moche, et cachait au moins l’horreur qu’était devenu mon œil.

    Question : comment avait-ils fait pour me mettre a côté de celui qui avait tenté de me violer, moi, âme chaste, pure et innocente ? Ah, peut-être que ce pervers était un espion, que sais-je.

    Bref. Une fois mon œil caché, afin que les passantes ne poussent as de cris d’horreur à mon passage –je n’aime pas cela, non- j’entamai ma recherche.

    Avant cela, je m'étais précipité dans le quartier bourge, afin de trouver un médecin qui pourrait s'occuper un minimum de la prunelle de mes yeux – mon œil. Je rentrai en trombe au hasard, menaçait un majordome qui devait être surpris par mon arrivée (à moins que cela n'ait été par mon globe oculaire) et après quelque menaces – BORDEL, occupe-toi de CA !! - il s'exécuta sans faux pas, et je me rendis rapidement compte que je préférais l'alcool dans mon gosier plutôt que sur ma blessure. A peine mon demi-masque remis, un peu d'eau sur ma figure tachée de sang, je sortais tout aussi rapidement qu'à l'arrivée, et m'en allait de ce quartier, de peur d'être nostalgique.

    Ou pouvais-t-on trouver de tels objets, pour pas trop cher, en assez bon état pour beaucoup se déplacer, et surtout, y mettre énormément de vivres ?

    J’entamais par une écurie. – bonjour, non monsieur, partez, ce n’est pas une décharge, ici, vous êtes à l’école d’équitation de l’armée.
    Je partis rapidement.

    Une ferme -eeeh beh, v’n’avez pas les ch’cotes de v’nir ici ? Ya beucuup de p’blemes… eh, non, j’suis dsolé, m’sieur, j’ai point c’que vous cherchez.
    Je partis tout aussi rapidement.

    Une décharge –vide.

    Ce fut une rue qui me sauva. En fait, un pauvre marchand de fruits et légumes avait du abandonner pour aller faire ces besoins plus loin. L’argument pratique était que j’avais même la mule qui allait avec, je n’avais pas besoin de dépenser le peu d’argent qu’il me restait afin d' investir dans l'achat d'un animal.

    Je partais donc, avec peu de vivres, et de la nourriture.

    En disant « vivres », je parle bien sur des femmes.

    Mon objectif n’était pas avant tout d’aller loin. Mon objectif était de partir de Russie. Si je me suis retrouvé là ou je suis maintenant, ce n’est pas mon problème. Absolument pas.

    Pendant mon ‘périple’, je n’ai pas rencontré beaucoup d’amis. Loin de là. Je ne veux décevoir personne en disant cela, mais, en général, les brigands ne sont pas des figures très belles et sympathiques, mais d’immondes et gros personnages. Quelques « vous allez vous la boucler » suffirent à en éloigner certains. D’autres, illogiques, me proposaient bêtement d’échanger un peu de ma nourriture contre une femme (ne me demandez pas d’où elle venait, je n’en avais pas la moindre idée). S’ils savaient ce que je pouvais faire de ce vivre là, ils auraient gardés leur trésor.

    Avec ma superbe charrette –j’avais oublié de le préciser- j’entamais donc un long et fatiguant périple. Nous nous amusions bien, en fin de compte, nous mangions bien, même. Mais la nuit, je dois avouer qu’il faisait froid, et que j’ai plusieurs fois cru perde ma mule. Je l’avais appelée « Hakchoum » parce qu’elle passait son temps à atchoumer.

    Dommage, une fois arrivés en royaume de France, elle est morte, fusillée, en quelque secondes. Je ne saurais jamais pourquoi, mais j’avais furieusement envie de retrouver les assassins qui avaient tués mon amie. A la place, j’ai du prendre mes jambes à mon cou et courir comme je le pouvais, les filles se marrant derrière moi. La solution consista rapidement à les faire courir à mes côtés.

    Pendant tout ce temps, ma barbe avait poussée. Vraiment beaucoup. Ce n’était pas ce qui me mettait le plus en valeur, mais je m’y habituais, avec le temps. Mon œil, lui, ne me faisait presque plus mal, et tant mieux, j’arrêtais au moins de me plaindre et de châtier l’ogresse.

    Par chance, Hakchoum mourra quelques jours avant que nous n’arrivions au bord de l’eau. Un bateau qui servait de passerelle entre les deux royaumes, et nous nous retrouvions, moi, Ada, Alina, Aza, Dina, Ella et Elvira (qui elle, était d’ailleurs très gentille)… en Angleterre.
    Dans un royaume un peu plus loin, à quelques jours de marche, nous nous arrêtions afin d’obtenir le gite et le couvert. Il était très accueillant, et nous décidâmes que notre périple s'arrêterait ici.

    Ma barbe fut coupée, rasée, lavée, et j’en pris soin une semaine entière avant qu’elle ne ressemble à quelque chose. Je gardais une petite barbichette. Mes cheveux, eux, je n’y ai pas touchés. Je les avais toujours eu long, un peu plus, un peu moins, cela ne changerai rien à mon existence.

    J’ouvrai rapidement un salon de « plaisir » qui eu beaucoup de succès. Quelques négociations – Donnez moi ce local, ou je dis à tout le monde ce que vous faites avec Alina – très calmes, et mon petit-salon-rien-qu’à-moi m’appartenait.
    Quelque femmes en plus, que je ramenais toutes les semaines, m’aidèrent à bien commencer mon nouveau travail, et les pièces anglaises plurent vite. Le marché du plaisir était très en vogue, à l’époque, parait-il. Nos activités se développèrent avec le temps. Au début, tous devaient venir au salon afin de bénéficier de nos prix les plus attrayants. Maintenant, le salon reste presque vide tout les soirs, tant la demande est importante, à l’extérieur du local et dans les propriétés de vieux nobles pervers et défraichis. Mes amies récoltaient des informations sur la vie à la cours, et dans le cas ou elles ne pouvaient pas, le chantage marchait toujours. A défaut de pouvoir pratiquer le chantage, j’avais toujours des poings.
    J’ai fait un soir la connaissance d’une jeune fille. Pour pas changer, diriez-vous. Attirante, jeune et caractérielle, je voulais absolument qu’elle vienne avec moi. Mais… Peut-être trop de caractère, diront-nous… et je n’ai jamais pu. Cette enfant avait un de ces caractères que j’apprécie tant, et le seul que je peux respecter dignement chez une femme – non, l’ogresse est un cas à part et totalement différent.

    C’était le bon temps. Sex, drug, and baroco. [oui, pas de rock&roll…]

    Ma vie prit un autre sens – j’aime cette formule – lorsque Vidal vint. Et ça, ça a été la conséquence de la deuxième chose qui m’a été faite contre mon gré, c'est-à-dire la prise de pouvoir de Louis et Armand, deux princes pour le moins spéciaux, je dirais même « fous ».

    Ça a commencé par un :

    - Hep. Toi. Laisses-moi rentrer, tu veux ?

    Et il n’avait, bizarrement pas l’impression de vouloir profiter de mes dames – et de mes hommes, n’allez pas croire que je suis contre ceux qui aiment des personnes du même sexe.

    - Allez, hop, dans mon bureau, jeune éphèbe ! ♥️

    Il parut mal le prendre, et j’en eus la certitude par la suite.
    Nous sommes donc allés dans mon bureau – une jolie salle bien décorée, avec des bouteilles de vodka éparpillées ça et là.

    - Je préfère être direct. Nous savons ce que tu fais.

    Au vue de mon visage qui se décomposait, et de ma mine soudainement dépitée, il préféra poursuivre.

    - A vrai dire, je sais ce que tu fais. Seul, dans ton coin. Tu devrais en faire profiter les autres, non ?
    - Eh ! ne me prend pas pour un con, tout le monde sait ce que je fais… et je ne suis pas égoïste, j’en fais profiter… et tout le monde le sait aussi.
    - Ne joue pas avec les mots. Ce que tu demande à tes filles de faire.. [oh non, il savait qu'aucune des positions n’étaient inventées !] me serait très utile. Je veux dire… Pour les princes. Tout ton chantage, les informations que tu récoltes. Elles sont bien pratiques pour nous.


    Et hop, je me voyais engagé. C’est fou, ça, je me tirais de mon pays… pour aller dans un autre, où il y avait autant de problèmes –pour ne pas dire plus- qu’en Russie, et j’arrivai aussi à ma faire prendre.
    Je ne défendais pas des idéaux de liberté et d’égalité. Je ne les avais jamais respectées non plus. Mais uniquement pour le plaisir de me sortir d’ici, et de pouvoir aller faire le plein de vodka… était très tentant et me remplissait de bonheur.

    - Je ne sais pas comment tu as su ça… je ne connais même pas ton nom. Mais je veux bien. Tu m’expliques un peu le principe de ton truc ?

    Il passa la nuit à tout m’expliquer.

    Le lendemain, je précisai à mes filles qu’un blond nommé Vidal pouvait faire se qu’il voulait d’elles, s’il l’envie lui prenait.

    Depuis, je joue les chiens de garde de Vidal, et les informations que récoltent les filles lui sont toute adressées. Je passe mes nuits avec eux. On boit bien, on fume, on joue aux cartes. Ces gens sont là pour m’aider à faire le plein de vodka, et pour cela, je les remercie.
    Je passe maintenant mon temps entre les catacombes, mon bureau, et mes filles, qui posent souvent pour moi, afin que je puisse régaler ma soif de dessins artistiques [a défaut de pouvoir écrire le jour que nous sommes, mes crayons m’étaient utiles à des fins moins catholiques], et le château, afin d’aider ce cher Vidal à exécuter ces diaboliques plans toute les semaines. Oui, aucuns ne fonctionnèrent, à l’heure qu’il est. Mais nous savons tous qu’il y arrivera. [ou pas, mais ne vaut pas lui dire, il risquerait de s'offusquer]. Je pourrait alors ENFIN vivre pleinement ma vie sexuelle et acheter de la vodka. Ma chère Vodka.

    Je maudis tout les jours l’ogresse qui a assassiné mon œil. Et le soldat qui à assassiné Hakchoum, ma première amie de qui je refusais catégoriquement les avances.

    Saleté d’œil.

    «3 nuits par semaine
    C'est sa peau contre ma peau
    Et je suis avec elle»

    Indochine


    ______________________________________________


    J’n’ai jamais vraiment été méchant. Mais presque.
    J’n’ai jamais été gentil. Mais presque.


    THE. END.
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Theophil

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Theophil
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MessageSujet: Re: Maksimilian {Ow Yeah, babe }   Maksimilian {Ow Yeah, babe } EmptyLun 25 Jan - 18:58

Oooooooy! Tu as bien modifié les modifications à modifier 8D

Good! =D On peut valider Mak-the-sex-appeal *o* - tu vas pouvoir t'éclater à RP avec lui 8D
[Et t'as vu, je valide avec Theo comme tu m'as demandé X) ]

Resistant Union > VALIDÉ <33

_________________


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Maksimilian {Ow Yeah, babe }

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