Père,

Il me semble qu'un temps considérable est passé depuis notre dernière rencontre.
Je vous avais promis de revenir vers vous pour vous quémander une série de conseils et il me semble que vous aviez accepté ce rôle.
Ce choix de votre part pour le bien de notre République à tous me donne chaud au cœur et sachez que je retiendrais ce désir républicain de votre part.
Nous vivons des temps troublés. Le Prince et un ancien ami des résistants, désormais traître, ont tous les deux disparus. Tous les deux sont recherchés activement et condamnés à la potence.

Je revenais vers vous concernant cette question de potence. Si elle est l'appareil de la vengeance, il semblerait que, trop active, elle pourrait salir la nouvelle République de sang. Vous qui avez connaissance de l'Histoire, que pensez-vous de cette sentence ? Et que nous préconiseriez-vous ?

Mes salutations respectueuses,

Cyrus

*sceau officiel de l'assemblée*

Monsieur le Président de l’Assemblée,

Il est tout à votre honneur de travailler d’abords avec les outils de la République que vous avez participé à créer. Si mon humble collaboration vous satisfait, c’est avec un plaisir non feint que je travaillerai à aider le Peuple.
Il est terrible d’apprendre la trahison d’un ancien ami. Mais la potence, bien que solution définitive, n’est-elle pas justement trop définitive ? Un jugement hâté sans prendre en conscience les différentes facettes d’un morceau d’histoire ayant mené à un crime et un innocent qui n’a pas pu se faire entendre meurt ? Ou au contraire, un influent qui réussi à se faire entendre et écouter dans ses mensonges pourrait survivre. Chacun a aujourd’hui le droit de s’exprimer, alors la Justice se doit d’être prête à tout entendre et de juger le pauvre, comme le riche, le manant comme le noble avec Égalité. Mais les agents œuvrant pour elle se devront d’être impartial et incorruptible.
Ainsi, je ne rejette pas la peine de mort pour les crimes les plus odieux sans Rédemption possible à ses âmes égarées. Mais invite tout de même au dialogue pour éviter le bain de sang. Que l’on ne puisse faire tuer son voisin sous prétexte qu’il serait un traître et en profiter pour en obtenir ses richesses.

Mes salutations respectueuses,

Père William

*sceau de la Famille Clifford*

Père,

J'étais dans l'attente de votre précieuse réponse, il me tardait d'entendre, plutôt de lire l'avis d'un homme de Foi.
Je voulais parler avec vous de cette notion de potence, car il semble que ce soit un châtiment trop extrême pour les crimes commis dans cette république. Comme vous le dites, tous ses mensonges ne sauront pas être défaits et les vérités ne seront jamais dit, la guillotine est en soit un problème, étant bien trop radicale. Un innocent n'aura non plus d'autres moyens pour plaider sa défense.
Si coup d'Etat il y avait, ce symbole pourrait également nous porter un coup fatal.
Je ne pense guère qu'il s'agisse d'une solution adéquate, donc et si elle doit rester ici pour les peines les plus extrêmes, nous devons nous entendre avec les juges et l'assemblée pour évoquer les peines et constituer un droit pénal propre.
Je suis donc votre avis, il va dans mon sens et dans la réflexion que je mène depuis des semaines.

Vôtre.

Cyrus

*sceau de l'assemblée*

Monsieur le Président de l’Assemblée,


Un plaisir d’être sur une entente mutuelle. Et j’espère que les juges et l’Assemblée seront prêt à se montrer juste dans dans leur décision.

Je profite de cette missive pour vous prévenir de l’arrivée prochaine de mon frère en ville. Il aimerait entendre de votre voix vos idées quand à la gestion des territoires que les nobles possédaient et qu’ils ont perdus suite à l’abolition de leur privilèges. Bien que mon frère fait parti de ces nobles qui ont conserver la gouvernance. Même si, je vous l’assure, mon frère est bienveillant.

Mes salutations respectueuses,

Père William

*sceau de la Famille Clifford*

Père,

L'arrivée de votre frère vous concerne, ceci dit, votre apparté quant à ses tendances politiques me concernent. Pourquoi me l'auriez-vous dit sinon ?

Gardez un oeil sur lui et les poules seront bien gardées.

Vôtre,

Cyrus

*sceau de l'assemblée*

Monsieur le Président de l'Assemblée,

Son ambition prends toujours en compte la vie de ses citoyens. Le ci-devant Baron Clifford a pris les devants face au conflits et a ouvert le dialogue. Mais il est inquiet sur le système à venir. Je n'ai pas la prétention de m'inquiéter des taxes et autre éléments appartenant à la souveraineté de l’État. Mais j'apprécierai que vous accueillez mon frère et le reste de sa délégation pour parler de l'avenir.

Veuillez me pardonner si j'ai pu vous laisser croire que le ci-devant Baron Clifford vous était un opposant. C'est en aucun cas la vérité.

Mes plus sincères excuses,

Père William

*Sceau de la Famille Clifford*