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 La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai]

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Vidal

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Vidal
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MessageSujet: La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai]   La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai] EmptyVen 8 Avr - 1:38


    Délicieuse petite Chinoise. Il l'aurait éventuellement croquée, mais il n'avait pas envie pour l'instant de ces plaisirs purement sexuels qui plaisaient tant à certains ; ceux-ci attendraient bien quelques heures. Car oui, Vidal avait beau être un terroriste plus froid que nature, il n'empêchait qu'il avait de temps en temps quelques désirs, que cela plaise ou non à certains. Mais elle lui plaisait bien, comme il s'était amusé à le faire remarquer. Cette peau fine, ces mains qui avaient travaillé ; elle avait même eu le privilège de l'étonner en lui apprenant qu'elle n'était nullement noble. Il ne s'amusait pas à forcer la porte de la chambre : après tout, son objectif n'était point de l'effaroucher, plutôt de l'amener petit à petit à la débauche. Il allait certes l'amener dans un salon de thé, mais son but était vraiment de la saouler petit à petit afin qu'elle lui fasse tout ce qu'il avait envie, sans même la forcer, ensuite. Il savait que son rôle était de protéger le peuple de la Royauté, mais parfois, surtout quand il voyait une jeune fille aussi exquise, il songeait également qu'il ne pouvait se retenir vraiment longtemps. Elle allait forcément tomber amoureuse de lui, de toute manière ; Vidal était tellement sûr que son charisme était au maximum qu'il ne doutait même plus de lui.

    Lorsqu'elle ouvrit enfin la porte, il put avoir l'exquise surprise de la voir habillée comme Peggy. Ces habits de soubrette soulignaient merveilleusement bien ses formes et il était étonné de voir qu'elle l'avait vraiment fait. Sans doute ne tenait-elle vraiment pas à sortir en sa compagnie avec les vêtements qui risqueraient de porter son odeur ; c'était tout à fait compréhensible, mais Vidal se demandait vraiment pourquoi elle ne s'affranchissait pas de tous ces parents, oncle, il ne savait quoi qui semblaient la bloquer dans ses actions. Il ne voyait pas tout le paysage à cause de la cape, mais devinait l'essentiel.

    « Tu es jolie. La cape gâche le reste, mais je m'en contenterai. Peggy est soubrette, elle sert les Princes. Elle possède donc beaucoup de tenues de cet acabit ; bizarrement, elle accepte tout ce que je lui demande. Je ne comprends pas cette fille, pourtant, elle semble plutôt embarrassée de me parler... »

    Vidal avait à peu près compris que Peggy avait un faible pour lui, en réalité, mais un petit mensonge pour la route ne faisait pas de mal. Après tout, il valait mieux pour lui que Chan Dai le prenne pour un homme incapable de comprendre les sentiments de la moindre femme qu'autre chose. Il lui sourit, lui faisant un signe afin qu'elle le suive. Il ne l'attraperait pas par la main, car il n'était pour l'instant assez proche pour se permettre ce geste. Nous n'étions pas le soir, mais un banal après-midi, aussi les deux joyeux compères n'eurent aucun problème à se mêler à la foule et sortir du château.

    Le salon de thé, lui, était situé dans une petite ruelle calme, a priori pas vraiment fréquentée par les voyous. Il le connaissait d'une connaissance qui faisait elle-même partie de la résistance ; et qui lui avait vanté les mérites de cet endroit. Si Chan Dai lui demandait comment il avait connu cet endroit, il pourrait toujours lui répliquer qu'une jeune fille l'avait emmené ici afin de lier une belle amitié – ce qui aurait été évidemment faux, car Vidal n'avait jamais mis les pieds, ni un seul doigt dans ce salon. Il n'y avait presque personne à l'intérieur, la gérante les accueillit avec un grand sourire et tout ce qui en suivait. Vidal, lui, ne l'avait pas, ce sourire. Il l'avait perdu il y avait quelques années déjà et un faux sourire maquillait son visage lorsqu'il y était obligé. Ils s'assirent l'un en face de l'autre autour d'une petite table au fond de la salle.

    « Un thé...au jasmin ! », appela-t-il.

    « Que prendras-tu ? Tu aimes cet endroit ? »

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MessageSujet: Re: La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai]   La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai] EmptySam 9 Avr - 12:31

    Elle tenta tant bien que mal de cacher sa gêne face aux « compliments » de Vidal et de son regard qui la détailla soigneusement en rabattant la capuche. Aussitôt une certaine ombre couvrit son petit minois et la rougeur de ses joues à son plus grand bonheur. Chan Dai se demandait si, finalement, ce n’était pas stupide de sa part de suivre un parfait inconnu.
    De plus elle avait l’impression d’être un bout de chair de qualité et de choix et cette sensation ne s’atténua pas lorsqu’il lui parla de Peggy, une servante au service des Princes et accessoirement amoureuse de lui si elle avait bien interprété sa réaction. Enfin que signifiait ce « Je m’en contenterais » ? A priori elle ne s’était pas habillée ainsi pour plaire à « Monsieur » et surtout il n’était pas son amant, son fiancé ou quoi que se soit qui s’apparenterait à une telle relation, alors diable pourquoi avait-il dit ca ? Il n’est donc pas étonnant que sa méfiance monte en flèche et ne réponde pas au sourire amical de Vidal.

    Durant toute la traversée du château et de la ville, elle restait légèrement en retraite, silencieuse, et baissa sa tête pour éviter qu’une connaissance la reconnaisse. Heureusement il y avait une grande foule donc si jamais on la remarquait, elle disparaitrait aussitôt dans cette masse. Malheureusement, avec cette vague humaine, suivre Vidal était compliqué et elle avait failli le perdre plus d’une fois.
    Ils arrivèrent enfin dans une ruelle plus calme et Chan Dai reconnut plus ou moins le lieu et savait qu’à priori, ce n’était pas ici que des voyous traineraient quotidiennement. C’était un quartier tranquille où le danger était une notion abstraite. Puis le point important : Personne ne la connaissait ici et son père était bien trop avare et revêche pour quitter sa boutique pour aller si loin.
    Ensuite ils entrèrent dans ce salon et la gérante leur souhaitait la bienvenue en montrant toutes ses dents en souriant. Chan Dai répondit par un discret « Enchanté » et alla s’asseoir en face de Vidal.

    Bon déjà elle s’empêcha de se tortiller nerveusement sur sa chaise car comme la robe était très courte, en s’asseyant elle perdait encore en longueur. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle et vit qu’il n’y avait aucune connaissance et retira donc sa capuche et même la cape pour la rabattre sur ses jambes. Ses bras étaient à l’air libre –chose rare pour elle- et quand à son cou ou autre, la soubrette avait eu l’intelligence de ne pas mettre à profit sa poitrine et la recouvrir d’un col roulé. D’ailleurs en parlant de poitrine, elle flottait dans cette partie là, apparemment Peggy en avait une plus conséquente que Chan Dai. Décidément elle aimait bien ses kimonos qui savaient cacher ses formes tout en se mariant parfaitement à elle.

    - Je vais prendre du thé vert, s’il vous plait.


    Le vouvoiement serait une habitude qu’elle abandonnera difficilement mais elle savait également que cela créera rapidement un problème, une discordance, avec le tutoiement de Vidal.

    - Je ne peux pas me prononcer dans l’immédiat si j’aime ou non cet endroit. Si je me base sur mes premières impressions, je dirais que c’est un salon charmant.

    Chan Dai préférait attendre avant de donner un avis définitif. Elle n’aimait pas particulièrement se baser sur ses premières impressions, après tout la personne qui semble charmant peut faire partie de la pire espèce humaine et inversement.
    Ainsi ce salon de thé au ton beige et propre pourrait très bien être ce qu’il n’était pas ou faire partie d’un futur mauvais souvenir. Cette dernière hypothèse ne plaisait guère à l’écrivaine mais il ne fallait pas qu’elle omette quoi que se soit. Il fallait chercher à prévoir, à deviner après avoir analysé attentivement.

    Les commandes arrivèrent et la gérante repartie avec ce sourire commerciale. Chan Dai prit son thé et commença à en boire une gorgée et finit par regarder Vidal. Si elle avait accepté sa proposition c’était tout simplement parce qu’il semblait connaître beaucoup de chose, il dégageait un certain aura… C’était inexplicable. Dans tous les cas, autant évacuer la fausse et trompeuse idée qu’elle l’aurait suivi parce qu’il est « beau » ou « séduisant ».

    - Vous êtes donc déjà allé en Chine… c’est un beau pays n’est-ce-pas ? Je voudrais y retourner une seule fois. Et vous, Vidal, êtes-vous naît ici ? Ou venez-vous comme moi d’un autre pays ?

    Simple formalité, simple introduction aux véritables questions qui lui brûlent la langue.
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Vidal

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MessageSujet: Re: La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai]   La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai] EmptyMar 12 Avr - 22:30


    Tout de même, Vidal n'osa pas jeter un coup d'oeil furtif sous la table pour voir à quoi pouvait bien ressembler les dessous de Chan Dai. Il était bien trop malin – et prudent pour cela. Il savait qu'au moindre comportement bizarre, la jeune fille partirait sans doute au pas accéléré et ce n'était pas vraiment son but. Elle était vraiment jolie comme cela, surtout qu'elle venait d'enlever cette fichue cape qu'il maudissait quelques instants plus tôt. Vidal resta ainsi quelques instants, à sourire complètement stupidement. Il ne voyait pas la poitrine mais il s'en foutait, il n'était pas un de ces maudits pervers qui allaient au bordel tout les soirs. Avec Chan Dai, c'était plus...spécial. Il ne savait pas pourquoi, il avait envie de se la faire, pour parler de la manière la moins élégante possible. Cette fille l'attirait et il ne comprenait pas de quelle manière cela avait pu se rendre possible. Il pensait qu'elle commanderait la même chose que lui, mais elle se différencia totalement en demandant du thé vert. Alors, le jeune garçon s'adoucit et sourit doucement. Il était vraiment rare qu'il se retrouvât en compagnie d'une fille dans un salon de thé, qui de plus est une jeune chinoise. Cela lui rappelait bien des souvenirs et il n'avait pas vraiment envie de montrer un côté nostalgique de sa personnalité.

    « Tu préfères que je te vouvoie ? »

    Il était vrai qu'il l'avait directement tutoyée sans se soucier de ce qu'elle voulait vraiment. Petit chef, Vidal avait l'habitude de prendre des décisions à la place des autres mais n'avait pensé, cette fois-ci, à ce que diable elle avait pu ressentir. Il baissa un peu les yeux, signe qu'il s'excusait. Par la suite, il ne s'attendait pas, bien que ce soit lui qui eut lancé le sujet, aux interrogations de Chan Dai. Oui, cet endroit était charmant ; sur ce, il pencha ses lèvres sur la tasse de thé que venait d'apporter la servante et se brûla aussitôt la langue. Il reposa de suite la tasse, n'étant décidément pas habitué à ce genre de boisson. Celles qu'il avait plutôt l'habitude de boire étant ces bières amères que l'on pouvait servir à la taverne, par exemple.

    Il devait parler de la Chine, maintenant ? Le jeune homme passa sa langue sur ses lèvres afin de calmer un peu la brûlure. C'était chaud mais il réussirait à la surmonter. La Chine était un sujet passionnant pour s'étaler pendant des heures même si, comme il l'avait pensé un peu plus tôt, il ne devrait pas étaler ses faiblesses comme ça.

    « J'ai vécu quelques temps en Chine, pas longtemps hein, juste le temps de me souvenir. Mes parents étaient médecins, ils vendaient des produits et nous voyagions un peu partout. Je me souviens de petits villages tout comme de grandes villes ; des feux illuminés de Bei Jin, la population de Guanzhou. »

    Mine de rien, il aimait en parler. Il s'agissait d'une période de sa vie qui ce s'était déroulée que trop peu de temps. Il aurait seulement aimé être sur les routes éternellement.

    « Mais je ne suis pas né là-bas, comme vous. Je ne sais pas où je suis né, mes parents voyageant tout le temps. Le lieu ne semble pas avoir d'importance, après tout, tout ce qui compte, c'est que je ne sois né ici. Ces voyages, j'aurai aimé qu'ils durent toute ma vie mais...une affaire urgente nous appelait au Royaume et toute ma vie a été bouleversée. »

    Il avait baissé le ton, comme pour induire au secret. Personne ici ne savait ce qui était réellement arrivé à sa famille et encore, il n'avait pas tout dire à Chan Dai. Pouvait-il vraiment se permettre de lui dévoiler qu'à cause de tout cela, il avait juré de se venger et avait formé ce groupe connu que l'on appelait maintenant « Resistant Union » ? Chacun ses petits secrets, surtout lorsque ceux-ci avaient le pouvoir de le mener à l'échafaud. Il regarda une nouvelle fois Chan Dai, hésitant cette fois-ci à retremper ses lèvres dans le thé. Il se brûlerait sans doute de nouveau et aurait l'air plus ridicule qu'autre chose.

    « Et vous, que faites-vous donc dans ce château ? Et que trouvez-vous de si intéressant à un vulgaire cuisinier pour avoir accepté son invitation ? »

    Il l'avait vouvoyé de nouveau, afin de marquer de manière beaucoup plus évidente le respect.

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MessageSujet: Re: La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai]   La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai] EmptyVen 29 Avr - 13:51

    Chan Dai préférait clairement qu’il la vouvoie, en effet elle se sentait mal à l’aise par une telle proximité alors que tout à l’heure il s’était montré brutal. D’ordinaire elle ne le suivrait pas et préférait fuir –fidèle à ses habitudes- mais elle ne fit riend de tout cela, au contraire elle était en face de lui en train de siroter un délicieux thé vert. Chaud et brûlant, comme elle les aimait. Certaines personnes avaient un mal fou à boire un tel breuvage sans y laisser sa langue, surement par manque d’habitude. Ils leur suffisaient juste d’en boire quotidiennement et là ils ne se brûleront pas la langue.
    Ainsi le cuisinier ne faisait pas partie de la catégorie des habitués au thé. Effectivement vu son air surpris au moment où il gouta son thé, elle le comprit. Etrangement il gardait une maîtrise de lui-même et ne rigolait pas stupidement sur ce petit incident ou au contraire ne s’énervait pas. Il passa donc sa langue sur ses lèvres, étalant ainsi un peu de bave en guise de baume.

    A la surprise de Chan Dai, il parla clairement et ne s’embrouillait pas de détails. Généralement les gens aimaient s’étaller sur des détails comme la nourriture, les tenues ou encore les coutumes or il résumait son voyage à Bei Jin et à Guanzhou. Il s’éternisa un peu plus sur sa naissance mais là encore il restait vague. Il semblait être un homme qui aimait parler mais quelque chose l’empêchait de continuer. Enfin elle n’allait pas le forcer non plus après tout cela lui était égal qu’il est ses propres secrets. Elle avait elle-même son petit travail illicite alors si on lui posait des questions indiscrètes qui y touchaient, elle se montrerait plus désagréable qu’autre chose… En quelques mots, elle allait en rester à cette vague explication.

    - Vous avez déjà vu beaucoup plus que moi en Chine… Pour ma part, c’est surtout l’Europe dont j’ai fait une vague connaissance.


    Encore une formalité, comme pour clore ce sujet lancé en introduction. Enfin il lui posa une question qu’elle se pose déjà une vingtaine de fois. Pourquoi là ? Pourquoi avec lui ? En quoi serait-il différent ? Pourquoi cette impression ? Pourquoi… pourquoi… Que des interrogations. Gentiment, elle devrait lui indiquer qu’elle n’était pas là pour lui plaire ou quoi que soit dans ce registre.


    - Je partage mon temps entre la peinture et la couture. Je passe la majeure partie de ma journée à coudre dans la boutique et quelque fois des nobles font appel à talent et savoir pour quelques paysages et portraits.


    Puis elle se tut, comme pour si elle s’était rappelée d’une chose. Sa tête tourna vers la vitrine et ses yeux scrutèrent le ciel. Il ne faut pas qu’elle tarde, surtout pas arriver en retard déjà que la journée et la séance chez les nobles avait été catastrophique.


    - Je me pose aussi la question « Pourquoi suis-je ici avec ce cuisinier ? ». Est-ce- à cause de votre prestation dans la salle du mémorial, lorsque vous me demandiez de quel côté je me situais ou encore votre profonde réflexion sur les bombes qui ont éclaté ou encore votre réaction vis-à-vis de ma remarque sur le regard « ensorcelant » de l’un de nos Princes ? J’avoue… je m’y perds.


    Elle avait parlé doucement, sans hausser la voix, ni changer de ton. C’était presque un murmure sans vraiment l’être. Personne ne pouvait les entendre à moins d’être à côté, et il n’y avait personne aux alentours. Elle avait parlé après s’en être assuré évidemment.
    En une tirade, elle avait résumé tout ce qui l’avait étonné ou dérangé tout à l’heure dans le mémorial. Elle but encore une gorgée tout en gardant un œil sur le jeune homme, au cas où il serait imprévisible dans ses futures actes.


    - En tout cas… Je ne suis pas ici pour un prétendu charme. Je ne voudrais pas m’égarer au moment où je vais me fiancer puis me marier.


    Mettre les barrières… Sauf qu’elle avait dit ceci sans enthousiasme. Sa voix se mourut presque dans une nouvelle réflexion intérieure qui était « Je ne veux pas de ce noble ! Je ne veux pas me marier ! ». Même ses traits exprimèrent une certaine lassitude ou une certaine rébellion.

    Elle détestait son père et sa tradition de mariage arrangée ! Encore s’il avait un peu habitué sa fille à la richesse en sortant son précieux trésor des caisses, assumant ainsi publiquement sa richesse, elle aurait peut-être consenti à ce confort matériel et au titre qu’elle recevra. Sauf qu’elle n’y était pas habituée. La noblesse l’ennuyait et ne lui donnait que la nausée sur certains moments. Elle aimait observer et écouter leurs intrigues mais elle ne voulait pas faire partie de leur scandale et de leurs jeux ! Enfin… Elle n’arriverait pas un tel mariage, trop de différence de culture, de pensées, de titre et de situations. Déjà une des domestiques qui a assisté au repas où les deux familles s’étaient réunis, a ri devant l’air perdu de Chan Dai. Elle allait être la risée de ce monde et rien d’autre et elle n’aura aucun soutien... En effet le mari ne semblait pas des plus fidèles.
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MessageSujet: Re: La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai]   La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai] EmptyDim 1 Mai - 15:36


    C'était pas de simples questions comme celles-ci qu'il en apprenait de plus en plus sur Chan Dai. Celle-ci lui procurait un insatiable sentiment de...fraîcheur, malgré ce thé qui venait de lui brûler la langue. Oui, avec elle, il avait envie de faire bien des choses, et pourtant, il se retenait d'y aller trop brusquement de peur de la blesser, ou de la vexer, au choix. Il savait bien qu'elle n'était pas ce genre de fille simple qui souvent lui couraient après sous le simple motif que sa cicatrice était sexy et virile. Non, lui préférait le compliqué, ou ne préférait rien du tout, n'ayant pratiquement rien ressenti à part de la haine, depuis ce tragique incident qui lui avait fait perdre sa famille. Bien sûr, l'on pouvait toujours dire que sa nouvelle famille était la résistance mais...non, en fait. La plupart du temps, ils n'étaient comme lui qu'une ligue de personnes obsédées par un désir de vengeance, aux blessures psychiques si nombreuses que les bombes qu'il avait l'intention de faire exploser dans le palais.

    Vidal ne comprit pas du tout ce que Chan Dai voulait dire lorsqu'elle mentionna qu'il en avait vu beaucoup plus qu'elle, en Chine, et que d'autre part, elle ne connaissait pas l'Europe. Avait-elle vécu cloîtrée pendant tout ce temps-là ? Son père était-il un homme si terrible, pour qu'il refuse qu'elle fréquentât des hommes et...D'accord, il ne parlerait plus de cela, même s'il se posait tout de même des questions. Chacun avait leurs petits secrets et il valait mieux ne pas creuser trop profond si l'on voulait avoir la chance de déterrer quelque chose de valable.

    Il continua alors à la regarder, poli même s'il se posait mille interrogations. Avait-elle conscience qu'elle avait, en ce moment, en face d'elle l'une des personnes les plus recherchées du royaume ? Finalement, son visage était bien joli, maintenant qu'il y repensait ; Vidal toucha avec un peu de honte la cicatrice qu'il devait porter depuis tant et tant d'années. Quelle horreur, il aurait préféré que rien de tout cela ne se soit passé et qu'il continue à vivre, même enfermé dans cet horrible royaume, parfaitement innocent. La question qu'il lui avait posé était une bonne : lui non plus ne savait pas pourquoi il se trouvait ici avec elle, ni pourquoi son cœur papillonnait aux moments où il se mettait à lui parler. Il aurait pu la traiter de sorcière ou mille mots qui ne lui seraient pas allés, mais il savait que ce n'était cela : c'était plus important, c'était quelque chose comme la chose qui avait relié son père et sa mère. Un lien fragile, mais pourtant éternel.

    Il aurait dû ne rien se passer, et pourtant, la nouvelle du fiancé le fit tenir un peu trop fermement l'anse de la tasse, qui se pencha de quelques centimètres sur la droite, qui tomba à terre, entraînant par la même occasion le liquide brûlant sur la jambe de Vidal.

    « AÏE ! »

    Il la regarda comme si elle l'avait trahi, s'étant soudainement levé et se tenant la jambe. Le liquide l'avait affreusement brûlé mais par rapport aux battements de son cœur à présent, ce n'était presque rien. Chan Dai avait un fiancé ? Et elle ne voulait s'égarer en attendant le mariage ? La voulait-elle véritablement, cette union, ou était-ce son père qui avait tout organisé ? Vu la façon dont elle avait réagi lorsqu'il l'avait serrée, cela ne l'étonnerait pas du tout. Et s'il l'enlevait ? Et s'il la conduisait au catacombes et faisaient circuler la rumeur de sa mort ? Non, emprisonnée, le papillon cesserait de battre ses ailes et d'exprimer son bonheur. Il se pourrait même qu'elle le haïsse pour cela. Et puis, au sein du QG de la résistance, il y avait cette chère Blue Nightmare. Vidal ne savait que trop qu'elle n'était prête à faire une collocation avec une jeune fille, surtout s'il paraissait exprimer quelques sentiments pour celle-ci.

    « Un..un fiancé ? Vous...vous l'avez choisi ? Non...non, c'n'est pas possible ! Enfin, vous me comprenez, quoi ! Et vous pouvez pas y échapper ? Genre en fuguant ? Je peux vous aider, si vous voulez ? »

    Il était affreusement rouge, et le thé y était pour beaucoup. Un serveur était arrivé et avait commencé à lui appliquer une lingette froide sur son pantalon. C'était vraiment embarrassant, Vidal préféra regarder ailleurs que les yeux de Chan Dai le temps que cette personne l'aide.

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MessageSujet: Re: La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai]   La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai] EmptyDim 1 Mai - 19:20

    Chan Dai n’était pas passer par quatre chemins pour lui annoncer ses futurs fiançailles qui allaient évidemment conduire à un mariage en bonne et due forme. Il ne serait donc pas étonnant que Vidal soit surpris, surtout s’il pensait la courtiser… Or sa réaction avait bien trop excessive au point que se soit Chan Dai elle-même qui soit surprise.
    Tout d’abord il renversa accidentellement le thé brûlant sur sa jambe. A la vue de ce douloureux spectacle, si soudain, elle se leva immédiatement pour tenter de lui apporter une quelconque aide. Mais là encore, elle resta figée, incapable de bouger dès l’instant où elle croisa son regard. Ses yeux exprimaient clairement sa haine ou encore sa colère envers la brune, comme si elle venait de trahir un ami de longue date, un amant.
    Elle se rendait petit à petit compte de l’impact qu’elle avait réalisé dans l’esprit de Vidal et elle se sentait frustrée, énervée et se traitait mentalement d’idiote. Si elle avait gardé ses distances, il n’aurait pas nourri un quelconque rêve ou espérance qui n’auront jamais lieu ! Elle n’aurait pas eu à subir ce courroux silencieux !

    CE sentiment de culpabilité mêlée à une certaine honte devenait encore plus oppressant aux paroles du cuisinier. Il lui demandait si elle avait choisi. Non, elle n’avait pas eu son mot à dire, tout avait été arrangé avant même qu’elle n’est connaissance de l’affaire. Il lui proposait son aide pour une éventuelle fugue. Pour cette dernière question, elle tiqua et fronça les sourcils.

    - Laissez-moi m’occuper.

    Elle s’était adressée au jeune homme qui passait une lingette froide. CE dernier tendit la lingette à Chan Dai et s’éloigna silencieusement. Elle voulait être seul pour remettre Vidal à sa place, c’est-à-dire en simple étranger qu’elle venait de rencontrer et qu’elle avait suivi par pure caprice de sa part. Plus jamais elle ne recommencera.

    Pourtant ce mot « Fugue » lui plut. Il serait si simple qu’elle fuit et qu’elle n’est pas affaire à ce futur si bien tracé, un futur où elle trouvera elle-même ses repères et choisirait elle-même ses connaissances et fréquentations. Sauf qu’elle était dans ce royaume ! Un véritable huit-clos où même un rat ne pouvait pas circuler ou en sortir. Comment elle, en tant qu’humaine pourvue d’une chair encombrante et d’une masse musculaire conséquente, pouvait-elle faire ce qu’un tel animal ne pouvait ? Exploser des murs peut-être bien, sauf qu’elle n’était pas folle au point de devenir terroriste. Certes ce régime lui déplaisait mais les Princes ne lui avaient pas porté un quelconque préjudice… sauf l’enfermer dans cet endroit. Même pour ce détail, qu’ils aient pris le pouvoir ou pas, quel différence car après tout elle était dans l’obligation d’épouser un noble d’ici… Tous ses rêves d’aventure s’évanouissaient au fur et à mesure que le temps passait et qu’elle devait avançer dans la confection de sa propre robe –oui elle avait voulu que se soit elle qui confectionne sa robe de mariée malgré les propositions de coutouriers de son père et de sa future belle-famille-.

    - Fuir et où ? Pour qui vous prenez-vous ? Mon amant ? Etrange, j’ai souvenir de vous rencontrer aujourd’hui seulement. Fuir… Quelle idée stupide. Où me cacher ? Dans une misérable demeure … Encore une fois, vous parlez comme si vous avez une excellente cachette, un savoir plus étendu des lieux que moi.

    A entendre ce cuisinier, il l’hébergerait… Pourtant elle n’était pas stupide au point de lui faire aussitôt confiance.

    - D’ailleurs, je ne vois pas pourquoi fuir. L’homme qui va devenir mon fiancé est un noble… Un juge plus précisément. Je jouirais de richesses, d’une situation confortable, d’un titre… Je n’aurais plus à me soucier du lendemain.

    Sa voix s’évanouissait. Elle cherchait des excuses et des excuses pour justifier son accord à cette alliance. On pouvait voir à quel point cette alliance l’ennuyait et ne lui plaisait guère. On le voyait à ses traits bien trop neutres pour une future fiancée. Si elle était réellement consentante, ne parlerait-elle pas le rouge au joue, les yeux pétillants et le sourire aux lèvres ?

    Elle finit par abandonner de passer le linge parce qu’elle était dès lors dans l’obligation de s’accroupir, ce qui risque d’écourter sa robe encore plus. Elle essaya également de limiter un quelconque contact sur la peau tiède du jeune homme, une peau blanche qui contrastait avec sa propre peau qui n’était pas aussi blanche que la sienne.
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MessageSujet: Re: La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai]   La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai] EmptyMar 10 Mai - 17:04


    Elle allait vraiment se marier...Vidal en était un peu malheureux, même si mariage ne signifiait pas abstinence, d'après lui. Après tout, il voulait la toucher, n'est-ce pas ? Pour cela, il pouvait passer par de multiples moyens, voire même faire des accords avec le mari pour bénéficier du corps de la petite Chan Dai ? Mouais, cela semblait vraiment bizarre, mais le thé qui l'avait ébouillanté lui faisait véritablement faire des réflexions toutes aussi bizarroïdes. C'était chaud. Pour un peu, il aurait enlevé son pantalon, mais il s'était souvenu que Chan Dai était une jeune fille bien élevée et que peu suffisait pour qu'elle soit choquée. Il valait mieux y aller doucement avec elle, étape par étape.

    Il ne lui proposerait sans doute jamais sa première idée. Chan Dai lui faisait ressentir quelque chose qui le rendait presque humain. Auparavant, il aurait été capable de tirer un carreau sur quelqu'un au hasard, fusse-t-il un traître à la résistance qui aurait été son « ami ». Maintenant, Vidal ne savait plus que faire. Il se disait qu'il ferait peut-être mieux de la tuer, afin d'éviter d'autres maladresses comme celle qui venait de se passer, ou encore de la dégoûter suffisamment de lui, de telle façon à ce qu'elle ne l'approche plus d'un seul pas....Vidal rougit affreusement lorsque la jeune Chinoise lui dit qu'il se comportait comme son amant. Elle avait deviné ? Que sa vue l'attirait terriblement et qu'il avait dû faire énormément d'efforts pour se contrôler ? Il ne voulait pas la faire sortir du royaume en toute illégalité avec lui : oh, ça non. D'une part, c'était beaucoup trop dangereux ; d'autre part, il était tout de même chef de la Résistance, même si elle ne le savait pas, et devait protéger le Peuple des aléas des caprices des Princes. Bien sûr, cela n'était facile, il devait tout le temps lutter, se cacher, mentir, mais il s'y était fait. La vengeance était devenu son unique but et avec quelqu'un à protéger...peut-être, sans doute même, deviendrait-il beaucoup plus extrémiste (non, pas le groupe) qu'avant dans ses actions.

    Elle n'avait pas l'air de vouloir l'épouser de sa propre volonté. Non, sinon, elle venterait ses mérites, dirait qu'il fait bien la cuisine, qu'il était beau, lui plaisait et tout ce qui en suivait. Vidal avait déjà vu bien trop de jeunes filles amoureuses (de lui ou d'autres) pour décrire à quoi ressemblait ce genre d'humaines en chaleur. Elle s'était accroupie dans le but de l'aider, alors, l'assistant-cuisinier eut une idée qui le fit sourire. Et si...si...?

    Il se baissa lui aussi soudainement, agrippant sa main. Puis, profitant de la proximité qui leur étaient due, il se pencha, immobilisa sa bouche près de son oreille.

    « Mademoiselle Chan Dai, je crois que vous avez un problème. Ce mariage... Il ne semble pas vous rendre heureuse... Voulez-vous haïr ? Vous êtes bien partie pour cela... Et je ne vous proposai pas de vous enfuir du Royaume, je ne peux pas partir d'ici. Par contre, nous pouvons demander l'aide de...la Résistance... »

    Il prononça le dernier mot – tabou – encore plus bas que les autres. La majorité de la population marchait en collaborant avec ces hérétiques, il était tout à fait normal qu'il fasse véritablement attention, surtout qu'ils étaient dans un établissement public.

    « Mademoiselle, un homme peut mourir, très facilement même, mais une belle fleur comme vous... Elle ne doit pas dépérir... »

    Oh, qu'il était poétique, ce Don Juan de luxe. Vous prenez les paris, maintenant, que la belle se vexe et lui file une baffe ? Ou alors est toute émue de ses paroles et l'embrasse subitement ? Il ne faut pas rêver, tout de même, ces deux-là ayant tout de même un caractère asymétrique. Vidal éloigna ses lèvres de son oreille, pour tirer ses lèvres en un sourire franchement honnête qui se voulait rassurant.

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MessageSujet: Re: La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai]   La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai] EmptyMar 24 Mai - 15:34

Chan Dai voulait rendre cette stupide serviette et ne pas se donner ainsi en spectacle plus longtemps à cet inconnu. Soudain, elle le vit sourire. Pourquoi un certain malaise s’insinuait en elle ? Pourquoi une petite voix lui sursurrait qu’il vaudrait mieux qu’elle recule et disparaisse avant … quoi ? Elle eut très rapidement la réponse.
En effet il se pencha à son tour, à son niveau, et aggrippa la main de la prude Chinoise. Que dire ? Cette proximité commençait à la gêner et elle ne pouvait pas s’empêcher de rougir, de sentir ses joues s’enflammer automatique, sans qu’elle ait un quelconque contrôle.

Pourtant ce n’était rien comparé à la suite. En effet il parlait, disait toutes les vérités qu’elle tentait de masquer et de dissimuler à elle-même depuis l’annonce de ces fiancailles qui allaient irrémiédablement aboutir à un mariage en bonne et due forme. Elle boulait baisser la tête, elle avait honte et se sentait mise à nue à cet homme. C’était une sensation des plus désagréables mais pour une raison inconnue, elle garda les yeux rivés sur lui. La confusion de tout à l’heure laissa place à un regard beaucoup plus assuré et surtout beaucoup plus noir. C’était sa réponse silencieuse aux paroles brusques du jeune homme.
Elle tentait à nouveau de résonner et surtout se bercer d’illusions, en essayant d’imaginer… un homme agréable, cultivé…Et avec qui elle s’entendra. Et non un débauché comme les rumeurs laissaient à entendre. Si ces dernières étaient vraies, combien de temps tiendra-t-elle face à la jalousie, à cette sensation d’abandon et de trahison ? Aucune idée. Il y avait en tout cas de très fortes chances qu’elle le haïsse comme disait Vidal. Sa colère gonfla d’avantage face à ces conclusions en même temps que sa tristesse et sa détresse.

Bien évidemment, jamais deux sans trois n’est-ce-pas ? Il a fallu que jeune homme assaissone son maudit discours par un mot des plus tabous dans le Royaume : la Résistance. Bizarrement, elle ne se méfiait pas de lui et pouvait même croire sérieusement qu’il avait un moyen de contacter ce groupe terroriste. Depuis le début de cette rencontre, on voyait qu’il ne portait pas à cœur sa condition… Les gens ayant le même sentiment comprennent rapidement, et elle faisait partie de ces gens-là.

Finalement il s’éloigna en passant sa langue sur ses lèvres. Savourait-il une conquête future ? Elle ne le comprenait et ne voulait pas comprendre d’avantage, que se soit ses motivations ou l’intérêt qu’il portait à son sujet. Elle ignorait… elle voulait ignorer, mais il fallait que sa curiosité détruise ses barrières protectrices, il fallait que cette curiosité entraîne toujours plus loin Chan Dai, dans les recoins les plus sombres de la ville et des complots.

Non … elle ne voulait pas approcher de ce groupe. Au départ, elle les admirait car ce groupe n’attaquait pas le peuple, mais maintenant… avec tous ces attentats et ces rumeurs divergents, elle ne faisait pas confiance ni à la résistance, ni à la royauté ni à personne en fait. Elle s’écarta, comme apeurée, et le regarda avec dégoût, comme si c’était le mal incarné. Lentement et à contre cœur, elle s’approcha de lui et entama sa réponse, faisant mine de s’occuper d’un quelconque détail. Il ne fallait pas qu’on les croit en train de conspirer ou quoi que soit. Il fallait paraître naturel et ne pas attirer l’attention.

- Si je suis réellement une belle fleur, je ne voudrais pas périr dans le sang des victimes que la Résistance et nos Princes font couler quotidiennement.

Elle mettait inconsciemment les deux dans le même panier, ignorante de la position de Vidal au sein de la Résistance. Peut-être que grâce à cette phrase il verrait petit à petit l’opinion du peuple vis-à-vis de la résistance ? Dans tous les cas, elle remit sa cape, remit sur ses épaules son sac et jeta un dernier regard au cuisinier.

- Quant à cette robe, je vous la rendrais à ma prochaine visite dans le château. Bien … bonne journée Vidal.


Sa voix était sèche et elle disparut après un tintement de la clochette d’entrée. Elle parcourut les villes comme il fallait, dissimiler dans cet accoutrement et se rendit chez une amie. Là, elle se changea à nouveau, gardant le silence sur cet épisode. Elle se demandait si elle n’avait pas été trop dure… Si elle n’aurait pas due le suivre et savoir exactement ce qu’était la Résistance, ses moyens et son organisation ? C’était du passé maintenant, il ne fallait plus y penser.
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MessageSujet: Re: La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai]   La crème de douche **** caresse votre peau et la lave en douceur pour une véritable sensation de cocooning...[pv Chan Dai] EmptyJeu 9 Aoû - 21:47


    La résistance...pourquoi abordait-on donc toujours ce sujet alors que pour le moment, tout allait bien ? Il n'avait donc pas mentionné, tout à l'heure, l'éventualité pour que ce soit d'autres personnes qui fassent exploser toutes ces bombes en ville ? Il faillit dire quelque chose lorsqu'il comprit le réel sens de sa phrase. En fait, elle mettait tout le monde dans le même panier. La résistance, la royauté. Pas d'exception....cette petite Chinoise était décidément intéressante et Vidal se promit de la suivre de près, et plus que simplement la draguer comme il en avait l'intention au tout début. Il était rare de voir des êtres, dans cette basse-cour qui, consciemment, mettaient les deux camps dans le même panier. Cela fit même naître un début d'idée chez Vidal...et si la solution était tout simplement de travailler côte à côte? Oh, bien sûr, il faudrait qu'ils prennent d'abord le pouvoir, parce que là, en tant que chef de la résistance, sa tête était tout de même mise à pris et tout effort semblait pour le moins inutile dans ce sens.

    Vidal allait lui dire qu'il la trouvait décidément très intelligente lorsque la jeune femme se leva et s'en alla en le laissant sur place. Ha bah...voilà ce qui s'appeler laisser filer un rencard. Il n'était pas doué à ce point-là ou alors Chan Dai était très timide ? Il aurait pu lui proposer des choses, concernant un éventuel boulot dans la résistance, un truc qui lui aurait garanti son avenir lorsqu'ils prendraient le pouvoir. Il fallait se l'avouer, Vidal n'avait encore aucune idée de comment cela se faire. Il supposait bien qu'ils se réunirait à plusieurs pour prendre toutes les décisions, qu'il y aurait deux ou trois exécutions pour calmer la masse, mais n'avait pas réfléchi au-delà...

    ...et pour cause : en ce moment, ils étaient suffisamment chassés comme cela pour ne pas penser tout de suite à la suite. Il valait mieux prévoir ce qui était nécessaire en cas de fuite et de plan B, plutôt qu'autre chose. Sur ce, Vidal adressa un léger signe à Chan Dai et murmura un « au revoir » qu'elle ne dut pas entendre. La robe, elle pouvait la garder : Peggy devait en avoir en rechange, et ce n'était sûrement pas la perte d'une robe qui la dérangerait...au pire, Vidal lui dirait qu'il avait voulu rendre service à une amie. La demoiselle ne lui en voudrait pas, et puis elle semblait accepter tout ce que lui disait Vidal, donc...profitons-en...

    « Bon, c'est pas tout, mais... »

    Il était tout seul, parlait dans le vent et il lui semblait qu'il avait un ou deux trucs en retard à faire...comme aller acheter dans la viande chez un fermier. Un truc comme ça, quoi, pas très utile mais qui enfermerait les princes dans la certitude qu'ils étaient en sécurité dans le château. Si un autre personnage n'était pas soudainement apparu dans le salon de thé : visiblement, il s'agissait de l'un de ses compagnons qui l'avait croisé en venant...un souci, quelque chose s'était passé ? L'homme s'assit juste devant lui avant de lui murmurer qu'ils avaient deux ou trois problèmes dans les catacombes : la pierre s'écroulait par moment, et par conséquent, il allait leur falloir quelqu'un qui manie le bois pour arriver à solidifier les murs et être en sécurité.

    Vidal faillit rire. Si les princes et leur clique n'arrivaient pas à les capturer et qu'ils se faisaient écraser par les terrains au-dessus des catacombes, ce serait un drôle de coup du sort. En tout cas, Vidal fit signe qu'il contacterait les personnes nécessaires et ce dès maintenant, puis, se leva de table et prit la direction de la sortie, laissant quelques pièces sur le comptoir.

    Encore une belle journée de problèmes en perspective...mais au moins, la présence de Chan Dai l'avait quelque peu égayée.

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