I – Who are You ?
Prénom : Lady Maria
Âge : 18 ans
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Fonction, métier, titre de noblesse : Duchesse – assistante médicale d’Earl
Signe caractéristique : excellente violoniste
Manie, habitude : aime aller plusieurs fois par semaine dans les jardins. Porte toujours des gants aux mains
Groupe : Unsettled
II – What do you look like?
Maria vient d’une famille impliquée dans les cosmétiques et adore les plantes. Un jour à ses quatorze ans, en suivant une méthode complexe, elle réalisa un liquide étrange et opaque pour ses cheveux. A la base la couleur désirée était le blond, mais ses cheveux noirs corbeaux virèrent à l’orange pour se fixer sur une couleur permanente : le vert. Loin de lui déplaire, la nouvelle couleur lui allait à ravir donc elle la garda, même si elle voulait la changer c’était impossible : la mixture était plus qu’efficace. D'ailleurs son teint blanc comme de la porcelaine était mis en valeur et donnait un air de mystère à ses yeux en amande d'un noir ordinaire.
De ses petits pieds dorés elle semble voler et fait le bonheur de ses cavaliers lors des danses, étant fine elle n'était pas un poids contrairement à certaine de la Cour. Malheureusement elle était assez petite contrairement à la moyenne, elle atteignait difficilement ces un mètre cinquante-huit à dix-huit et devait souvent tricher, situation oblige. Malgré tout on a toujours l'impression d'être regardé de haut de la part de la jeune Lady, celle-ci toujours droite ne se pliait que pour saluer les princes respectueusement. De plus son visage était toujours éclairé par un sourire même quand elle ne se sentait pas bien et de ses lèvres, d'un rouge pulpeux et brillant, un son mélodieux en sortait pour charmer les oreilles de ses locuteurs. Dernièrement beaucoup remarquent ses absences lors de ses soirées et ses cernes le lendemain qu'elle masquait de temps en temps avec de la poudre, chose rare: Maria haïssait la poudre à la base.Elle était aussi connue pour porter sans cesse des gants qu'elle parfumait avec soin.
III – What do you think about you?
Étant née avec une cuillère d’or dans la bouche elle ne connait pas beaucoup la misère et est même capricieuse si l'envie lui vient, par chance elle l'est moins depuis qu'Earl la pris sous son aile. Maria fait toujours en sorte de paraître de bonne humeur ce qui n'est pas le cas, en effet à force d'être partagée en deux sa santé se fragilise et son sommeil est souvent troublé par d'horrible cauchemar d'où le début d'une véritable dépression. La société qu'elle côtoie ne l'aidait pas à se sauver, au contraire ils la noyaient en l'obligeant à mentir et à répéter publiquement qu'elle haïssait son père. Pur mensonge qu'elle devait dire encore et encore si elle ne voulait pas être le sujet d'une enquête ou d'une grave accusation de rébellion. Ainsi seule et n'ayant jamais connue ou vue un amour sincère, elle sera assez étonnée en découvrant la vie familiale et l'union forte qui lie l'époux à son épouse parmi les rebelles, mais loin de la rassurer elle se considéra l'intrus dans cet endroit. Calme, silencieuse et solitaire seraient les adjectifs qui la définiraient dans le groupe des résistants qui ne connaissent pas son visage, excepté Vidal. Dans la cour on la connaissait comme souriante, pleine d'entrain et croquant la vie à pleine dent.
Seul le violon ou le cheval l'aide à évacuer ce surplus de tensions pour rêver en étant emporté sur les notes de musique ou de voler sur les vagues houleuses des vents forts. Le jardin, véritable sanctuaire de la paix, est l'endroit où elle se rend souvent pour s'étendre et fermer les yeux quelques instants quand ces malaises la prennent soudainement. L'odeur des plantes l'apaise ce qui peut expliquer son adoration pour ces végétaux et leurs différents usages: sa préférence à ce sujet sont les poisons, elle en fourni dès qu'elle en peut aux groupes de Vidal (avec des antidotes aussi).
IV – What is your past?
D’aussi loin que je me souvienne, personne ne m’avait aimée ou apprise quelque chose sans une arrière-pensée. Leurs motivations étaient généralement la richesse de ma famille, l’estime de mon séduisant père pour de nombreuses femmes ainsi que les potins qui prenaient sources des actes honteuses de ma mère. Et que je sache je n’avais jamais connu un dîner familiale ; les seules fois où mon grand-père irascible, ne soutenant ma présence, et mes parents étaient réunis étaient lors des fêtes mondaines. Je n’étais pas comblée de ce côté là et peut-être pour compenser ce manque d’amour je faisais plus d’un caprice. Mon enfance se passait dans un luxe et une insouciance inimaginable sans aucune règle de vie: personne ne me disait si j’avais tort ou pas.
Ma vie je la découperai en trois parties très distinctes qui se résumeraient presque à trois rencontres qui marquèrent et conditionnèrent mes agissements futurs.
Ma première désagréable rencontre se passait avec Earl, le médecin royal. Je me rappelle encore, comme si c’était hier, la façon dont mon père m’a entraînée vers le logement provisoire de cet homme. Il m’avait promis que j’aurais droit d’aller en ville comme une grande fille, mais accompagnée par ma gouvernante. Certes j’avais grandi en huit ans mais je n’avais que huit ans. Ce jour-là il pleuvait et jouant ma capricieuse une fois de plus je refusais de sortir de la calèche : je ne mettrais pas les pieds là où les mendiants marchent et quémandent deux pièces idiotes. Le visage exaspérait de mon père, Alexandre, se dessinait bien sous mes yeux et ses mots résonnaient fort en moi.
- Un jour c’est toi qui viendra de toi-même dans ses rues de « mendiantes » jeune fille et tu sais pourquoi ? Parce que la solitude te pèsera quand tu auras besoin d’une épaule sur laquelle pleurait.
Sur ces mots au lieu de m’enfermer dans cette calèche à l’effigie de la famille Shira et en oubliant les règles strictes mondaines, il me prit sur son épaule tel un sac de patate, et m’exposait à cette pluie sans aucun chapeau ou parapluie pour me protéger. Je n’osais pleurer ou faire une scène, la honte me bouclait la bouche quand je vis un clochard se moquer de moi en me montrant du doigt.
Une fois arrivée à cet endroit maudit, Alexandre me hissais sur une chaise bancale assez vieille et me quitta pour entrer dans une pièce sans se faire annoncer. Quant à moi je pense que j’étais rouge de colère et de honte et échafaudais dans mon esprit des demandes ridicules pour énerver mon père. L’eau dégoulinait de mes vêtements blancs et en peu de temps une petite flaque c’était formée. Je ne m’étais pas rendu compte qu’il pleuvait fort. Petit à petit calmée je daignais à regarder la petite pièce sombre dont le silence était brisé que par les gouttelettes de pluie s’écrasant fortement sur la lucarne. Pour seul mobilier deux chaises, une petite table, et quelques tableaux encadrés grossièrement par quatre bouts de bois. Je me rappelle très bien l’effet que les tableaux ont eu sur moi à cet âge où le mot « science » m’était inconnu. L’un des tableaux étaient un homme allongé sur une sorte de lit de pierre entouré de plusieurs hommes, souvent avec une barbe, qui l’observaient. L’estomac de l’homme allongé était ouvert offrant le spectacle de ses organes et l’un des hommes barbus avaient un ciseau à la forme bizarre en main. Prenant peur je me retournais et restais au milieu de la pièce sans me retourner une seule fois. Dans ma petite tête, que seule la religion et les stupidités remplissaient, je me disais « c’est l’enfer, c’est là où j’irais et où les mendiants m’ouvriront le ventre pour manger tous mes bonbons ! Les méchants ! ». Malgré qu’une porte claque je ne me retournais pas trop effrayé pour faire face à nouveaux à ce spectacle insolite. Une voix résonna dans la pièce avec un rire qui donnait la chair de poule.
- Eh bien eh bien Alex’ ta chère fille n’a pas pu retenir un de ses besoins à ce que je vois.
Il faisait allusion à la flaque d’eau. Piqué dans mon orgueil et ayant marre qu’on se moque de moi de la sorte je me retournais à contrecœur et lançais un regard noir à cet homme qui venait de parler.
- Réajuste tes lunettes vieillard ! Ce n’est qu’une flaque d’eau ! criais-je
- Moi un vieillard ?
Un autre rire retentit. Je bouillonnais intérieurement car sous mon impulsion je n’avais pas regardé le visage de cet homme mais plus ses cheveux blancs. Je devais être une chose amusante pour lui. Mon père s’approcha de moi et pour la première fois me gifla à la joue. Aussitôt tous semblait être réduit au silence, et moi j’étais confuse.
- Tu vas montrer du respect à ton nouveau « maître Earl ». Il t’apprendra la médecine et tu feras tout ce qu’il dira sinon tu ne mets plus les pieds au manoir jeune fille ! Est-ce bien claire ? Fini tes demandes capricieuses, et si tu continues à être impertinente plus de violon et plus de cheval !
- Allons allons Alex’, je pense que sa sera inutile. Si ta fille se montre bien rebelle je ne la garderais pas près de moi même s'il pleuvait des cordes demain.
Ce fut ma première rencontre avec « maître » Earl et je ne saurais jamais pourquoi il aurait accepté la requête de mon père. En tout cas je compris très vite que garder mon poste d’assistante était primordiale, en effet connaissant Alexandre il ne jetait jamais des paroles en l’air. Il faisait ce qu’il disait, un des traits de caractère que j’hériterais de lui. Par la suite mes caprices devinrent moins difficiles à réaliser et je devenais très docile envers Earl et père. En plus du violon et du cheval, la passion des plantes s’emparèrent rapidement de moi. En peu de temps je savais confectionner quelques remèdes et poisons dont les ingrédients étaient en abondance dans les jardins du royaume.
Dans cette même période ma mère commença à m’apprendre l’art de l’hypocrisie qui me fus et seras très utiles pour m’extirper de situations dangereuses.
Le second événement de ma vie était pour moi assez déstabilisant. A cette époque-là j’avais quinze ans et mes journées se résumaient à accompagner Earl durant ses expériences ou dissections, mes études personnelles sur les plantes, mes cours d’escrime, mon violon et mes balades matinales à cheval ; Il y avait de quoi me fatiguer vers le soir avant que le soleil ne se couche. Au lieu de me reposer comme je devrais faire, je continuais à m’épuiser avec pour seul objectif de ne pas me retrouver seule au manoir comme chaque soir, chaque jour et chaque matin. En sept ans les relations entre mon père et ma mère, Alexia, se sont effritées et dorénavant ils ne se parlent plus et ne se regardent pas. Quant à mon grand-père il s’était installé contre son gré dans la demeure pour arrêter certaines rumeurs et faisait porter ses repas dans son bureau : il ne voulait pas me voir. A mon tour j’étais devenue une véritable source de potin à l’effigie d’Alexia. Comme cette dernière, des rumeurs comme quoi j’aurais eu des aventures avec des hommes ou femmes de toutes catégories se répandaient dans mon dos sachant pertinemment que je n’avais aucune arme pour me défendre: mon père était continuellement absent et mon grand-père était un étranger envers moi. Alexia elle au contraire de m’aider ou conseiller, me plongeait davantage dans ce gouffre de désespoir. Ce soir-là encore je rentrais tard chez moi ne tenant pas sur mes jambes fatiguaient, mes pieds nus frôlaient le marbre glacé de la galerie des portraits. Je passais souvent de ce côté car personne ne s’y trouvait à cette heure-là sauf cette nuit. J’entendis le rire de ma mère et d’un homme et leurs ombres collées à l’un et à l’autre se reflétaient sur le sol. Je n’avais pas besoin d’un dessin pour comprendre ce qui se passait. Mal à l’aise et avec la ferme intention de dire la vérité à mon père je fis demi-tour oubliant le vase derrière moi. Mon pied se mêlait à l’une des jambes en bois du meuble qui soutenait la chose fragile, qui après moult spirale s’écrasa au sol. Aussitôt je sentis deux mains fortes et puissantes entourer ma gorge et refermer ma bouche. Je me débattais face à ma mère qui me regardait avec un visage tordu par la colère. Cette nuit-là les deux, ma mère et son amant que je ne connaîtrais jamais le visage, me battirent après m’avoir bâillonné la bouche pour ensuite me transporter dans une charrette de marchandise. De là complètement inconsciente on me jeta à la rue. Ils espéraient sûrement que je ferais partie de ces jeunes filles qui disparaissent ou qui sont tuées après être violées. Malheureusement pour eux, et à ma grande chance, une bohémienne me recueillit et me soigna durant les deux jours où j’étais dans un profond sommeil bercé par une voix douce et chaleureuse. Quand je m’étais enfin réveillée j'étais dans une cabane presque en ruine avec des vêtements masculins ce qui se révéla très pratique et confortable et amnésique. Par-contre j’étais vaseuse et la faim rongeait mon ventre ce qui était aussi une première pour moi. Le lit où je reposais était rembourré de foin, mais rien qu’à se souvenir un bien-être étrange me recouvre. A ce moment-là ma douleur était telle que même le sol était accueillant pour moi. Une personne, une adorable jeune fille entra avec un fruit dans sa main: c’était une pomme qu’elle me tendra avec un adorable sourire. Pendant une semaine entière elle s’occupa de moi et me fit connaître un monde accueillant mais aussi dangereux. Ce petit moment de paix, libéré de mes obligations, de mes lourds bijoux et de mes activités éreintantes, disparut quand maître Earl me découvrit au pur hasard avec mon père au trait tiré par la fatigue. Rien qu’en voyant son visage tous les souvenirs refirent surface et j’étais dégoutée à l’idée de retourner au manoir principal et d’affronter ma mère. On m’obligea à quitter ma sauveuse ce que je refusais ardemment, et insistais même pour l’avoir comme suivante et confidente. A regret, mon père accepta. Depuis ce jour Sioban, tel était son nom, m’accompagnais et connaissais tous mes secrets et mes états d’âmes. Elle était devenue ma sœur qui me guidait en me disant et en m’aidant sur mes actes, et mes choix cruciaux que j’aurais à faire.
Le dernier évènement qui m’acheva et m’asservi à cette vie que je haïssais tant était cette nuit fatale où tous changea autour de nous. La famille Shira était connue pour sa fidélité sans borne envers la couronne, malheureusement le coup d’état des princes et leur cruauté avaient divisé notre famille en deux. Les uns acceptaient sans broncher cette monarchie, d’autres la refusait. Mon père faisait parti de cette seconde catégorie et m’avait présenté à mon insu à plusieurs résistants traqués par les forces de l'ordre. En effet quand il faisait ses réunions j’étais la seule à accéder dans son bureau et la seule à accueillir ses invités. La jalousie de ma mère continua à s’accroître envers moi, par contre elle ne disait rien et ne m’attaquait pas : on ne se parlait presque plus. Une nuit pourtant où j’étais pour la première fois rentrait tôt d’un bal pour dormir, un visiteur non invité tapait avec force à notre porte. Encore en chemise de nuit légère, les pieds nus et les cheveux détachés je m’avançais doucement vers le hall qui était au rez-de-chaussée – toutes nos chambres sont au premier en plus des bureaux- et observais en cachette ce qui se passait. Ma mère avait ouvert avec un sourire malveillant sur le visage et l’invité en question était tous simplement des forces de l’ordre. Aussitôt et instinctivement je courus au bureau de mon père, et comme je m’y attendais il discutait avec un homme que j’avais dernièrement l’habitude d’apercevoir : Vidal. Je courus vers Alexandre, affolée et essoufflée.
- Père il y a des …
Je n’avais pas dit un mot que la porte se referma violemment, c’était Vidal qui avait remarqué la voiture dehors. Il la bloqua avec une épée qui se trouvait à proximité. Mon père voyant la situation prit mon visage entre ses mains et m’obligea à le regarder.
- Promet moi que tu vas finir tes études de médecines avant de quitter ton titre ! Promet moi que tu aideras Vidal, promet !
- Oui, je promets, dis-je tremblotante
Mon père se retourna pour se diriger vers l'imposante bibliothèque, derrière son bureau, dont le milieu, vide, était décoré d'un tableau représentant une petite fille aux cheveux bleus assise sur un fauteuil en velours rouge complètement déchiré ici et là. C'était "Maria", l'amour de sa vie apparemment. Petite j'en avais conclu que mon prénom montrait tous l'amour démesuré de mon père envers moi. Alexandre toucha la fleur rose qui encombrait les cheveux de "Maria", et appuya délicatement sur certaines pétales. Un petit cliquetis se fit entendre sur le mur adjacent à celle où se trouvait le tableau, des lignes fines presque invisibles s'y étaient formées. Mon père y accourut en forçant Vidal à avancer, moi ne comprenant rien attendis sur place à observer se pan de mur qui s'ouvrait comme une porte, et la disparition du jeune homme au visage brûlé derrière ce même pan. Mon père referma ce mur en tirant violemment de derrière pour que ce pan s'intègre bien à sa nouvelle place, et à peine cette besogne finie il accourut à nouveau vers "Maria". Cette fois-ci il appuya sa main sur une main inerte qui jonchait en bas à droite du tableau et un nouveau petit son se fit entendre. Je me retournais: le mur avait disparu. Je cherchais le mécanisme en m'approchant, et découvrit que tout n'était pas si invisible qu'il n'y parait. De petits faisceaux sillonnaient le mur, mais les fissures du temps masquèrent la cachette. Soudain je me sentis tirer en arrière et retournée violemment. Les yeux injectés de sang et de douleur d'Alexandre m'épiaient avec horreur, et je crus un instant voir un étranger.
- Pa..pa?
- Il faut que tu mentes, deviennes hypocrite comme ta mère, froide et hautaine comme ton grand-père, mais ne te laisse jamais avoir par tes sentiments, sinon gars à toi! Comprends-tu? Il faut que tu joues un rôle où tous sentiments sont exclus!
Ces mots-là restèrent gravés en moi et encore aujourd'hui je secoue la tête, signe d'incompréhension. Il me tirait de son bras vers la porte et retira l'épée. Aussitôt plusieurs hommes menaçants pénétrèrent, et l'épée qui était notre gardienne était devenue mon ennemi. Sa lame se tenait sur ma gorge et était prête à tout instant de me tuer. Les mots de mon père revinrent à l'esprit, et jetant un dernier regard suppliant à lui je criai ses mots fatals:
- AU SECOURS! C'EST UN REBEL! C'EST UN FOU! IL VA ME TUER!
Mes larmes coulèrent, non pas parce que j'avais peur, mais parce que je me sentais coupable et chaque mot prononcé m'arrachait un véritable sanglot. Je me débattais pour m'enfuir et disparaître à tout jamais de cette famille maudite, aller vivre avec Siobane dans cette cabane miteuse.Mes cris furent interrompus par un rire de dément, et l'emprise de la lame ainsi que des bras puissants de mon père se dessert discrètement, j'en profitai pour m'échapper, mais à peine sortis de cette prison de chair une autre m'enferma. C'était ma chère vipère de mère. Je regardais ses yeux qui étincelaient de joie, et ne supportant plus rien je fermais mes yeux et boucha mes oreilles aux rires et aux menaces. Ce soir-là Alexandre disparut à jamais, pendant que moi je me couchais dans mon lit en pensant que tout n'était qu'un cauchemar: un cauchemar qui me hantera toute ma vie.
Je fis une fatale promesse. Dès cet évènement j’avais juré mon dévouement au groupe des rebelles et surtout, dès cet instant, un jeu entre la vie et la mort commença pour moi. Par la suite j’eus plus d’une difficulté à rester l’assistante médicale de maître Earl et cette histoire fut et sera une véritable tâche à notre nom. Dans la société je devais haïr et mépriser mon père qui était le seul à m’aimer, au fond de moi chaque mot prononcé contre lui était un coup de poignard dans mon cœur.
Par la suite respectant la promesse de mon père je devins le médecin du groupe des rebelles et de leur famille. Encore une fois tout n’allait pas comme on voudrait. J’étais aimée par beaucoup ainsi que haït d’où le masque que je porte pour les secourir. La raison était que je ne guérissais pas toutes les maladies alors que j’en avais le pouvoir : dans ce royaume il n’y avait qu’Earl et moi à réussir telle ou telle opération et m’attirer les soupçons n’étaient pas l’idéal. Et enfin le plus horrible à mes yeux sont les jours de dissection : j’avais en face de moi des corps que j’avais guéri et écouté et que dorénavant je devais disséquer. A chacune de ses séances j’en sortais nauséeuse et malade. Dans ces moments le violon était mon seul réconfort ou une longue balade à cheval.
V – Who are you in real Life?
Votre nom ou pseudo : Yume me plait comme pseudo
Comment avez-vous découvert le forum ? À travers une ballade de forum de forum en forum
Comment l’améliorer ? Un accueil plus chaleureux, et plus claires je dirais.
Rien à ajouter? Validé by Louis [Merciiiii Loki <3]