| | Auteur | Message |
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Vidal { Where is Vidal? Vidal is in the kitchen ! }Messages : 195 Localisation : Agissant discrètement Âge du personnage : 23 ans
| Sujet: Rp msn, what else ? Lun 15 Nov - 17:19 | |
| Hey, je poste ici pour vous proposer un truc qui pourrait être sympa : vous n'avez pas trop le temps de poster des rps et pourtant, vous aimez votre personnage et souhaiteriez le voir agir ! o/ Une solution, les rps chatbox ou msn ! Après, à vous de vous mettre d'accord avec votre partenaire de jeu si oui ou non, ces rps auront une incidence sur le futur de votre personnage dans le forum. Et une fois votre rp fini, postez-le ici pour que tout le monde voie les choses rigolotes (hohoho) que vous avez entreprises !
Gens qui sont volontiers libres
Vidal { rp yaoi en cours avec Armand (il sera posté dès que fini)
Princess Eden& her characters~ sur la cb N'hésitez pas à demander des rps à n'importe qui ! =)
_________________ T I C T A C T I C T A C B O U M
Dernière édition par Vidal le Mar 16 Nov - 18:32, édité 1 fois |
| | | Eden { The Lady who dreams to cut heads } Messages : 367 Localisation : Avec ma poupée. Âge du personnage : 13 ans
| Sujet: Re: Rp msn, what else ? Mar 16 Nov - 18:29 | |
| Moi je suis volontièrement libre *____* Mais j'ai point msn pour le moment donc ça serait plutôt sur la Chat Box <3 Voili voilou, vous pouvez violer mes persos si vous voulez//VLAM !! Mais non enfin, ils doivent rester purs et chastes JUSQU'AU BOUT u__u |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Rp msn, what else ? Sam 20 Nov - 0:56 | |
| Je ne sais pas encore ce que ca va donner mais j'accepte le pari ! Je ferais sur la CB seulement :D |
| | | Theophil { A... PINK... Elephant *o* } Messages : 344 Localisation : Planqué quelque part pour échapper à son Boss. Âge du personnage : 22 ans
| Sujet: Re: Rp msn, what else ? Mar 7 Déc - 19:07 | |
| OYA! Voici donc un 1er RP MSN! (Un très, trèèès long RP MSN, au passage) Pairing: Vidal x Armand Rating: Attention, lemon entre spoiler. He oui, ce sera plus ou moins le premier lemon des auteures >///< Mais comme nous sommes des gens kof kof chastes kof kof kof, le spoiler commence au bisou u_u Ce RP est riche en rebondissement mesdames messieurs, il vous tiendra en halène jusqu'à la toute fin, un chef d'œuvre digne d'Hitchco/VLAM ou non? C'est surtout un combat acharné pour le titre de seme et un enchainement de bouletteries XD Bref, bonne lecture =D
* Armand * Vidal
Samedi d'hiver. Après-midi. Ce n'est pas que Vidal s'emmerde, mais il s'emmerde. En repas, la cuisine a été faite, il...s'est donc barrée et tripote une ou deux petites bombes qu'il a l'intention de passer à l'un de ses subordonnés un peu plus tard. Rien de sérieux, Louis ne mourra pas à cause de ces minuscules bombes tout juste bonnes à éclaircir la soupe. Vidal s'étale sur une table de la bibliothèque, bien vide, trop vide pour un samedi où il n'y a rien à faire.
Armand le savait, il n'aurait pas dû. Provoquer son professeur particulier de danse encore une fois était pour ainsi dire, quasi-suicidaire. Surtout que le dit professeur savait qu'il était nécessaire pour Armand d'apprendre a danser, comme tout prince qu'il se devait d'être; aussi pouvait-il le martyriser librement. Lui donner des recherches à faire sur la pratique de la danse baroque en Europe, par exemple. Aussi Armand se rendait à la bibliothèque, fermement décidé à broyer quiconque se trouverait face à lui et sa mauvaise humeur. Et pourtant, tout était désert sur son passage... Quand il entra dans la bibliothèque, une personne, une seule, s'y trouvait. Cool, un défouloir. « Toi, là. Décline ton identité. »
Merde. Quelqu'un, derrière lui. Vidal cache avec peut-être trop de précipitation, d'ailleurs, les objets dangereux qu'il possède. Et puis il entend cette phrase fatale. Décline ton identité. Vidal se mord les lèvres. "Edward. C'est toi ? C'est pas drôle." Ce n'était pas trop la voix d'Edward mais les lieux la stigmatisait peut-être autrement. Tant pis, au pire, il n'aurait qu'à s'excuser. Seulement, il ne sait pas qui est derrière son dos. À cela, une seule solution, bien sûr : se retourner. C'est ce qu'il fait dans la seconde, pour aussitôt baisser ses yeux comme s'il s'était brûlé. Merde. Merde, merde, merde, merde. Armand. Il n'a qu'une seule solution : jouer au chien-chien. "Excusez-moi, mon Prince. Vidal, 23 ans, aide-cuisinier au château.
Edward? Visiblement, l'inconnu ne savait pas encore à qui il avait affaire. Voilà quelqu'un qui pourrait l'amuser... L'autre se retourne, baisse les yeux aussitôt. Haha. Un sourire empli de contentement se dessina sur le visage d'Armand quand Vidal se présenta avec soumission, les mains derrière le dos. « 23 ans? Hum. » Il était donc... son cadet de 7 ans. Décidément ce Vidal avait tout pour l'offenser. Mais puisqu'il était là, il allait avant tout pouvoir lui être utile. Sourire froid. « He bien... Vidal. Je suppose qu'au vu des années d'expériences que tu possèdes, tu dois être doué... En danse, par exemple. » Allait-il se vanter et risquer sa place/peau, ou bien se soumettre à nouveau? Toujours bien traiter ses sujets, disait son père. Humpf.
Il le hait. Mais il le hait à un tel point que ses ongles font des traces dans a peau. Pourquoi existe-t-il seulement ? Que pense-t-il, à cette instant ? Pourquoi reste-t-il avec lui alors qu'il a un royaume entier à diriger ? Vidal ne voit rien se profiler de bon, surtout pour lui et les deux bombes cachées dans ses poches. Il a du mal à avaler. Il fait du bruit, d'ailleurs car il est beaucoup trop nerveux. Mais n'importe qui serait nerveux en la présence d'Armand, ceci est absolument normal. " Je ne suis qu'un aide-cuisinier. Je n'ai jamais appris à danser." Il essaie d'avoir l'air le plus neutre possible et ce n'est vraiment pas facile, surtout en face d'yeux comme ceux du Prince. "Je ne vois pas qui pourrait vous aider à apprendre à danser. C'est si dur que ça, Sire ?" Ne surtout pas faire de phrase ironique comme si l'autre était un parfait imbécile. Son tempérament le perdra.
« Je m'en doutais. » soupir faussement déçu, bien qu'il se doutait d'une telle réponse... « C'est si dur que ça, Sire ? » … Oh l'enflure. S'en prendre a son seul point faible (la force physique d'un moustique, l'endurance d'un paresseux à trois orteils, et la capacité en danse d'une quiche lorraine)... Il allait payer. Armand attrapa le bras fin de Vidal – geste colérique qu'il n'aurait pas dû révéler, il le savait – et l'enserra avec force (du moins avec le peu qu'il possédait). « Dangereusement difficile oui. Mais ne sois pas modeste, je te prie. Ne serais-tu pas même capable d'une simple démonstration? » Armand accentua la pression sur le bras de l'autre, guettant sa réaction. Tiens, mange-toi ça, aide-cuisinier de mes deux.
C'est lui où la situation est complètement en train de dégénérer ? Il a soudainement peur : il se dit qu'il aurait peut-être dû faire mieux surveiller Armand et ses habitudes de petit cochon, pour être moins pris au dépourvu. Et puis, le prince est violent. Il lui pose une question mais en fait, de part sa force sur son bras, il ne peut refuser. C'est un ordre, pour faire court. " Si Sire Armand désire absolument danser, je ne vois pas pourquoi refuser." C'est si hypocrique. C'est pourquoi il déteste se retrouver en face de figures royales : il faut toujours qu'il se retienne d'exprimer ses vrais sentiments : cela pourrait être dangereux...Alors, il essaie de se souvenir de sa mère, des pas de danses. Son autre bras ose saisir Armand par l'épaule et il esquisse quelques pas de côté. Une valse. Il marmonne une quelconque mélodie. "Vous voyez, ce n'est vraiment pas sorcier." Incapable.
Après un instant de surprise contenue, Armand écrasa violemment le pied de Vidal. … Non vraiment, Armand ne pensait pas que l'autre oserait un telle abomination. Il se dégagea vaguement, non seulement vexé de voir que l'aide-cuisinier savait danser, mais en plus irrité d'avoir été mené dans la danse – en l'occurrence, d'avoir eu le rôle de la faible femme. Il lui lança un regard noir, directe et outragé. « La prochaine incartade et ce sont les cachots qui t'attendent. » Il sait que le cuisinier n'a fait que suivre ses ordres, pourtant. Mais Armand n'est qu'un gamin infecte. Il se console en se disant que si vraiment le cuisinier se retrouve à un moment ou un autre en tort, il aura enfin une raison valable pour l'enfermer en salle de torture. Mais en attendant, il est obligé d'admettre que Vidal peut lui être utile. « … Je te laisse néanmoins une chance de te rattraper. Explique moi la théorie de cette... danse exécrable. » Parce qu'Armand aime à exceller dans toute les matières et qu'il ne sera pas satisfait temps qu'il n'aura pas accompli cette tâche – et fermé le clapet de son professeur de danse.
Est-il véritablement obligé de se tenir à carreaux ? Tout de même oui, il s'agissait du plus cruel des deux princes et il ferait tout pour l'enfermer. Surtout qu'il n'avait pas vraiment l'air de très bonne humeur. Et puis ce fut le drame, quelque chose qui fit perdre ses notions d'équilibre à Vidal : il lui marcha sur le pied alors que Vidal avait l'autre pied levé, prêt à faire un pas. Il danse sur un pied à mi-chemin entre le ridicule et le n'importe quoi juqu'au moment où il fut entraîné par leurs deux poids et...tomba sur son royal compagnon. Il repense à la menace ouverte d'Armand, aux cachots. Peut-on considérer une erreur d'équilibre comme une faute ? Et il se sent si sale, là, sur le sol et écrasant le prince. Il n'a pas de poux, au moins ? "...J'ai perdu...mon équilibre." Il est blanc comme neige. Son regard devient vide, même plus émotif comme quelques secondes auparavant mais d'instinct vide, dangereux comme ces multiples rebelles qui menacent sans cesse la vie des deux princes.
Et le drame éclata. Vidal s'étala dans toute sa splendeur sur lui, comme s'il se vengeait implicitement de tous les coups de pied et écrasages d'orteils qu'il lui avait infligé. Le choc du carrelage contre son dos fut douloureux, celui de l'aide-cuisinier s'écrasant sur lui, autant si ce n'est plus. Il eut le souffle coupé à cause d'un coup de coude délicatement enfoncé dans son ventre, aussi ne put-il pas répondre immédiatement à l'excuse avancée. Juste, il peut voir de très près son visage livide. Dans cette position aussi ridicule que compromettante, il n'a pas encore conscience qu'il peut facilement être la proie d'un ridicule attentat. Non, il pense seulement très fort « Dégage sur le champs de mon ventre », si fort que la phrase doit transparaître sur son visage sombre. Plus jamais Armand n'écrasera volontairement les pieds de ses partenaires.
Au point où on en est...il pourrait presque l'assassiner. Après tout, au mieux, il va être mis au cachot pour attentat et au pire, il sera condamné à mort. Alors, il ne se dégage pas tout, au contraire, il ne se gène pas pour s'étaler encore plus sur ce monstre de pouvoir. Ce n'est pas souvent qu'il a le privilège de pouvoir se montrer aussi arrogant, je veux dire directement, envers une couronne. Ses mains se dirigent vers les siennes, il ignore son regard inquisiteur. Ah, tu m'as cherché, hein ? Il attrape violemment les mains d'Armand : s'il le tue, fini le régime. Un sourire sadique se dessine sur ses lèvres. Il lâche une main, saisit un couteau de cuisine qu'il gardait sur lui. "Adieu."
Armand se garde bien de rester victime de la situation – être victime d'une tentative d'attentat est suffisant. Son esprit tourne à toute vitesse pour trouver le moyen de se sortir de la situation. Merde, merde, qu'est-ce qui lui prenait à ce type! Comme si la journée d'Armand n'était pas suffisamment mauvaise comme ça. D'instinct, il releva brutalement son genoux, visant à atteindre un endroit visiblement sensible, tout en dégageant sa main pour essayer d'attraper le bras tenant le couteau et le retourner au maximum. Convaincu qu'il ne tiendrait pas longtemps, il souffle, menaçant: « Crétin. Rien ne changera. Il restera toujours Louis et Eden. » Son message est court, pour la simple et bonne raison qu'il a encore du mal a parler. Mais il espère que son agresseur a perçu l'essentiel du message – et surtout, qu'il souffre.
Il va l'assassiner : mieux, il va enfoncer sa lame dans sa gorge pour que tout soit pour le mieux, ensuite. Vidal n'est pas quelqu'un qui tue les autres de sang-froid, c'est pourquoi sa main tremble : il n'ose pas faire le geste qui fera mourir l'autre et c'est ainsi qu'il perd les quelques secondes nécessaires à sa survie. Le coup de genoux d'Armand vient soudain casser son rêve de société utopique. Surpris, il lâche le couteau qui tombe avec un bruit mat sur le sol et grimace. Ne croyez pas que ça ne fait pas mal parce que c'est le cas. Vidal bascule à côté d'Armand, toujours par terre mais plus sur lui pour se recroqueviller. En même temps défilent dans ces souvenirs quelques paysages d'enfance : cela a-t-il jamais existé ? Que va-t-il devenir, maintenant ? "C'est tout, t...tout ce que tu veux dire, gamin ? ...Je m..me fiche d'Eden et Louis, n..nous..." Il s'arrête, essouflé. Il a conscience qu'il est perdu mais il en a quand même un peu trop dit.
Armand se redresse, à genoux, se tenant le ventre. Il observe Vidal, recroquevillé de douleur, avant de donner un coup dans le couteau qui traine au sol, pour l'éloigner définitivement de son agresseur – il ne pense pas à le prendre pour s'en servir, lui. Il a d'autres armes au sous-sol. Il ne pense pas non plus à appeler du secoure. Armand n'appelle jamais à l'aide, il préfère régler ses affaires lui-même, intimement. Il se place sur Vidal, à son tour, et vient poser ses mains sur sa nuque. « Nous quoi? » Il enserre un peu, lentement, le cou de l'autre. Autant que Vidal continue à parler.
C'est ce qui s'appelle être perdu. Ou se perde. Sous l'effet de la douleur, il a changé de place et Armand en a profité pour reprendre le dessus. Il va mourir, il sent Armand qu'il l'étrangle, même si au fond de lui, il se dit : ce n'est pas fini, il veut savoir ce que j'ai voulu dire par nous. Il doit au moins me garder en vie pour cela. Je dois en dire assez pour lui donner de l'appétit et...il ne me tuera pas. L'attaper suffisamment, donc. Ce ne sera pas trop dur, vu qu'il a beaucoup de choses à dire. "Nous : vous et moi !" Il a repris le vouvoiement. Il ne peut pas le tutoyer de nouveau, il est en position d'infériorité. Il ne peut non plus parler de la résistance car c'est trop risqué, il ne veut pas trahir ses petits camarades, autant sacrifier sa vie..."Je ne peux...pas vous laisser à Louis. Il n'y a que vous pour moi." Mais dans ses yeux se lisent le dégoût de cet être abject et surtout, le mensonge. Il le déteste comme il ne l'a jamais détesté auparavant.
Il arrête de serrer d'avantage. Armand se demande ce que Vidal a voulu dire. Il s'est remis à le vouvoyer, au passage, mais dans ses yeux se lisent une haine, un dégout, sans borne. « Je ne suis pas le cerveau de la machination, si c'est ce que tu penses. Je ne devrais pas être le seul à compter pour toi. » Il y a un silence durant lequel Armand réfléchit vaguement à la situation, avant de resserrer la pression de ses jambes contre le corps de Vidal pour être certain de l'immobiliser totalement.
S'il y a une chose que Vidal n'a jamais su faire, c'est fausser ses sentiments et faire semblant d'en exprimer d'autres. À la fin, c'est sûr, quelque chose le trahit et il finit par échouer. Armand lui fait mal, mais c'est sûrement intentionnel. Et le blond a vraiment peur de ce qu'il pourrait lui faire. "Qui...Qui a fait se commencer le complot ? Vous vous rendez compte des vies qui ont été anéanties, par votre faute ? Des existences brisées ?" Il grimace encore un peu, sous l'effet de la douleur, cette fois-ci. Armand pèse son lot. Ca craint, franchement. "Tu peux me tuer mais je ne suis pas le dernier. D'autres prendront ma place pour te tuer, ou Eden ou Louis. Parce que nous te haïssons, nous vous haïssons." Il est fier. Fier de lui parler comme ça, face à face, sans être hypocrite.
Un sourire se dessine sur les lèvres d'Armand, un sourire cruel. « De qui est-ce la faute si vous vivez cette vie misérable? Bonne question. Surement feu mon Royal Père et ses regrettables erreurs a notre égard. » Il se rapproche et chuchote « Ou bien, c'est simplement dans nos caractères de mépriser les autres. La folie est partout, dans ce Royaume. Probablement une histoire de consanguinité. » Un ricanement. « Vous? Tu es surement un de ces Resistants, alors. Je vois encore moins l'intérêt de te tuer tout de suite, du coup. Et crois-moi, que vous me détestiez, ça m'est complètement égale. » Il lui donne un coup à la tempe, pour l'étourdir, puis se relève et l'attrape par le col. « Maintenant, tu vas me suivre gentiment. N'essaye même pas de tenter quoi que ce soit si tu tiens encore un peu à ta vie. »
Oui, il était un de ces résistants, comme Armand lui avait révélé. Il le savait déjà mais le fait que l'autre le dise l'enfonça un peu plus. Il ne pouvait plus rien faire. Il aurait dû mieux se cacher, mieux penser à toutes ses actions. À la place de cela, il s'était compromis. Fatale erreur. Maintenant qu'Armand savait cela, il allait sans doute tout faire pour lui faire avouer le plus de choses possibles. Vidal tremblait à l'idée de ce qu'on pourrait lui infliger. Armand lui murmure de doucereuses paroles à l'oreille, il n'écoute qu'à moitié. Il grimace. Puis, l'autre le frappe et il voit trouble, pas tout à fait évanoui mais pas tout à fait conscient non plus. "Je...Où...?"
Armand ricane, il attrape les poignets de Vidal et les lui tord dans son dos, puis chuchote de nouveau à son oreille « … Devine? » avant d'éclater de rire et de commencer à pousser Vidal, le maintenant toujours fermement. Il ne se sent plus, si l'on peut dire. Voilà longtemps qu'il n'a pas eu l'occasion de s'amuser. Les couloirs se succèdent les uns après les autres, mais étrangement, les deux garçons ne s'enfoncent pas dans les noirceurs des cachots. Ils montent les escaliers de l'Aile Est.
Ça y est, il a repris à peu près conscience, cependant, la situation est toujours aussi mauvaise, voire plus mauvaise qu'auparavant. Vidal se sent honteux. Il croit reconnaître certains visages devant lesquels il passe. Il s'est fait capturer, lui, le chef de la Résistance, dernier rempart contre la dictature et la décadence. Les gens doivent être déçus et puis...Il a peur, d'un certain côté. Il préfèrerait que tout cela se finisse beaucoup plus vite et qu'Armand n'aie pas d'idées sournoises derrière la tête. Ce n'est pas le chemin qui mène aux cachots, non. Il connaît ce secteur. Le même que la bibliothèque, d'ailleurs. Il a peur. Il ne veut pas se retrouver seul avec Armand dans une ...chambre. Il tremble à l'idée de ce que cela pourrait envisager. " Vous vous êtes trompé de chemin, je crois..." Fanfaronne, Vidal, tant que tu le peux.
« Montre-moi le chemin, pendant que tu y es. » Il poussa un peu plus Vidal, passa à son côté sans le lâcher quand une porte se présenta devant eux, pour l'ouvrir d'un coup de pied expert. Silence dans la chambre sur laquelle s'ouvrait la porte – heureusement pour lui (pour eux?) Louis n'y était pas présent. Armand les dirigea vers le vaste bureau de bois. Dessus était entreposé un large attirail plus ou moins soupçonneux. Comme s'il avait besoin d'expliquer le pourquoi de leur présence dans sa chambre, Armand lança d'un ton naturel « J'avais fait monter mes outils ici pour les nettoyer. » Lâchant Vidal d'une main, il se saisit d'une paire de menottes. Avec tout cela, il avait intérêt à parler comme à le distraire.
D'abord. En voyant l'attirail entreposé dans la chambre d'Armand, Vidal comprit tout de suite. Si le prince l'avait emmené ici et non dans les cachots, c'était tout simplement parce qu'il avait du matériel directement sous la main. Le stress qu'il ressent à présent est presque celui du comédien amateur avant de monter sur scène. La peur de l'inconnu et de ne pas savoir s'il va se foirer dans la minute qui suivra. "Les menottes, c'est vraiment utile ? Vous êtes siii fort que je ne pense pas m'échapper...Et si tout simplement vous me relâchiez ? Cela vous éviterait de vous embêter pendant des heures sur mon cas et vous pourriez vous concentrer sur...la danse, tenez !" Il fait un pas en arrière, prêt à jeter son pied dans la face d'Armand.
Armand ne répond pas, il le regarde juste avec un grand sourire tandis que le déclic des menottes s'abat sur le poignet de Vidal. Attaché au pied du bureau, le voilà beaucoup moins incommodant, d'un coup – même s'il a encore une main de libre, ainsi que ses jambes. Et qu'on ne sait jamais ce qu'il peut advenir. Mais Armand a confiance; un peu trop d'ailleurs. Il se sent presque euphorique lorsqu'il se saisit d'un couteau, ''pour commencer en douceur''. « Alors comme ça, tu veux encore danser? »
Pas le couteau. Il reconnaît qu'il est emprisonné comme un malotru mais...pas de couteau. Et il ne voit pas comme il pourrait être emprisonné avec cette menotte qui le retient au bureau. Minute papillon : ses jambes et le fameux coup de pied qu'il voulait lui donner, tout à l'heure ! Armand est suffisamment proche de lui pour qu'il puisse tenter quelque chose : Vidal est un sportif, après tout ! Alors, il lui balance son pied en plein estomac. Et la clé des menottes, où est-elle ? Le bureau est lourd, il ne peut pas le bouger et c'est une question de temps ! Merde, merde, merde ! "La clé, sale limace ou je t'achève." De sa main libre, il sort une de ces mini-bombe qui ne pourraient pas faire de mal à une mouche. Sûrement ridicule mais si Armand ne s'y connaît pas, il aura peur.
Armand se mangea le coup de pied de Vidal en plein dans le ventre. De nouveau, il était par terre, la respiration coupée. Quel prisonnier difficile. Les yeux levés vers le Résistant et ses bras entourant son ventre, il entend clairement Vidal lui réclamer les clefs sous la menace. Armand ricane, et répond, entre deux souffles. « Hum. In... Intéressant. Mais tu oublies que si tu... si tu me tues, tu n'auras plus aucune chance de... les trouver... ces clefs. » Ses crampes au ventre sont douloureuses, mais son regard le nargue encore.
Il est fou. Il ne veut plus s'arrêter, pour sauver sa vie, il serait prêt à n'importe quoi, même sacrifier son père handicapé. Sauf sacrifier ma résistance, par contre, il a tellement servi pour elle que faire quelque chose contre, ce serait clairement hérétique. "Connard." Puis il se met carrément à gueuler : "Cette bombe ne te tuera pas ! Elle te défigurera juste assez pour que Louis ne te reconnaisse plus ! "Le seul problème, c'est qu'une bombe, on l'allume avec du feu. Or, Vidal n'a aucun briquet dans sa poche et sa main menottée l'empêche d'atteindre un des chandeliers. Problème pour le moins...embêtant...
Le visage d'Armand redevient sérieux. Se faire défigurer? Non merci. Alors que sa nullité en sports était la seule chose qui l'empêcher d'approcher la perfection, s'il perdait en plus le physique, de quel droit pourrait-il prétendre au trône? Et surtout... le visage de Louis s'impose dans son esprit. Se faire défigurer? Jamais. Mais il ne s'énerve pas, non. Il espérait ne pas avoir trop laissé entrevoir à son ennemi que sa menace avait de l'effet. Nouveau sourire, un peu plus forcé cette fois-ci « Et tes bombes, comment les allume-tu? »
Il n'a pas compris que Armand a eu peur de la menace qu'il a faite. À la place, il s'est totalement figé lorsqu'il s'est aperçu qu'Armand avait compris ; que la bombe, il ne pouvait pas l'allumer. Que pensait-il qu'il allait arriver, maintenant ? Qu'il allait être totalement docile ? Aussi docile qu'un esclave ou que son amant ? Quel sort horrible lui réserverait-il ? L'incendie, à côté, serait-elle pire ? "Je dois faire quoi pour que tu me laisses partir ?" Autant se soumettre directement surtout que Armand a la clé.
Soudainement, Armand se détend. Vidal n'y a vu que du feu, heureusement pour lui. Toujours assis par terre, il prend appui sur ses bras derrière lui et croise les jambes sereinement, fixant Vidal. Tout de même, il est assez éloigné pour ne pas se prendre un autre coup de pied. « He bien, à toi de me convaincre... Tu n'as qu'à raconter quelque chose qui soit intéressant à mes yeux. » Armand ne savait même pas s'il mentait ou non. Qu'importe, après tout.
Il le hait. Il n'arrête pas de se répéter cela depuis tout à l'heure mais il ne fait que le haïr de plus en plus alors que l'heure et le temps s'écoulent. Il le nargue. Il lui dit implicitement qu'il faut qu'il parle et si cela l'intéresse, il le laissera partir. Seulement, il n'a pas choisi le bon bonhomme : Vidal préférerait mourir plutôt que de trahir la résistance."Tu veux que j'entre dans ton petit jeu ? D'abord, je vais parler de tout mais pas de la résistance : plutôt crever ! Alors, que dire ? Un jour, j'ai vu des princes. Ensemble. Ils étaient dégoûtants, franchement, cette mièvrerie, cet inceste, cet amour interdit, je crois que je l'ai deviné tout de suite, en les regardant. Ca te plaît comme histoire ?" Il lance un regard dégoûté à Armand.
Un soupir. Il aurait dû s'en douter, que celui qu'il avait capturé ne parlerait pas facilement. Mais la haine de Vidal, il l'accepte comme la règle d'un jeu – et ce jeu, il était en train d'y gagner, qu'importe les insultes de Vidal. Alors Armand se relève, s'avance; il place un genoux sur celui de Vidal pour empêcher un quelconque geste colérique, maintient son autre jambe de sa main et attrape son poignet libre pour la même raison. Il souffle: « Et alors? Nous sommes frères, et alors? Veux-tu que je te dise, Vidal. Ce n'est pas tant le fait de nous voir ensemble qui t'horripile. C'est le fait de voir qu'ensemble, même gosses, nous avons été capable de réduire vos vies à néant. » Et brusquement, Armand donne un violent coup de tête à Vidal. Peu élégant mais pratique lorsqu'on a les mains prises. Il poursuit, chuchotant de façon agressive « Si tu avais été à notre place, si tu avais connu notre enfer, tu aurais agis pareil. Exactement pareil. »
Ça y est. Il est captif, l'autre le tient entre ses pinces comme une mante religieuse pourrait le faire. À cet instant, Vidal sait qu'il est dans la situation dans laquelle se sont retrouvé tant de membre de la Résistance. Et qu'il n'écouterait pas ces susurreuses paroles d'Armand qui lui disent qu'il est jaloux ou encore, qu'il aurait fait de même. Un coup de boule, les menaces physiques commencent. Armand sait-il qu'il ne l'aura pas comme ça ? Depuis que le feu l'a marqué, il n'a plus peur de surmonter la douleur. L'humiliation, par contre, c'est autre chose. "Ne sois pas...aussi proche de moi ! Et je n'aurais pas agi pareil, je ne suis pas un monstre ! Et surtout, je ne suis pas noble !" Il essaie de se débattre mais la poigne d'Armand est rude, mine de rien. "Louis est très résistant, mine de rien. Je pense que tu ne devrais pas tant t'inquiéter pour lui alors qu'aucun des attentats ne l'ont touché, jusqu'à présent...Hahahah !!!" Il rit d'un air complètement malfaisant, dénué de bon sens. Qu'il en finisse, et vite.
C'est parce qu'il sait bien que cela l'énerve qu'Armand reste aussi proche. Et parce qu'aux faits, il a pour habitude d'être proche de ses victimes jusqu'à leurs derniers soupirs. Histoire qu'il soit haït encore un peu plus. Vidal se débat, tant mieux, il commence à craquer. Mais alors qu'Armand se satisfait de sa victoire, quelque chose l'interpelle. Et, quelle regrettable erreur, sa première réaction est de paniquer. « Comment cela, jusqu'à présent?! » Une main vient enserrer le cou de Vidal à une vitesse phénoménale. Il en oubli que c'était avec cette main qu'il maintenant Vidal. « Parle! »
Et non, il ne veut pas le faire parler. Il préfère le faire languir, il sait qu'il ne va pas aller jusqu'au bout puisqu'il attend sa réponse. C'est finalement si facile que de jouer sur les nerfs d'Armand. Il suffit de parler de Louis et...Il continue de rire, l'autre ! "Argh..ha..ha ! Tu me...tues ou...tu veux ta réponse ? Je...ne...parlerais pas !" Il est fier de lui. On pourrait dire qu'il est mort en héros. La main d'Armand commence juste à peu à peu lui serrer encore plus le cou et l'air se rarifie mais Vidal rit toujours. Il aura résisté jusqu'au bout, il aura mis hors de lui Armand. Quelle fierté !
Le rire de Vidal sonne comme une alerte. Armand relâche la pression de ses mains. « Tu... Tu voulais juste me faire perdre mon sang froid! En vérité il n'arrivera rien à Louis. » Regard haineux, à son tour, pour son adversaire. « Quelle bassesse. »
Il s'en était douté, il ne le tuera pas puisqu'il a trop besoin de lui. Alors, il pense réellement qu'il n'arrivera jamais rien à Louis ? Quel idiot, sait-il qui il est, au moins ? Non, et ça vaut peut-être mieux pour lui. Il tient à la vie de la Résistance. "Il n'arrivera jamais rien à Louis...si Shad fait bien son travail. Bassesse...Et vous donc ?" Il a une jambe de libre. Enfin. Cependant, il ne voit pas ce qu'il pourrait faire pour être libéré, avec cette seule jambe. Tant pis. À lui de retourner la situation : le tibia du prince s'en mange un coup. À croire que c'est lui le prisonnier.
Armand se prend un coup de pied dans le tibia. Aïe. C'est dans ces putains de moments qu'il aimerait jurer comme un charretier bourru sans rien de royal. Il attire sa jambe contre son torse et la tient à deux mains en sautillant à moitié. Élégant, humpf. Cela ne dure que quelques secondes, il se ressaisit dès qu'il peut et abat violemment son poing sur le bureau. "Shad sait qu'il n'a pas le droit à l'erreur." Il serre et desserre lentement le poing maintenant, il a un peu mal. Tout en observant Vidal, il se dit que jamais cet abruti ne lui révèlera quoi que ce soit. De gré ou de force, il ne risquait pas de parler, vu son tempérament. Le tuer ne reviendrait qu'à une vague distraction quotidienne. Armand n'en avait étrangement pas envie. Vidal méritait beaucoup mieux - ou pire, suivant les points de vues. Alors il eut une idée... "Que ferais-tu, si je te relâchais?"
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| | | Theophil { A... PINK... Elephant *o* } Messages : 344 Localisation : Planqué quelque part pour échapper à son Boss. Âge du personnage : 22 ans
| Sujet: Re: Rp msn, what else ? Mar 7 Déc - 19:11 | |
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[justify]Il l'a lâché. Un sourire mi-figue mi-raisin s'allume sur la figure du résistant. Quel idiot, est-il véritablement ce prince aux mille victimes ? Il le fait rire, à penser que Shad sera toujours là pour protéger Louis et qu'il sera toujours à l'abri de tout. Il se souvient de sa rencontre avec Louis et pense que Armand allait bientôt devoir faire très attention à ne pas se faire trahir par un frère jaloux. Louis est blessé, il fallait profiter des faiblesses de Armand. Le briser, lui murmurer des pommes du jardin d'Eden pourries. Jouer le rôle du serpent. Il n'écouta pas la dernière phrase puisque ce sera lui qui tendra le piège. Le prince était tout près de lui. Vidal se pencha et déposa un baiser sur ses lèvres. Dégoûtant mais première graine de la discorde.
A-t-il senti ses lèvres souriantes sur les siennes? Armand ne semble pas réagir, il ne bouge pas. Ses yeux sont grands ouverts. Le déclic se produit, enfin: ses mains s'accrochent au haut de Vidal avec un élan qu'il veut rageur mais qui témoigne surtout de son incompréhension face à la situation. Il souffle: "Assez! Que veux-tu, à la fin?!". Ses doigts sont crispés, sa voix, légèrement paniquée. Il a embrassé un autre homme que Louis.
La graine commence à germer. Vidal sourit puis..."Mais je te veux...toi ! Pourquoi crois-tu donc que je ne t'aie pas déjà tué et que je menace uniquement Louis ? Pour m'amuser seulement ?" Le pire, c'est que c'était crédible. Il le détestait. Connard. Empaffé. Sa langue s'enfonça un peu plus dans la bouche d'Armand, tandis que sa main se dirigeait, autant qu'Armand le lui permettait, jusqu'à cette fameuse ceinture...
Ses jambes tremblaient. Il fermait les yeux pour ne plus voir ça, il aurait aussi voulu ne plus entendre. La langue qui pénétrait sa bouche l'empêchait de réfléchir correctement - il n'aurait jamais pensé perdre ses moyens ainsi, lui, Armand, Prince! Une main glissa le long de son bas-ventre, Armand reprit connaissance. L'enfoiré. Il attrapa le poignet dangereux, se décolla du mieux possible de Vidal. « Tu... arrête ça... si tu tiens à ta vie. » Sa menace est moins imposante que souhaité, il est un peu essoufflé.
"Souhaites-tu vraiment que j'arrête ?" Un sourire d'Appolon éclaire son visage tandis qu'il parle à Armand. Il ne lui dirait jamais ça, jamais. Il sent trop de désir en lui, dans sa voix et dans leur bref échange. Et pourtant, même s'il veut absolument le briser, Vidal ne sait pas comment faire. Il n'a jamais...jamais fait ces choses mais les aborde avec une froideur et flegme qui sont siennes. "Viens Armand, viens vers je te raconterai ce que Louis m'a dit...Détache cette menotte et je ferai tout ce que tu voudras", souffle-t-il d'une voix hypnotisante.
Louis? Que vient-il faire dans l'histoire, que lui a dit Louis, quoi? Il relâche lentement le poignet de Vidal... Mais Armand comprend le manège, soudainement. Il s'empresse de sourire à nouveau. « Non. Tes ruses ne marcheront pas, Vidal. Ce n'est pas en étant aussi discret que tu parviendras à quoi que ce soit. » Ce prisonnier, quel entêté. Armand réitère sa question tout de même - parce qu'il ne s'est pas contrôlé pour rien: « Que feras-tu, de toute façon, si je te détachais? »
Il ne le croit pas ? A lui de voir, donc. Hahaha, il ne le croit pas ! Quel imbécile, s'il veut sauver son couple, il ferait mieux de...il se retient de rire. Il ne l'écoute déjà plus car il sait ce qu'il va faire. La chaîne de la menotte lui permet un champ d'action assez conséquent ; soudainement, Vidal se rapproche du prince et lui passe la chaîne autour du cou, commençant à serrer. Toujours un peu plus fort. Il rapproche ses lèvres des siennes, puis, met une main dans le pantalon. "Tu es sûr que Louis est le uke ? Hahaha !!"
Armand se crispe, un hoquet lui échappe quand la chaine se serre en même temps qu'une main s'incruste dans un espace privé. Se faire avoir par son propre piège. Il y a de quoi avoir honte. Une main vient tenir la chaine pour ne pas qu'elle l'étrangle d'avantage, l'autre tente de freiner celle de Vidal en la serrant de toutes ses forces, en enfonçant ses ongles dans la chair. La gorge enserrée, il souffle difficilement « Tsc.. Crè..ve » avant de donner à son tour un coup de pied dans le tibia de Vidal. Chacun se défend comme il peut - sans pourtant jamais en finir complètement de reprendre le dessus. C'est à se demander s'ils ne développent pas tous deux le syndrome de Stockholm.
"A...Aïe..." Ce n'est pas vraiment des griffures ou des vulgaires coups de pied au tibia qui auraient pu l'intimider ou le faire reculer. Il savait qu'il était capable de résister à bien plus que cela, depuis le terrible incendie qui lui avait volé la moitié de son visage. "Tu...ne...me...fais..pas peur !" Il rigole doucement puis vient lui saisir presque doucement ses deux mains, afin qu'il ne lui fasse plus de mal. Et la chaîne ? La chaîne reste à sa place, menaçant d'étrangler le prince si jamais il fait un mouvement de trop. Alors, Vidal continue d'embrasser Armand, la haine dans ses yeux se calmant. Le cou, il dégage d'un coup de dents le vêtement et lui tortille le téton.
Enfin, Armand parvient à respirer à peu près normalement; la chaine se dessert légèrement – mais reste en place. Ses mains sont désormais prises dans un étau, il a du mal à se débattre correctement quand Vidal l'embrasse de nouveau. Un sifflement, rauque, incontrôlé, lui échappe au moment où l'autre commence à triturer son téton. Il espère que cela paraît menaçant; mais il ne peut le nier, la peur commence à le gagner. « Tu... ne vas quand même p.. pas... oser? »
Si seulement il savait, cet idiot. Si seulement il savait que ce qu'il lui inflige, il ne l'a jamais subi. La langue de Vidal joue avec la chair rose et mordille le bouton de peau, puis, il lâche une main d'Armand pour enlever ce qui reste de son haut et son pantalon. Passons aux choses sérieuses. Il avait lu tellement de livres là-dessus, il était tant de passer à la pratique..."Je ne vais pas oser ? Tu es si drôle..." Il mordille le caleçon, le baisse lentement avec ses dents. "Oh, tu es donc un garçon, Armand...ou...je peux te donner un petit surnom ? Medor fera très bien l'affaire..Ah, et tu connais le comble, Médor ? Tu es mon premier !" Il veut le briser, le ridiculiser.
Ça y est, sa main est libérée. Il en profite aussitôt pour aller enserrer la nuque de Vidal, fort, lui faire relever la tête. « T-Tu veux jouer à ça, Fido? » Armand est essoufflé, quasi-nu, mais tient à garder un semblant de fierté. Il ne se laissera pas abattre de la sorte. Il s'agenouille pour se mettre à hauteur de Vidal, sans le lâcher, et souffle « Essaies quoi que ce soit, je te le rendrai. »
Argh. Sa main, il n'aura pas dû...Il est forcé à relever la tête, le regarder dans les yeux et le statut de l'un et de l'autre se sont presque inversés. Il est presque impressionné par l'attitude royale d'Armand alors qu'il vient de le déshabiller et de l'humilier. Re...Rependre la situation en main ! Vite, très vite ! Il tire un peu sur la chaîne, étranglant un peu le prince. "N'oublie..p..pas qui possède la chaîne, Médor ! Tes menaces sont vraiment pourries et ne fonctionnent pas !" De son bras libre, il pousse Armand au sol pour se retrouver directement au-dessus de lui, sa bouche se baladant de plus en plus bas sur son corps.
Il reste allongé, sans plus se débattre quand les lèvres de Vidal caressent son torse: il sait que c'est foutu, s'il veut se battre physiquement c'est Vidal qui a l'avantage. Il doit donc trouver un autre moyen pour reprendre le dessus. Son esprit tourne à toute blinde. « He, Fido. Tu as beau parader, t'y connais rien. Je parierai même que t'as la flippe. » Il se redresse sur ses coudes comme il peut, et murmure lascivement: « Mais moi, je sais y faire. Tu n'as qu'à me laisser faire. »
Il fait les choses à l'aveuglette, sans trop savoir ce qu'il fait, en fait. Il a lu certains trucs mais ne sait pas tout à fait comment y arriver. Par dessus tout, il est très stressé mais ne veut pas laisser Armand reprendre le dessus et le tuer, donc, comme il assassine les résistants trop présomptueux. "H..Hein ? Je..." Il frissonne. La voix d'Armand a su toucher son coeur, il..."Laisser...faire...? D'ac..cord." Il frissonne. Que doit-il faire ? Sans autre mot, finalement, il enlève du cou du prince la chaîne qui menaçait de l'étrangler et l'embrasse.
Armand a gagné. Cela s'avérait impossible mais il a réussi. Il pourrait profiter de la situation pour tuer Vidal une bonne fois pour toute, mais il n'y pense même plus. Sa main se pose sur la joue de Vidal lorsqu'il l'embrasse... Puis Armand le retourne au sol brusquement, se plaçant à son tour au dessus de lui. Il déboutonne son haut, faisant glisser peu à peu sa langue sur la peau de Vidal...
Ses joues si froides d'habitude deviennent rouges et chaudes comme de la braise. Il ne sait plus quoi faire, surtout qu'Armand a pris le dessus. Qu'est...qu'est-ce qu'il lui est arrivé ? Il voulait le briser, lui faire du mal et au final, c'est lui qui se retrouve en dessous. Par dessus le marché, il ressent des choses totalement nouvelles, qu'il n'avait jamais...Il gémit. La langue d'Armand sur sa brûlure. Pour un peu, il en oublierait même cette haine qui le ronge et la Résistance.
Ouais, le syndrome de Stockholm. Armand observe d'un œil distrait la cicatrice de Vidal, avant de la caresser d'une main habile en continuant à descendre, toujours plus bas, comme l'avait fait Vidal plus tôt. De l'autre main, il descend son pantalon d'un geste sec, avant de frôler la bosse qui se formait sous le tissus du caleçon. Mais brusquement, il remonte au niveau du visage de Vidal: il rougissait. « Comme il est mignon, Fido... Ne me dis pas que tu as encore peur? » Un sourire vaguement taquin.
Non, il n'a pas peur, pas du tout, jamais de la vie ! C'est juste...qu'il ...a peur, en fait, carrément, même s'il refuse de le dire à haute voix, étant déjà assez ridicule comme cela. Il voit les yeux d'Armand en face de lui et l'embrasse pour toute réponse. Il n'arrive à rien faire d'autre, ne serait-ce résister et lui dire de le tuer. Pourquoi est-il si lamentable ? Le désir l'emporte et à ce moment-là, tout ce qu'il souhaite, c'est s'adonner pleinement au prince, comme s'il avait attendu ce moment depuis toujours. "Tu te p..prends pour qui, Médor ? Je n'ai pas peur !" Et comme pour contredire ses dires, il mord maladroitement le téton du prince.
Pour qui se prenait-il? Pour un Prince de sang Royale, bien sur. Mais il n'a pas l'occasion de lui lancer cette sublime riposte que Vidal lui mord le téton. Armand hoquette, essaye de retrouver un sourire assuré, avant d'aller mordiller le côté intacte du cou de Vidal. Appuyé sur un avant bras au dessus de Vidal, il envoie sa main libre s'introduire dans le caleçon de ce dernier et saisir sa virilité avec un ricanement doux.
Vidal sent tout d'un coup quelque chose d'inconnu explorer cette zone où personne, pour l'instant, n'a pu se glisser. Il soupire. C'est si...nouveau, étrange, chaud ? Il s'immobilise complètement, à l'affut de toutes ces nouvelles sensations qui affluent en lui. Que...que...? Il désire les lèvres d'Armand sur les siennes ? Non, c'est impossible ! Vidal rougit d'être si vulnérable...Lui qui le haïssait tant. "Co..connard.."
Armand entama un lent, très lent va et vient, en accentuant plus ou moins la pression. Un sourire étire ses lèvres: « Que tu-dis, Fido. » souffle-t-il à l'oreille de Vidal. Au creux de ses reins brûle une envie irrésistible, un désir violent – mais il doit se retenir, au moins pour faire durer le plaisir. Il se décale un peu pour l'embrasser impétueusement, ferme les yeux, accélère doucement le mouvement de sa main.
Seuls les soupirs de cet art nouveau sortent de sa bouche. Il...sent quelque chose dans son corps, comme un immense désir. Armand n'est pas violent avec lui, contrairement à ce qu'il aurait pu penser. Est-il comme cela avec Louis, aussi ? Lui fait-il autant de bien ? A cet instant, la haine a disparu pour faire place à la dévotion. Leurs salives se mélangent, Vidal imite Armand en touchant timidement, presque, la verge de celui-ci. "Vos...vos désirs sont des ordres, Prince. Dites-moi et j'obéis..."
'Prince'. C'est la première fois qu'il entend ce mot, de cette façon, dans la bouche de Vidal. C'était... Non, est-ce que cela lui faisait bien de... l'effet? Son sexe se tendit d'avantage au contact des doigts de Vidal; sa respiration s'accéléra. Il essaya tout de même de paraître à l'aise en haletant « Haha... Quel larbin dévoué... Eh bien, si tu y tiens, tu... n'as qu'à.. me parler de tes compagnons Résistants... haha.. haaaaa » La fin de la phrase, pourtant soigneusement ironique, se mua en un gémissement qui ôta toute crédibilité aux précédents mots.
Il s'adonnait complètement à la personnalité, n'ayant plus que pour unique envie de ne faire qu'un avec lui. Il ne pouvait plus y croire : c'était si bon qu'il avait envie de se jeter aux pieds de l'être jadis haï pour le servir. "Je...suis...leur..." Il allait prononcer le fatidique mot "chef" lorsqu'une caresse ou quelque chose comme cela lui fit pousser un cri de plaisir. "Prince !" Il lui embrassa l'oreille et chuchota. "Je n'en peux plus...prenez-moi!"
Armand se mordit la lèvre. Difficile de se retenir encore longtemps. A bas les préliminaires interminables; Vidal était de toute façon un de ces types à ne pas prendre avec des pincettes, alors autant y aller – humpf, il allait quand même souffrir, le pauvre. Se mettant à genoux, Armand écarta les jambes de Vidal. « Je te conseille de penser à autre chose. » Et brutalement, il le pénétra.
Un monde brisé, brutalement, trop brutalement. Violence. Le rêve qui se fissure. "HAAAAAAAAA" un cri soudain. Vidal avait déjà commencé à s'affoler lorsqu'il avait vu Armand se mettre à genou devant lui, et là, c'est encore pire. Il a l'impression qu'on le déchire, qu'il va mourir. Ca fait horriblement mal, il préfèrerait tuer que subir cela mais...il est là et ce connard d'Armand aussi. "Co...AHHH ! Nnard !!! Ca fait...mal !!! AHH..rrête ! Résistants, vais tout ! ahhh, te dire !" Il a mal, trop mal. Des larmes sortent de ses yeux pourtant insensibles. Plus aucune forme de désir, juste de la douleur. Qu'il abrège. "Je suis leur chef !" Il crie à nouveau.
Les cris incompréhensibles de Vidal déchirent l'obscurité de la pièce. Il n'est pas sûr de ce qu'il a entendu, il n'y pense pas vraiment pour l'instant. Armand est surpris, déconcerté – pourquoi tant de souffrance, c'est pourtant bien lui qui demandait à être pris directement! Par réflexe, il lâche une des jambes de Vidal pour plaquer sa main contre sa bouche et l'empêcher de crier encore. Contre sa paume, la peau est humide. « Raah, mais tais-toi donc! A quoi t'attendais-tu?! » Il panique un peu, en fait, même Louis n'a jamais hurlé ainsi. En plus, il ne peut même pas y prendre plaisir. Armand soupire « Écoute, ça ne fait mal qu'au début, tu comprends? Laisse toi faire, veux-tu? ….. Si tu as trop mal, tu pourras mordre mon poignet. » Il guette un signe d'approbation quelconque.
Il a bien compris, l'autre prend...soin de lui ? Il peut avoir un tout petit peu confiance ou ce n'est encore qu'un putain de piège et il va encore plus souffrir après coup ? Il sent la main d'Armand, son souffle le raconter en grande partie, même s'il a toujours mal et peur. "Je...ne sais pas...Il n'y...n'y avait pas ça, dans les livres !" Ensuite, il hoche la tête..."D'ac...cord ! Mais prends pas ton pied sans moi, connard !"
Armand soupire avec un faux-semblant de lassitude. « Non seulement tu lis des immoralités, mais en plus tu n'as rien compris à ces obscénités purement théoriques. » Un court moment, il affiche un sourire sarcastique, puis celui-ci disparaît lorsqu'il se penche pour embrasser Vidal à pleine bouche. Pendant qu'il joue de sa langue, il commence à entreprendre un va-et-vient léger.
"J't'em...merde, salaud !" C'est vulgaire mais au moins, il aura compris. Armand n'a pas du tout réagi quand il a mentionné la résistance, alors peut-être est-il vraiment honnête : sinon, il ne se comporterait pas comme ça, non ? En tout cas, il pense à autre chose ou ne pense pas tout court, là. Il embrasse, il...Quelque chose vient de nouveau de s'enfoncer en lui mais curieusement, cela lui procure du bien, cette fois-ci. "Haaa-a ! Re- Recommence !"
Un ricanement satisfait. « Tes bouquins, ils parlent de ça aussi? » Il donne un coup de rein, un peu plus fort que ses ondulations du bassin précédentes, puis un autre, un peu plus profond... S'ensuit une gradation du rythme parfaitement calculée par des mois d'expériences avec son jeune frère. Louis. Il n'y pensait même pas en cet instant – Armand ne pensait pas à grand chose, si ce n'est à la débauche. Il se laissa bercer par l'accélération de sa propre respiration et les sensations qu'ils éprouvaient, adversaires en communion.
Il gémit. De plaisir, cette fois-ci. Ses...bouquins ? "C'est pas..ahh...une référence..ahhh Alice au pays des sodo...ihhhhhh-tes ?" Ca lui fait tellement du bien, Armand est vraiment le roi des dépravés pour arriver à faire cela tellement...bien, lui faisant même oublier la douleur du premier coup. "Ptain...haaaa, t'imagine si Louis ouvre la porteahhh, lahhh ?" Il rit, rire pris à nouveau dans un cri de débauche.
Soudainement, il y eut comme un freinage psychologique: Armand se crispa entre deux mouvements, essoufflé, les yeux voilés de surprise. Bien sur qu'il avait pensé à Louis, bien sur, et a chaque fois il avait laissé le désir repousser l'image de son frère. Mais là, tout de suite, imaginer qu'il pouvait débarquer comme ça, par surprise... Il se stoppa. Finit, l'assurance qu'il exerçait; ne restait qu'un lamentable début de panique. « Je... On devrait peut être... peut être qu'on devrait arrêt- » la fin de sa phrase mourut dans sa gorge.
Non, il ne faut pas que ça s'arrête possible. Trop dur. Il en veut plus, et il ne peut pas permettre à Armand d'arrêter à ce point-là, alors qu'il n'avait pas complètement trahi Louis. Il fallait laisser des preuves sur lui. "Ne t'inquiète pas...huhu...Louis est...occupé avec Shad dans une aile à l'autre bout du château ! Il y a eu...une explosion, donc nous avons...un peu de temps..." Se relevant à moitié, il embrassa soudainement son prince et se mit à caresser la verge emboîtée en lui.
« Mais... si jam-Aaah! » Le début de contestation d'Armand fut interrompu par un gémissement inopportun et des lèvres posées brusquement sur les siennes. Il s'agrippa à Vidal en se retenant le plus possible de haleter, comme s'il trouvait que céder totalement était une atteinte à sa fierté. Non vraiment, il était beaucoup trop lancé pour réussir à s'arrêter maintenant (et sans souffrir). Alors... Tant pis... ? Il n'aurait qu'à oublier cette histoire, la refouler loin, ignorer le plaisir pervers qui l'envahissait en ce moment même. Alors il reprit sa cadence.
"Héhé...AHhhh..." C'était le paradoxe du résistant qui réussit à vaincre le prince. Il le forçait à tromper Louis mais en même temps, il devait sacrifier son corps pour cela. C'était...le paradis ! "Re...rehaaagarde-moi ! Je..je vais..." Un étrange liquide blanc sortit de lui sous les yeux de novice du résistant.
Quelque chose de chaud coula le long de leurs deux corps emmêlés. « AAH! » Non non non, si ça le prenait lui aussi il risquerait bien de... Non, il ne devait pas, qui sait comment Vidal le prendrait? Se vexerait-il ou bien... Mais pourquoi s'en souciait-il, au juste! L'intérêt était avant tout qu'il prenne son pied, lui! Et puis au point où ils en étaient! … Mais, tout de même, il... « Aaah.. Je risque aussi de- » Trop tard. Au même moment, Armand se déversa en Vidal, incapable de se contrôler plus longtemps. Il baissa les yeux sur la source des dégâts, essoufflé, puis releva la tête pour planter son regard dans celui de Vidal. « J'ai essayé de me retenir, pourtant. Tant pis. ».
Il se déversait en lui comme s'ils s'étaient toujours aimés. Entre deux gémissements concis, une pensée effleura l'esprit du jeune Résistant. Ca y est. Maintenant, il a une preuve, une preuve que le premier Prince l'a forcé à faire quelque chose. Qu'il l'aurait violé. Un sourire qui n'était plus du tout celui de quelqu'un novice en la matière se figea sur son visage. Soudain, quelqu'un toque à la porte. Puis, une voix : "Armand ?". Vidal s'immobilise, une peur momentanée de ne pas pouvoir s'échapper. Il jette un regard furtif à Armand, puis à la menotte. "Armand, je vais entrer !"
Louis. Toque. À. La. Porte. Louis toque à la porte et demande à entrer. « NON! » crie instinctivement Armand. Il regarde la porte, Vidal, les menottes, la porte à nouveau, les menottes. « A-a-a-attend juste un peu, je suis occupé! » Ou sont les clefs déjà? Dans sa poche. Ou est son pantalon? Il ne voit que celui de Vidal. AH! Le rhabiller, oui, il faut qu'ils se rhabillent un minimum. Il se relève, balance son pantalon à Vidal en marmonnant « Enfile ça, et vite. » avant de chercher ses propres habits. Sa chemise est froissée, mais tant pis. Il renfile ses bottes, frotte du talon les traces blanches sur le sol pour les effacer, se tourne de nouveau vers Vidal: « Un mot, un seul mot, et crois-moi, tu le sentiras passer. » Il attrape le couteau qu'il avait oublié dans un coin et, pour fignoler sa mise en scène, fait une incision rapide sur le buste de l'homme. « Louis? Tu peux entrer. Je commençais tout juste à menacer un Résistant. » Il sourit.
Vidal est encore essouflé, rouge comme une tomate. Louis, Louis arrive ! Cet attentat ne l'a pas retenu autant de temps qu'il l'aurait souhaité ! Tout d'un coup, juste parce que le Louis derrière la porte a prononcé quelques mots, Armand s'agite : et s'il disait à Louis ce qu'il a fait ? Et s'il le dénonçait. Le ton sur lequel le menace Armand le décourage cependant à faire quoique ce soit. Il se rhabille, du moins le bas, et finit juste de fermer le dernier bouton de son pantalon lorsque Armand lui torture le torse. "HAA !" Ce n'est plus agréable du tout, ce qu'il lui fait, et le pire, c'est que le blond devine ce qui va malheureusement suivre. Louis entre. "Il y a quelques problèmes à la tour Est. Tu as réussi à prendre l'instigateur ?", marmonne Louis. "Il me dit...quelque chose..." Il se tait, sous les yeux horrifiés de Vidal. "Je...n'ai rien fait !" Maigre défense.
À sa grande et horrifiée surprise, Armand s'entend dire « Un attentat? Encore les Résistants? Je ne savais pas. » Mensonge éhonté, certes. Mais il tient juste à éloigner Louis le plus vite possible pour pouvoir en finir de cette histoire. Que fera-t-il de Vidal ensuite, il n'en sait rien. Mais ce n'est pas la question pour l'instant. « Lui? Tu l'as probablement croisé dans le château, c'est un domestique. J'ai des doutes sur sa servitude à notre égard, aussi je l'interroge. Simple précaution à prendre. » Avec un naturel affligeant, il pose sa paume sur le bureau sans lâcher Louis du regard.
"Tu as des doutes ? Qu'a-t-il fait ?" Vidal frissonne. Louis a l'air de très mauvaise humeur et le blond a peur qu'il se souvienne des imbécilités qu'il avait lancé dans la bibliothèque. Pourvu qu'il ne fasse rien qui puisse aggraver son cas, surtout ! Pourvu que...Louis se dirige vers Armand. "Je peux t'aider.", dit le jeune prince d'un ton aussi froid qu'aurait pu l'être une armoire à glace. Sur ce, Vidal se mord les lèvres. Pourvu qu'il ne remarque rien de suspect, pourvu qu'il s'en sorte. Il baisse la tête et chuchote : "Je ne fais que vous obéïr, mes Princes."
Oups, il n'a pas pensé à ce détail là. « Pas grand chose, en fait. Il... m'a heu... Ridiculisé parce que je ne sais pas danser. » Le voilà qu'il s'humilie en même temps, super. Mais au moins, il ne ment qu'à moitié: c'est bien à cause de cela que tout à commencé. Il reprend contenance, va attraper les épaules de Louis en s'interposant entre lui et Vidal: « Écoute Louis, c'est gentil, mais je préfèrerais m'en charger seul. Tu comprends, c'est un problème... personnel. » Il espère ne pas vexer son jeune frère. Si c'est le cas, il se ferait pardonner ce soir, mais, pour l'instant... Il lança un coup d'œil derrière lui en direction de Vidal.
Louis pose sa main sur son front, comme en signe d'exaspération. Son frère est...étrange..."Tu ne sais pas faire grand chose, remarque.", qu'il lui lance, exacerbé, puis, jetant un regard furibard à Vidal, se dirige vers la porte. "Et s'il t'a ridiculisé, tu ne l'as pas assez torturé.", avise-t-il en fixant l'éraflure qu'a laissé le couteau sur le torse du résistant. Il part en claquant la porte. Deux secondes passent, plus ou moins vides et Vidal ose enfin monter le ton. "Tu...Il n'a pas l'air de très bonne humeur, ce frère ! Tu..comptais véritablement te servir de ce couteau ?" Il frissonne, pensant à l'attentat commandité plus que récemment.
Armand soupire. Pour que son frère l'insulte sur son point sensible (à savoir, ses capacités), il devait être sacrément en colère. Il aurait à se faire pardonner, c'est sur. C'était même capital. Ce qu'il pouvait être susceptible, tout de même... Ils n'étaient pas frères pour rien. Vidal le tira de ses pensées. « Hein? … Oh, ça. … Qui sait? » Il a un sourire goguenard. De ses doigts libres, il essuie le sang du torse de Vidal, le porte à ses lèvres d'un air songeur. « Et maintenant, qu'est-ce que je vais faire de toi? »
Vidal frissonne. Il lui semble qu'un brin de folie vient de passer vitesse éclair dans les yeux de son amant d'un soir. Il retint un petit cri de douleur mêlée au plaisir lorsque les doigts du prince touchèrent sa plaie mais essayant de nouveau d'avoir l'air aussi neutre que possible : comme d'habitude. "Enlever la menotte et me laisser circuler. Je pense que c'est la meilleure solution. Tu n'as pas idée du chaos que tu créerais dans le château si jamais tu venais à me tuer...", chuchote-t-il à l'oreille du prince d'un air de conspirateur.
Le chuchotement de Vidal tente encore de l'envoûter. « Ah vraiment? Qu'est-ce qui me garantie que ce ne sera pas l'inverse? Qu'à nouveau tu ne tenteras pas de m'égorger? » Il a un petit sourire, puis il se tourne vers le bureau, et paumes contre table, ferme les yeux pour réfléchir. Quelque chose lui revient en mémoire. Il ricane: « Monsieur le chef des Résistants tentera-t-il de nouveau un attentat contre ses Seigneuries? » Il rouvre les yeux, tourne la tête vers Vidal pour observer sa réaction.
Il tente de le persuader du contraire et commence à parler "Mais je ne l'ai pas fait. Je n'en aurai été capable..." Soudain, il s'arrête. Armand vient de l'appeler "Monsieur le chef des résistants". Comment...le sait-il ? Il se souvient soudainement qu'il a crié à Armand cela la première fois que celui-ci l'a pénétré. Trop violemment. "Je ne suis pas...un résistant...J'ai menti...J'ai...avoué le plus vite possible pour que tu arrêtes !" Il évite de croiser le regard du Prince.
« Hum. Je vois. » Armand, le sait, s'il veut la preuve que Vidal est bel et bien le chef des Résistants, il va falloir qu'il fasse ce qu'il avait prévu avant qu'ils ne... qu'il... Bref, avant. Relâcher Vidal, le faire espionner. L'attraper sur le fait. Avoir la joie de le cueillir quand il s'y attendra le moins. En finir pour de bon. Il sort de sa poche la clef tant espérée par Vidal, la fait tourner sur son doigt encore couvert de sang en souriant. « Écoute. Je te laisse la clef, à toi de t'en servir pour sortir. Je reviens dans une heure. Si je te trouves sur mon chemin, là, je te tuerai sans hésitation. » Et Armand tient parole. Il laisse la clef – certes, presque inaccessible au beau milieu du vaste bureau – et sort de la chambre calmement. Il a encore Louis à consoler.
C'est un cadeau empoisonné : d'un côté, s'il le libère, il sera libre - en effet - mais d'un autre côté, il ne peut s'empêcher de penser qu'Armand surveillera le moindre de ses pas. Qu'il n'atteindra qu'un dérapage de sa part pour l'envoyer tout droit au cachot. Il grimace. Il sait que si il ne sort pas réellement de là d'ici une heure, Armand se fera un plaisir de l'achever : il a vraiment l'air sérieux. Il hésite à rajouter quelque chose en rapport à ce qu'il vient de se passer entre eux, mais au vu des yeux du prince, il se tait. Se taire ? Non, il ne peut pas ! Allez, une dernière connerie ! " Je ne tiens pas à recroiser ton chemin. Plutôt mourir que tu me repasses une nouvelle fois dessus !" C'est dit, au moins. Armand part, laissant la clé. Cet abruti l'a laissée loin ! La chaîne n'est presque pas assez grande mais en s'étirant, le Résistant parvient à s'en saisir et se démenotter. L'air accablé, il sort de la chambre d'Armand et se dirige vers la sienne.
THE END 8D
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Rp msn, what else ? Dim 15 Mai - 19:57 | |
| Haaaan.... J'avais jamais pensé à faire ça ! /émerveillée
Je veux Je veux ! 8D |
| | | Milo & Denzel { "Twinkle twinkle little twins" ♪ } Messages : 69 Localisation : En train de coller l'ombre d'Eliott~ Âge du personnage : 18 ans
| Sujet: Re: Rp msn, what else ? Lun 16 Mai - 23:47 | |
| Aurais-tu un msn/skype/oovoo, au choix ? =)
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Rp msn, what else ? Mar 17 Mai - 18:30 | |
| MSN (lala.w@live.fr) et skype (la-senn) ! :D
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| Sujet: Re: Rp msn, what else ? | |
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